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Autrement : L'agneau et le chameau...
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 15 - 09 - 2009

Derniers jours du mois de Ramadan. La fatigue est de plus en plus visible chez la plupart de ceux et celles qui jeûnent depuis maintenant plus de trois semaines.
En même temps, il y a chez tous la satisfaction du devoir accompli, l'expérience d'une paix retrouvée, le bonheur des rencontres vécues. Déjà le moment de l'Aïd el-Fitr se présente. Chaque famille pense à la manière dont elle va célébrer celle-ci.
Comme son nom usuel l'indique : «Aïd el-Seghir», «la petite fête», l'Aïd el-Fitr n'est pas, théoriquement, la fête la plus importante des musulmans, Chacun sait que la fête principale est celle rattachée à la mémoire du geste d'Abraham, l'Aïd el-Adha, «fête du sacrifice», qui aura lieu une cinquantaine de jours plus tard. Néanmoins, au Maghreb en particulier, cette «petite fête» s'avère la plus populaire et la plus célébrée. Sans doute parce que l'observance du jeûne de Ramadan est pratiquée par la majorité, davantage que les cinq prières canoniques quotidiennes. Ensuite parce que, après trente jours d'ascèse, elle est accueillie avec un soulagement bien compréhensible. Ce sera donc le temps où l'on mangera à l'envi, distribuera le surplus aux pauvres. Tout le mois de Ramadan, déjà, aura été une période où auront pu être renforcés les liens de solidarité. Ce sera encore plus vrai durant les trois jours de la fête.
Ainsi que l'habitude en a été prise depuis longtemps, la viande de mouton sera largement présente dans les repas qui seront partagés à cette occasion, même si l'obligation de « tuer un mouton » est davantage ressentie au moment de l'Aïd el-Adha. Une pratique dont on peut se demander d'où elle vient et pourquoi. Dans la sourate 22, on trouve indiquée la manière dont les bêtes doivent être sacrifiées dans le cadre du pèlerinage aux Lieux Saints. Le sacrifice d'animaux, toutefois, fait l'objet d'une demande ou d'une recommandation plutôt que d'une obligation. Surtout, il apparaît que les bêtes destinées au sacrifice, que le Coran évoque, sont plutôt des chameaux ou des chamelles que des moutons. Tout simplement parce que, dans le Hidjaz du temps du Prophète, les troupeaux de chameaux étaient beaucoup plus nombreux que les troupeaux de moutons, et que, de surcroît, le chameau avait beaucoup plus de prix qu'un ovin. Cependant, la tradition de sacrifier un mouton plutôt qu'un chameau va vite s'imposer avec le développement de l'Islam au-delà des frontières de la Péninsule arabique. En Mésopotamie ( Irak actuel ), le mouton était déjà domestiqué voici dix mille ans. Le hadith ( Al-Boukhari ) rapporte, au demeurant, que le Prophète lui-même sacrifiait, pour l'Aïd el-Adha, «deux béliers cornus et bigarrés».
Que ce soit au moment de l'Aïd el-Fitr ou à celui de l'Aïd el-Adha, la consommation de viandes constitue un élément essentiel de l'évènement. Car la viande d'un même animal partagée en plusieurs dizaines de morceaux, représente une multiplication symbolique capable de nourrir un grand nombre. Le sacrifice d'un animal n'a de sens acceptable que s'il s'agit de donner. Pour l'Aïd el-Adha, l'animal sacrifié est considéré comme chargé de bénédictions. Manger sa viande, c'est donc, pour les convives ou les bénéficiaires, partager cette baraka.


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