Le financier marocain Anas Laghrari, proche collaborateur de Florentino Pérez, semble destiné à jouer un rôle central dans l'avenir du Real Madrid. Selon les médias français FootMercato et espagnol Marca, il serait même envisagé comme un potentiel successeur à la présidence du club. Né à Casablanca et ayant grandi en France, Laghrari est un homme de l'ombre au parcours brillant. Proche de Pérez depuis de nombreuses années — une relation héritée des liens professionnels entre leurs familles — il s'est forgé une place de choix dans le cercle restreint de la direction madrilène. Passé par la Société Générale à Madrid, il s'est imposé comme un conseiller stratégique majeur, notamment lors de la restructuration financière du club et des opérations complexes de Florentino Pérez avec son entreprise ACS.
Discret mais décisif, Laghrari est crédité d'un rôle clé dans plusieurs projets emblématiques : il serait à l'origine de l'idée de la Super Ligue européenne, dont il aurait orchestré les fondations financières, tout en assurant les relations entre les grands clubs. Il aurait également joué un rôle de premier plan dans la rénovation ultra-moderne du stade Santiago Bernabéu, ainsi que dans un soutien financier ponctuel au FC Barcelone, conseillé par Pérez lui-même, pour renforcer une rivalité qui sert aussi les intérêts du Real.
Bien qu'il n'occupe aucune fonction officielle, son influence sur les décisions stratégiques du club ne cesse de croître. Selon les informations de Foot Mercato, Florentino Pérez, conscient de ses 77 ans et de l'approche de la fin de son mandat (2025–2029), envisagerait une modification des règles du club, qui réservent aujourd'hui la présidence à une personne de nationalité espagnole. Ce changement viserait à permettre à Laghrari, marocain et non médiatisé, mais hautement respecté, de pouvoir accéder à la plus haute fonction. Selon Marca, le président actuel de la Casa Blanca espère laisser le club entre de bonnes mains et voit en Laghrari un candidat parfait pour occuper le trône du Bernabéu.
Son profil séduit : compétent, cultivé, moderne et loyal, il incarne une nouvelle génération de dirigeants. Son éventuelle arrivée à la présidence du Real Madrid serait une première historique pour un non-Espagnol, et surtout pour un Marocain. Ce scénario, encore incertain, symbolise l'évolution d'un club en quête de modernité, sans pour autant rompre avec son héritage.
