La CAF s'est grandie en cassant les décisions du scandaleux arbitre tunisien à l'encontre du Burkina Faso, équipe martyrisée en demi-finale de la CAN 2013 et sauvée par la maladresse des tireurs de penalty ghanéens. Grâce à la CAF (Confédération Africaine de Football) le Burkina a été rétabli dans sa dignité et hier il a pu dans la meilleure des conditions possibles jouer la première finale de son Histoire. Tant mieux pour la compétition et tant mieux aussi que les dirigeants aient accepté de sortir de leur cocon et d'annuler les décisions d'un arbitrage partiel. Il n'y a aucune raison pour qu'un arbitre, si souverain soit-il, enchaîne tout le monde à cause de ses erreurs. Oui, hier, la finale a été historique à plus d'un titre. C'était le jour où on a dit à un arbitre «non, tu n'aura pas toujours raison». Bravo à la CAF de Issa Hayatou dont Marrakech accueillera le prochain Congrès dans quelques semaines. L'impeccable Saïd Belkhayat, vétéran marocain de la CAF était hier le commissaire du match de finale Nigeria-Burkina, cela nous console de la non désignation de Lahrach comme arbitre de la rencontre. Notre referee l'aurait bien mérité, mais la CAF devait donner «quelque chose» à l'ami Raourawa, venu en Afrique du Sud pour tout rafler mais dont les «fennecs» furent battus sur toute la ligne. Le gardien international du Wydad, Nadir Lamyaghri est connu pour ses sorties médiatiques. Appelé il y a quelques années, avec l'équipe nationale des locaux, il ne s'est pas gêné pour dire «Là au moins je sens vibrer une vraie équipe de Marocains avec des sentiments patriotiques». Et paf et vlan au visage des Chammakh, Hajji et autres pros marocains d'Europe. Ce n'est pas pour autant qu'il a pu faire gagner l'équipe managée par Mustapha Haddaoui. Et puis la vie se passa, et voici Lamyaghri en CAN 2012, malgré une omoplate à peine guérie. On le retrouve aux J.O 2012 où il fut transparent à défaut d'être transcendant. A son tour, en 2013, Rachid Taoussi n'eut pas le courage de le mettre sur la touche et notre gardien d'en remettre une couche « assez de tactique et de bla-bla, en foot, il faut des hommes, des vrais ». Enfin, l'élimination consommée, il annonça sa retraite sportive internationale. Retraite qui dura le temps d'un songe, puisque deux jours plus tard, on put lire dans la presse que Lamyaghri allait revenir. Si ses copains des médias se sont mobilisés pour le grand retour, c'est que l'ami Nadir n'est pas près d'oublier les délices des Lions de l'Atlas. On le reverra à Dar Es-Salam le 23 mars pour Tanzanie-Maroc. A nos risques et périls