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Télégramme
Publié dans L'opinion le 11 - 05 - 2010

Maintenant que la Journée de la Terre n'est plus qu'un souvenir sous terre, un souvenir dans la tête de ceux qui ont brillé de mille feux pour saluer les bienfaits de la nature, revenons à nos moutons éloignés des prairies où ils auraient pu trouver à boire et à manger. Sait-on que le Maroc taxe toujours l'importation du solaire, de la photovoltaïque au capteur laïc alimenté aussi bien par les rayons du bon Dieu, que par le courant électrique ? Alors qu'en Auvergne ou en Picardie, on ne paie pas de droit de douane - il y a un texte de loi – quand on importe une pompe à eau ou un capteur solaire, de la Californie – Royaume des ressources renouvelables - ou de la RFA, où le solaire est largement développé même si le soleil ne brille pas tous les jours sur Magdeburg, Mannheim ou Nuremberg ? Au Maroc, l'ancien boss de la CDG, devenu monsieur solaire, devrait pousser les pouvoirs publics à revoir cette histoire de droits de douane. stop.
En laissant la spéculation faire les siennes sur la route côtière de Rabat, devenue aussi chère que Sainte Maxime ou Valenciennes, la wilaya de Rabat – elle n'est plus seule responsable de la ville, tout le monde y met son grain de sel – sera un jour dépassée avec une fourchette de prix qui coupera l'appétit aux gens simples qui voudraient avoir la vue sur la mer. L'idéal serait qu'on bloque les ventes ahurissantes, comme on l'a fait aux Oudayas, comme l'avait fait Salazar au Portugal pendant 40 ans. Pour l'instant, des immeubles flambant neuf «offrent» des appartements à 100 millions de centimes, rien que ça. Du jamais vu sur une corniche de la boniche qui donne sur des rochers sales et du sable jonché de bouteilles de «mahia» et autres ordures. On ne savait pas que la «zeballa» était vendable au même titre qu'Anfa qui donne plutôt sur un environnement de rêve qui ne trouve pas d'ailleurs une pléiade d'acheteurs… stop.
Le départ de Ben Allou fait les choux gras d'un canard qui n'avait rien remarqué du temps où tout allait bien pour la marquise, comme on dit dans la chanson. Maintenant que le minaret est tombé, on veut pendre tous les coiffeurs de Nouasser. A la bonne heure, nul n'est contre l'assainissement, mais les petits rigolos qui alimentent les rubriques à brac, à la manière du corbeau dans l'affaire du Watergate, font sourire parce que ceux qui remuent les plaies aujourd'hui, étaient au parfum. La source anonyme qui allume les feux n'est pas si inconnue. Enfin, l'histoire de l'arroseur arrosé peut se répéter et qu'on commence par remplacer les chariots aux roues qui zigzaguent en attendant d'y voir plus clair. stop.
Les augmentations à la DGSN ne sont pas encore opérationnelles. Alors que tout est en règle et ce n'est plus qu'une question de temps. Au plus tard juin 2010. Mais certains, qui vont vite en besogne, ont écrit que les fonctionnaires s'inquiètent et que ça prend du retard. Il faudrait peut-être écrire s'inquiéter pour ceux qui n'ont reçu aucune promesse et qui attendent d'être à leur tour augmentés. Pour la police, c'est déjà dans la poche, il n'y a pas à s'inquiéter. stop.
Plus les banques croulent sous les magots et ce n'est pas des ragots, plus des chefs d'agence terrorisés par les «maâlmines» de Casa qui n'ont pas toujours bonne mine, serrent les vis. Ils n'accordent aucun crédit à leurs clients qui doivent rembourser 3 ou 4 traites que la banque d'ailleurs encaisse en premier lieu, laissant Cétélem l'oreille collée à Boney M, répétant Daddy Cool… Fini le temps où le chef d'agence aimait bien raconter des blagues avec les clients. Aujourd'hui, c'est «service, camarade après»… Autre temps, autre contretemps. stop.
Une belle fontaine est prévue devant la Riviera de Harhoura, devenue le dernier salon où l'on cause. Le chantier - un rond-point à la Dubaï comme on en voit partout maintenant – est protégé des regards curieux par des plaques qui affichent des photos en quadri qui annoncent la couleur. Ce qui fait dire aux harhouris qu'on n'est jamais mieux servi que par soi-même. Mais qu'importe, pourvu que ce gros village qui a des allures de ville balnéaire comme Cabourg, chère à Proust, devienne un havre de paix et de verdure, au lieu de devenir le repaire des filles de joie qui, heureusement, «travaillent» loin des habitations familiales. Les bars spécialisés dans la passe banalisée, ne se comptent plus. Des gens en parlent. stop.
Omar Bahnini, toujours aussi motivé, prêt à aider Harhoura à maintenir le cap, souhaite que l'an prochain on prêtera le stade de Témara en jours de semaine pour les entraînements de l'équipe de foot féminine qui s'est contentée d'aller jusqu'au Hilal pour taper du ballon… Ça ne sera certainement pas un vœu pieux. stop.
Les échos de la confrérie. L'homme de lettres et le journaliste qui ne sait rien faire d'autre qu'écrire, contrairement à des opportunistes qui tâtent les terrains qui rapportent gros, s'est présenté au commissariat du 2ème District pour renouveler sa carte d'identité. Comme pour tout le monde, on lui a demandé la facture de la REDAL et autres pièces à fournir. Question : les gens célèbres qui ont un passé bien composé, doivent suivre le même parcours que les autres ? On sait qu'il y a des chanceux qui ne se déplacent pas. On fait tout pour eux sans qu'ils se déragent. stop.
Une lettre postée à Rabat n'est arrivée chez son destinataire que 10 jours après !, le cachet de la poste faisant foi. Il s'agissait d'une invitation de Ribat El Fath envoyée à notre correspondant à Salé Abderrahman Krombi pour qu'il assiste à une soirée andalouse. Elle est arrivée le lendemain de la soirée, comme si elle venait de Naplouse… en bateau. stop.
Une autre lettre de Casa est arrivée à Rabat 4 jours après sa mise dans la boîte. Comme si elle avait parcouru le trajet en diligence comme du temps où il y avait un relais à Bouznika avant «by»… stop.
Le vernissage du peintre Abdellatif Zine qui s'imprègne du gnaoui avant les shows de Sidi Mimoun et Lalla Aïcha El Bahriya à Essaouira, s'est emparé de la Villa des Arts comme si elle lui appartenait, pour son vernissage semi-mondain mais chaleureux. Des diplomates, des hommes de lettres, des galeristes comme Rachid Chraïbi - atteint de la cataracte qu'il a juré de soigner rapidement pour échapper au flou artistique - Latifa Toujani qui est aussi porteuse d'une «jlala» qu'elle n'a pas encore soignée. Parmi les artistes peintres, il n'y avait ni Bellamine, ni Binebine, mais des noms célèbres qui ont fait honneur à Zine loin d'être «mesquine», qui ne rigole pas avec les prix. Pas folle la guêpe en ces temps des soupçons où les derniers venus affichent des chiffres qui auraient fait rougir Dali ou Gharbaoui dont les œuvres ont atteint des sommes phénoménales. Enfin, M'hamed Bhiri, l'œil aux aguets, est arrivé après son JT de la Aoula qu'il défend ardement, il a raison, devrait avoir une chronique mondaine à la radio, son dada. stop.
Rencontré, Abou Richa, un monument historique, fidèle à lui-même, un militant de la culture qui nous a rappelé le Festival FM où on s'est bien marré avec des organisateurs olé olé moins prétentieux que les ténors de Mawazine qui vont quand même faire venir une troupe de carnaval de la Colombie, ce qui nous ramènera aux premiers Mawa, quand le folklore du monde entier était reçu à Rabat, les bras ouverts… stop.
La Galerie Marsam est toujours ouverte, contrairement à ce que nous avions écrit. Ce chamboulement de la rue Osqofia nous a fait croire qu'elle a été remplacée par une agence du Crédit Agricole. Nos excuses au commissaire d'exposition Si Rachid Chraïbi qui ne nous fera certainement pas un procès avec son beau chapeau de Panama… stop.


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