Middle East Eye et son soap opéra sahraoui : quand la fiction se fait passer pour du journalisme    Nouveau look pour l'ONDA    OCP Nutricrops franchit le cap des 5 millions de tonnes de TSP    Télécoms : Nokia fournira la technologie pour le câble sous-marin Medusa    Automobile : Le groupe chinois Bethel investit au Maroc 75 millions de dollars    Crash d'un avion d'entraînement des Forces Royales Air au niveau de l'aéroport de Fès-Saïss    La Princesse Lalla Asmaa et la Première Dame du Salvador visitent le siège de la Fondation Lalla Asmaa    Séquence vidéo liée à l'affaire Hicham Mandari : Le parquet rétablit la vérité    Et de 13 pour le Festival international des arts et de la culture « Eté des Oudayas »    Turquie: Violents incendies aux portes de Bursa    Présidentielle camerounaise : 13 candidats retenus pour le scrutin du 12 octobre    Etats-Unis/UE : Un accord commercial qui ne plait pas à la France    Titane : la canadienne Steadright va prendre 80 % du projet TitanBeach au Maroc    Maroc-CAF : Selon Général Kanabi, la FRMF doit réagir    Laâyoune: le Marocain Hicham Ouladha remporte la 1ére édition de la course internationale sur route de Dcheira    Massad Boulos au Maghreb : Les dessous d'une tournée aux allures de grand jeu géopolitique    À l'occasion de la Fête du Trône, des projets sanitaires et urbains renforcent les infrastructures de la province de Smara    Israël intercepte le navire humanitaire Handala en route vers Gaza    Code du cinéma : nouvelles règles, anciens équilibres fragilisés ?    La SRM Casablanca-Settat accélère la réalisation des stations monoblocs    Sénégal : Un nouveau code pour encadrer le sport    Ferhat Mehenni écrit : Le MAK, bouc émissaire du régime colonialiste algérien ?    Un accident d'Alpha Jet à Fès cause la mort de deux officiers marocains    La CAF cible-t-elle le Maroc ? Une suprématie footballistique qui inquiète les décideurs du continent    Transfert : Zakaria Aboukhlal rejoint la Série A jusqu'en 2028    Real Madrid : Haaland ciblé pour remplacer Vinicius Jr et former un duo avec Mbappé    CAN féminine 2024 : Chebbak et Jraidi dans l'équipe type du tournoi    Ascendance africaine : L'ONU célèbre les contributions à une société égalitaire    Revue de presse de ce lundi 28 juillet 2025    Luxe connecté : American Express s'invite dans le e-commerce marocain    La préfecture de police de Marrakech conteste formellement les allégations d'un homme se disant victime de violences    Le taux de remplissage des barrages au Maroc chute à 35,8 % malgré 6,01 milliards de m3 mobilisables    Les prévisions du lundi 28 juillet    Santé publique : 200 établissements réhabilités    Loi de finances 2026 : balisage enclenché !    Maroc - Palestine : La cause palestinienne est une constante immuable de la diplomatie Royale    Interview avec Zineb Benabderrazik : « Kalimates a l'ambition de promouvoir l'action citoyenne »    Israel libera al periodista marroquí Mohamed El Bakkali    La Première dame du Salvador en visite de travail au Maroc    Maroc : Colère des journalistes contre le projet de réorganisation du Conseil national de la presse    Le président de l'Assemblée nationale vietnamienne conclut une visite «réussie» au Maroc    Ahmed Assid... un penseur qui affronte la tempête par la pensée, non par les cris    Marseille : Une élue proche du président Tebboune organise un voyage au profit d'enfants de Tindouf    Plus de 900 millions de téléspectateurs pour une émission chinoise tournée à Tanger... Un nouveau rayonnement mondial pour la culture marocaine    Tafilalet : une mosquée millénaire déterrée au site archéologique de Sijilmassa    MAGAZINE : Nour-Eddine Saïl, un Général au Centre    Diaspo #399 : Nouzha Ghoutis, une voix marocaine influente aux Emirats Arabes Unis    Tafilalet : La plus ancienne mosquée médiévale du Maroc révélée à Sijilmassa    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Ascendance africaine : L'ONU célèbre les contributions à une société égalitaire
Publié dans L'opinion le 28 - 07 - 2025

L'instance onusienne a attendu la deuxième décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2025-2034), marquant une étape majeure vers une meilleure reconnaissance, pour célébrer, ce 25 juillet, la Journée internationale des Femmes et filles d'ascendance africaine pour leur contribution à une société égalitaire. Reconnaissance tardive car l'Afrique a pris son destin en main. Grille de lecture.
Que faut-il penser de cette action de l'ONU quand cette institution célèbre, pour la première fois, la Journée internationale des femmes et des filles d'ascendance africaine ? C'était vendredi 25 juillet 2025. Pour beaucoup d'observateurs et d'analystes, il s'agit, avant tout, d'une réparation de l'injustice faite à ces braves dames dans leur long combat pour une société sans supériorité ni infériorité mais égalitaire, ni dominants ni dominés.
D'ailleurs, Mme Patricia DaSilva, Conseillère principale au Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), le dit aisément : «Elles sont des leaders, des innovatrices, des actrices du changement», tout en énonçant le double fardeau du racisme et du sexisme auquel ces femmes et filles sont confrontées.
Pour l'ONU donc, cette initiative visait à honorer leurs contributions à la société, et à mettre en lumière les discriminations multiples qu'elles subissent encore à travers le monde. Car malgré leur résilience, elles demeurent parmi les groupes les plus marginalisés, avec des indicateurs alarmants notamment en santé maternelle.
C'est donc, à raison que l'UNFPA rappelle ces inégalités qui ne sont pas uniquement liées au revenu ou au niveau d'éducation, mais sont enracinées dans le racisme structurel, l'héritage de l'esclavage et du colonialisme. «La bonne nouvelle, c'est que ces problèmes ne sont pas irréversibles. Nous avons les solutions», souligne Mme DaSilva.

Collecte de données adaptées
Dans ce sens, l'agence préconise des actions concrètes : investissement dans la formation des sage-femmes, collecte de données adaptées, soins culturellement sensibles, et partenariats communautaires. Exemple à l'appui, un projet dans la région pacifique de Colombie, où des sage-femmes traditionnelles intègrent leurs savoirs ancestraux aux pratiques médicales modernes.
En marquant cette Journée internationale des femmes et des filles d'ascendance africaine, ladite commémoration est l'occasion pour l'instance onusienne de reconnaître l'immense contribution de ces femmes et filles à nos sociétés, tout en rappelant les défis persistants et la discrimination unique auxquels elles sont confrontées à travers le monde.
Comme le souligne cet autre expert, «au-delà de la reconnaissance de leur rôle crucial dans l'enrichissement des cultures, des économies et des tissus sociaux, cette journée souligne la nécessité urgente d'éliminer les obstacles structurels qui entravent leur plein épanouissement». Que ce soit dans l'accès à l'éducation, à la santé, à l'emploi ou à la justice, les femmes et les filles d'ascendance africaine font souvent face à des discriminations intersectionnelles qui exigent une attention et des actions ciblées.
De son côté, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l'Homme (HCDH) a publié une Déclaration intitulée : «Honorer les contributions des femmes et des filles d'ascendance africaine». Celle-ci met en avant leur rôle crucial tout en soulignant la nécessité de prévenir et d'éliminer le racisme, la discrimination raciale, la xénophobie et l'intolérance à leur égard.
D'où la Déclaration invite les Etats à mettre en œuvre des mesures de réparation pour les impacts durables de l'esclavage et du colonialisme. Dans ce sens, le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Volker Türk, a honoré leur courage, leur leadership et leurs contributions, appelant à une action urgente pour mettre fin au racisme systémique, au sexisme et à l'exclusion.

Lutter contre les inégalités
En outre, plusieurs autres Déclarations faites, lors de cette commémoration, réaffirment l'engagement de la communauté internationale à lutter contre les inégalités et à promouvoir la pleine participation et l'autonomisation des femmes et des filles d'ascendance africaine dans tous les aspects de la société. Elles appellent à des actions concrètes pour transformer les paroles en actes et garantir leurs droits, leur dignité et leur potentiel.
Cette Journée, c'est aussi agir et s'engager car elle n'est pas seulement une commémoration, c'est un appel à l'action. En la matière, chacun peut contribuer à faire une différence, notamment en s'informant et en sensibilisant davantage sur l'histoire, la culture et les défis des femmes et des filles d'ascendance africaine, tout en partageant ces connaissances avec l'entourage.
On peut aussi appuyer les associations et les initiatives qui œuvrent pour les droits et l'autonomisation des femmes et des filles d'ascendance africaine, promouvoir l'équité ainsi que l'inclusion. Il s'agit de défendre l'égalité des chances et la diversité dans la vie quotidienne et professionnelle. Bref, il faut célébrer leurs voix en mettant en avant leurs réalisations et leurs récits.

Wolondouka SIDIBE

Bon à savoir
L'établissement de cette journée vise à corriger une longue histoire de sous-représentation et de marginalisation. Les femmes et les filles d'ascendance africaine ont souvent été doublement pénalisées – par le racisme en raison de leur origine ethnique et par la discrimination sexospécifique en raison de leur genre. Cette journée est une étape cruciale pour amplifier leurs voix, reconnaître leur résilience et célébrer leur riche héritage culturel, social, économique et politique. Elle s'inscrit dans le cadre de la Décennie internationale des personnes d'ascendance africaine (2015-2024), dont l'objectif est de promouvoir le respect, la protection et la réalisation de tous les droits de l'Homme et libertés fondamentales des personnes d'ascendance africaine, tels que reconnus dans la Déclaration universelle des droits de l'Homme. Enfin, de l'art à la science, de la politique à l'activisme social, les femmes et les filles d'ascendance africaine ont toujours été des forces motrices du progrès. Des figures emblématiques comme Rosa Parks et WangariMaathai aux innovatrices contemporaines et aux leaders communautaires, leur influence est mondiale.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.