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Syrie : Le pouvoir persiste dans sa répression de la contestation
Des sanctions européennes qui épargnent Bachar El Assad
Publié dans L'opinion le 11 - 05 - 2011

L'armée syrienne est entrée avec des chars et des troupes terrestres mardi dans plusieurs villages du sud du pays, près de Deraa, a affirmé un militant, au moment où les arrestations se sont multipliées à Banias et à Damas même, à l'issue de manifestations pour dénoncer la répression en Syrie et à la veille d'un «mardi de solidarité avec les détenus».
Des tirs d'armes lourdes ont été entendus après l'entrée des chars dans Inkhil, Dael, Jassem, Sanamein et Nawa après minuit. Ce militant, qui s'exprimait sous couvert d'anonymat, a dit ignorer s'il y avait des victimes.
Ces dernières semaines, les troupes syriennes ont mené une opération de onze jours à Deraa, d'où est partie la contestation en mars, faisant plus de 80 morts, selon des habitants et des activistes.
Selon les organisations de défense des droits de l'homme, le bilan de la répression des manifestations de l'opposition au régime dépasse les 630 morts depuis le début du mouvement. AP
Plusieurs centaines de personnes ont manifesté lundi à Damas et Banias (nord-ouest) pour dénoncer la répression en Syrie, où les arrestations se sont multipliées, à la veille d'un «mardi de solidarité avec les détenus».
Lundi soir, quelque 200 personnes ont manifesté dans le centre de Damas pour demander la levée du siège des villes syriennes, avant d'être dispersées par les forces de sécurité qui ont procédé à plusieurs arrestations, selon l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH).
Les manifestants, réunis place Arnousse, ont entonné l'hymne national. Plusieurs d'entre eux ont été arrêtés, dont l'écrivain et journaliste Ammar Daioub et le médecin Jalal Nofal, a indiqué l'ONG dans un communiqué.
Les protestataires arboraient des pancartes appelant à «la levée du siège des villes», à «l'arrêt des tirs», et plaidant pour «le dialogue national comme solution» à la crise et pour «une société civile libre».
Dans la ville côtière de Banias, des centaines de femmes ont par ailleurs manifesté pour réclamer la libération de leurs proches: bravant les agents de sécurité et l'armée, elles se sont précipitées vers des points de contrôle dressés dans les quartiers sud de Banias où samedi six personnes avaient péri.
Dans cette agglomération de 50.000 habitants, «les perquisitions dans les maisons se sont poursuivies dans la nuit et lundi», selon Rami Abdel Rahmane, président de l'OSDH, basé à Londres.
«Des milliers d'hommes ont été conduits par les forces armées et de sécurité dans le stade municipal pour interrogatoire. Ils y ont été frappés alors que plus de 400 personnes sont toujours détenues par les autorités sécuritaires», a-t-il affirmé.
Damas «ne peut pas être très gentil» avec la contestation
Le gouvernement syrien a pris l'avantage sur le mouvement de contestation contre Bachar al Assad, qui est sur le point de s'éteindre, a déclaré une conseillère du président syrien dans une interview au New York Times.
«J'espère que nous sommes en train d'assister à la fin de cette histoire», a dit Boussaïna Chaabane. «Je pense que le moment le plus dangereux est désormais derrière nous. Je l'espère, je le pense.»
Le président syrien a envoyé depuis fin avril l'armée et les forces de sécurité dans plusieurs villes pour éteindre les foyers de contestation.
«D'une certaine manière, on ne peut pas être très gentils avec des gens qui mènent une rébellion armée», a dit Boussaïna Chaabane.
Elle dit avoir été mandatée pour engager des discussions avec des personnalités de l'opposition, qu'elle dit avoir rencontrées la semaine dernière. Elle leur aurait promis davantage de liberté pour la presse, l'autorisation des partis politiques et une réforme électorale, selon le New York Times.
«La semaine prochaine ou quelque chose comme ça, nous élargirons (le dialogue)», a annoncé la conseillère du président syrien.
Une mission humanitaire de l'ONU empêchée de se rendre à Deraa
Une mission humanitaire d'évaluation de l'ONU a été empêchée de se rendre à Deraa, en Syrie, où 300 personnes auraient péri sous les balles de l'armée syrienne, ont indiqué lundi des responsables des Nations unies.
«La mission humanitaire d'évaluation de l'ONU n'a pu se rendre à Deraa», épicentre de la contestation contre le régime syrien, a souligné le porte-parole adjoint de l'ONU, Farhan Haq.
«Nous essayons de clarifier pourquoi l'accès leur a été refusé. Nous essayons d'avoir un accès à d'autres endroits en Syrie», a-t-il dit.
Valerie Amos, chef des opérations humanitaires de l'ONU, a précisé devant les journalistes que la mission avait tenté de se rendre à Deraa dimanche mais qu'elle en avait été empêchée par le gouvernement syrien.
«Je recherche plus d'informations. Mais on nous a aussi donné l'assurance qu'elle pourra y aller plus tard cette semaine», a-t-elle dit.
Les Nations unies avaient annoncé jeudi qu'elles avaient obtenu le feu vert pour envoyer dans les prochains jours une équipe humanitaire d'évaluation à Deraa.
Mercredi, le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, avait demandé, lors d'un entretien téléphonique avec le président syrien Bachar al-Assad, un accès «immédiat» pour l'ONU, «de manière à évaluer les besoins humanitaires des populations civiles affectées».
L'UE épargne Bachar al Assad
L'Union européenne a imposé un embargo sur les armes à la Syrie, où le gouvernement exerce une forte répression à l'encontre des manifestants depuis le début de l'insurrection, en mars dernier. Les violences ont fait plusieurs centaines de morts.
Dans un communiqué diffusé lundi soir, l'UE ajoute qu'elle interdit à 13 responsables gouvernementaux syriens de voyager à l'intérieur des 27 pays-membres et que leurs avoirs sont gelés.
Les gouvernements européens ont décidé pour l'heure de ne pas sanctionner le président syrien. Des diplomates expliquent qu'il s'agit d'opérer progressivement. Mais Assad, au pouvoir depuis onze ans, pourrait rapidement être touché à son tour, ajoutent-ils.
Selon des sources européennes, l'Allemagne et l'Espagne se seraient opposées à ce que le président syrien figure sur la liste, freinant la volonté de certains de leurs partenaires, dont la France.
Le frère du président syrien Bachar Al Assad, Maher, est au nombre des 13 responsables syriens visés par des sanctions européennes dont les noms ont été publiés mardi au journal officiel de l'Union européenne.
Considéré comme la deuxième personnalité la plus influente de Syrie, Maher al Assad commande la garde républicaine de même que la quatrième division mécanisée, qui a été déployée dans Deraa, berceau de la contestation syrienne.


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