* Nous avons évoqué, dans nos précédentes éditions, l'absence de la FRMT lors de cette quatrième et dernière étape des challengers du Maroc qui rentrent dans le cadre du circuit international de tennis S.M. le Roi Mohammed VI. Mais il ne faut pas oublier que même les autorités de la ville ocre ont brillé par leur absence y compris lors de la dernière rencontre de Coupe Davis contre la Bosnie-Herzégovine. * En tant que président de la FRMT, notre doyen Mohamed M'Jid a, de toujours, drainé derrière lui toute l'autorité de la circonstance. Il avait son poids et sa stature qui se respectaient à tous les niveaux. Autres temps, autres mœurs ! * Ce n'est pas que l'absence des fédéraux qui est restée en travers la gorge des Marrakchis, mais aussi le fait de revoir en baisse, de 125.000 dollars à 50.000, la dotation de leur challenger. Et pourtant, tous les rapports des superviseurs de l'ATP Tour plaidaient, plutôt, pour une courbe ascendante. * En gagnant ce challenger de Marrakech, le Portugais Rui Machado a réussi la passe de deux. Il reste, pour le moment, le seul joueur à avoir réussi à inscrire son nom, à deux reprises, au palmarès de ce «Morocco Tennis Tour». Avant la ville ocre, il avait, déjà, glané le sacre de la capitale ismaïlienne en 2009. * Ce n'est pas la peine de revenir sur la participation marocaine, mais il faut, quand même, mettre en évidence le parcours de la paire «maghrébine» en double qui a atteint le stade des demi-finales. Elle était composée de l'Algérien Lamine Ouahab et du Marrakechi Talal Ouahab qui n'ont déposé leurs raquettes qu'au terme du super tie-break par 10/5 en faveur des têtes de série N°1, l'Américain Cerretan et le Canadien Shamasdin Adil sur le score de 6/4 – 4/6 et (10/5). * Lors des quarts de finales de jeudi, on n'avait rien compris sur cette panne d'images de la part d'Arriadiya qui retransmettaient en direct les péripéties de cette édition de la ville ocre, tant les images restaient figées depuis seulement la caméra principale. Finalement, il s'est avéré qu'il y avait un problème technique au niveau du car de la régie qui a demandé le recours à des pièces de rechange depuis la capitale du Royaume pour que tout soit remis dans l'ordre. La revue officielle de ce «M.T.T», à savoir «Match Point» que dirige avec maestria notre confrère Saïd Nejjar, a donné la parole au trio du club organisateur pour résumer le passage de cette cinquième caravane. Pour le président Aziz Tifnouti : « Le R.T.C.MA à l'image d'un Maroc moderne ». Quant au directeur du tournoi Mohamed Hossini : « Marrakech, capitale du sport » en faisant allusion au Salon International du Sport qui s'est tenu du 15 au 20 mars 2011. Pour le jovial vice-président Seddik Serghini, cette cinquième édition était une « expérience de plus et un honneur pour le R.T.C Marrakech ». Après l'étape du Wifaq, c'est, de nouveau, notre confrère Mohamed Zouggar, qui n'est plus à présenter, qui a été le maître d'œuvre de la cérémonie de remise des prix. Maîtrisant plusieurs langues, il a été plus qu'à la hauteur de sa renommée. Parmi les équipes qui ont travaillé dans l'ombre et dans la toute discrétion, citons la sympathique secrétaire administrative du club Zineb El Amrani et le reste de son staff pour ne citer que les Abdeljalil Douah, Nourredine Manani, Aziz Knidiri et Youssef Aminou sans oublier de prendre un bon café chez notre ami Ali Wirgane qui ne se sépare jamais de son sourire et de son accueil assez sympathique. C'est dans le cadre féerique de la villa Hivernage et SPA qu' a eu lieu la soirée des joueurs et autres invités de cette édition. A leur sorti, personne n'est reparti les mains vides. Des cadeaux-souvenirs ont garni leurs bagages de retour sans parler de la gastronomie du terroir. Bravo aux organisateurs ! Pour conclure ces « Marrakchiyates », rappelons le palmarès des vainqueurs de ce « M.T.T », sur le central de la ville ocre. C'est l'ex n°1 du Maroc Younès El Aynaoui qui a ouvert le bal en 2007, suivi du Français Gaël Monfils (2008), de Daniel Marcos (2009) et de Nieminen Jarkko (2010). Et voilà le Portugais Rui Machado qui ferme, pour le moment, la marche. Un mot, quand même, sur l'arbitrage où le Maroc était, fièrement, représenté par MM. Adil Kamane et Mohamed Ghassoub (Badge de bronze) et par le biais des « Badges blancs » en l'occurrence Jawar Abdelhak, Abdelhak El Hiba, Adil Homriti, Youssef Chibi et Abdennasser Mouhachim. Le superviseur de l'A.T.P-Tour, le Français Stéphane Cretois, avait, vraiment, la tâche facile.