Parmi les exposants dans le Village des AGR, il y a le stand de la Coopérative Khmissa Atlass créée il y a quatre ans et qui regroupe des femmes du douar Oulad Mbarek situé à dix kms de Béni Mellal et près de 20 kms du lac Bin el Ouidane, région Tadla-Azilal. Hafida Zabid, Secrétaire générale de la coopérative, explique qu'en effet l'un des problèmes essentiels des AGR est la commercialisation de leurs productions. « Nous somme six membres de bureaux avec 56 femmes adhérentes à la coopérative, nous produisons des tapis, des hanbel, des gâteaux, des olives confites, des épices et autres produits, mais il y a le problème de la commercialisation. C'est grâce à des salons et foires à Rabat, Essaouira, Marrakech et Fès que nous arrivons à vendre, et cela nous donne espoir. Nous avons parmi nous des femmes pauvres, des filles déscolarisées, cela leur fait vraiment du bien de savoir que leurs produits trouvent satisfaction, particulièrement auprès des touristes étrangers et un peu auprès des acheteurs nationaux ». Il faudrait donc multiplier ces salons et foires pour permettre aux AGR de se développer en écoulant leurs produits. Dans un deuxième stand de la même région Tadla-Azilal, il y a les produits de tissage de la jellaba bzou, originaire des artisans de Bzou. Là, on nous apprend que le problème n'est pas la commercialisation. « Notre produit n'est pas concurrencé, la jellaba bzou n'a pas de pareille, elle est demandée, donc nous n'avons pas de problème de commercialisation, notre problème c'est la question des intermédiaires entre l'artisan et le consommateur, c'est le mal contre lequel nous nous battons ».