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Télégramme
Publié dans L'opinion le 29 - 09 - 2010

Si on laisse faire, Souk Es-Sabat deviendra souk mica et souk El Kafor. Comme on a laissé s'installer les marchands de tissu, d'ameublement à l'entrée du Mellah juste après le collège At-Tawhid jusqu'au croisement de la rue des Consuls et Bab Rahba. A souk Es-Sabat, il n'y a plus que quelques artisans qui vendent du cuir travaillé, de la babouche au « cherbil ». Défendre l'artisanat c'est aussi préserver des espaces traditionnels menacés par toutes sortes de commerce qui n'ont rien à voir avec des valeurs authentiques. stop.
La presse francophone utilisait à bon escient les mots en dialectal, cette brave darija barza, expressions exquises à employer avec modération. Mais voilà que des premiers de la classe, croyant bien faire, nous ressortent tout le petit vocabulaire qu'ils ont appris au « Msid ». Erreur, grosse erreur quand on écrit en langue française du pays du camembert et de la charentaise, il faut emprunter les mots de la darija qu'il faut sans en faire tout un cinéma. Car, du coup, ça devient lourd et ça dénature un texte, à moins d'écrire tout en darija et ça c'est une autre histoire. Il n'y a rien de plus agaçant que les copieurs en retard d'une ou de plusieurs décennies. Halte à l'overdose. stop.
Bab El Had « ma chafo had » aux heures de pointe ? Il faut voir les nouveaux travaux de terrassement qui donnent le tournis à certains automobilistes et à certains piétons qui en ont raz le bol de ce remue- ménage urbain qui ne prendra pas fin avant de dégoûter les gens de passer par ce centre-ville casse-tête. Des habitants de Rabat, absents durant un bon moment, ont constaté à leur retour que la ville n'avait pas changé avec ces travaux du siècle qui n'en finissent pas. Les amateurs de randonnées, défenseurs de l'écologie urbaine, se demandent quand ils pourront se promener sans rencontrer des obstacles à tous les carrefours qui ne valent plus le détour de Bab El Bouiba à Bab El Had jusqu'à Bab Chellah. stop.
On aménage des pistes cyclables à grands frais en affichant de bonnes intentions, mais on ne fait rien pour inciter les conducteurs de 4 x 4 et autres véhicules imposants à respecter les deux roues. Parce que, pour rouler à Rabat en vélo, il faut du courage, comme dit Marion la femme de Bhiri, qui a réduit ses parcours à bicyclette dans une ville où il n'y a de la place que pour le « hdid » même s'il y a des pistes cyclables. stop.
Bien sûr qu'il faut applaudir des deux mains la 4ème édition du Festival international du film de femmes à Salé que des horreurs nous cachent, à partir de Sidi Makhlouf. Jusqu'à quand ces immeubles inachevés qui gâchent le panorama ?
Mais un festival de cinéma dans une ville où les salles de projection sont fermées sans que personne ne place des objections, voilà qui pousse des cinévores à se demander si à la cinquième édition de cet événement cinématographique, qui commence à concurrencer Khouribga et Zhiliga, sera aussi pauvre en salles ? Un peu comme l'histoire de Ouarzazate, centre de tournage de films de facture internationale, où il n'y a pas de salles de cinéma dans une ville qui fait parler d'elle déjà de Hollywood à Bollywood… Nabil Ayouch et Nordine Saïl qui sont présents dans les manifestations cinématographiques comme Pique et Collégramme, toujours prêts à se battre pour arriver les premiers, devraient militer pour que Salé redevienne la ville du cinoche où on passait du Colisée Salé à l'Opéra derrière les saniates… stop.
Le cheval «barbe» sera la star de la 3ème édition du Salon du Cheval d'El Jadida, qui aura lieu du 19 au 24 octobre prochain. «Une édition qui se distingue par une grande ouverture à l'international», a relevé Moha Marghi, secrétaire général du ministère de l'Agriculture et de la Pêche maritime, lors d'une conférence de presse.
Ce Salon du Cheval d'El Jadida, qui n'est pas venu empiéter sur les plates-bandes de la Semaine du Cheval qui a ses adeptes, nous rappelle que des milliers de Marocains comme des ricains ou des portoricains qui jouent au maudit tiercé, ne connaissent ni le cheval barbe ni le goût de la barbe à papa qui disparaît dans les foires. Le joueur qui mise sur la course de Longchamp ou Auteuil la crème, n'a souvent jamais touché la crinière d'une bête sacrée genre Homéric ou la jument Dominique. Le joueur de Bettana ou du rond-point Longométal, ne sait pas grand chose du cheval qu'il n'a jamais vu dans une hoxe à part les courses diffusées par le Teambox. Bienvenue au Salon d'El Jadida qui nous offre un visage vivant de cet animal que beaucoup ne connaissent – et encore – qu'à travers le petit écran sur la chaîne Equidia… stop.
La Société des Brasseries du Maroc a publié un communiqué dans les publications triées sur le volet comme si la «serbissa», qui a fait couler de l'encore ces derniers jours, n'était pas un sujet à mettre entre les colonnes de n'importe quelle gazette. Elle conclut : «L'approvisionnement du marché n'ayant pas été interrompu pendant la période d'arrêt de production, l'impact sur la situation financière et sociale de la Société des Brasseries du Maroc et celle de BRANOMA est non significatif».
L'approvisionnement n'a pas été interrompu… Mais, pardi, c'était le Ramadan. stop.
A Casa, on se désole pour l'hôtel Lincoln qui n'a aucun intérêt architectural, du décor en carton-pâte pour série B avec Eddie Constantine dans «Cause toujours mon lapin», pendant qu'on a laissé démolir la villa Cadet. Le maire de Dar El Beïda n'a rien signé et n'était pas au courant comme par hasard. Oualalou à Rabat, pris dans une tempête qui n'est même pas de saison, a aussi laissé des barbus loin des barbouzes, détruire la maison «Dar Jniyeh», un chef d'œuvre du kirati et mzibri, que beaucoup d'habitants de Gharbiya regrettent énormément. stop.
Une famille au café Venezia qui donne sur l'Oued qui a perdu ses mouettes. Pendant que l'un des enfants «joue» avec le matériel de la maison entreposé dans un coin interdit au public, le père qui n'est pas fouettard, qui ne veut pas passer pour un blédar… laisse faire. Le gosse, voyant que personne ne lui a dit d'arrêter son cirque, a continué comme si de rien n'était. Voilà des parents démissionnaires qui ne méritent même pas qu'on leur serve un café crème qui leur ferait ôter la flemme. stop.


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