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La mystification est venue à bout des vénérables conventions : D'un erratum, l'autre
Publié dans L'opinion le 28 - 02 - 2014

La mystification n'aurait pas duré longtemps et, déjà, l'échafaudage de la campagne de dénigrement du Maroc menée en France depuis quelques jours commence à s'ébranler. Alors Javier Bardem, c'est lequel des deux ambassadeurs de France qui aurait tenu des propos grossiers envers le Maroc, celui en poste à Washington ou celui accrédité auprès des Nations Unies ? C'est qu'en l'espace de quelques jours, la version a changé. Le Ministère français des affaires étrangères a, pour sa part, nié, dans les deux cas, que de telles impolitesses n'aient jamais été proférées.
Amusante a été la tentative de se dédouaner du quotidien parisien «Le Monde», qui a publié les fallacieuses déclarations de l'acteur espagnol, avant de se fendre récemment d'un erratum où il est question d'une «erreur de traduction» dans l'article en question. «Les propos d'un diplomate français, rapportés par l'acteur espagnol (...) ont été attribués à François Delattre, ambassadeur de France aux Etats-Unis, alors qu'ils ont été prononcés, selon Javier Bardem, par Gérard Araud, ambassadeur de la France aux Nations unies».
Sauf qu'il va falloir au dit journal de préparer un nouvel «erratum» à publier, peut être très prochainement, sur le même sujet. L'ambassadeur de la France aux Nations unies, Gérard Araud, a décidé de poursuivre, pour propos diffamatoires, l'acteur espagnol en justice ! Cette ancienne référence de la presse française, fondée il y a 70 ans par feu Hubert Beuve-Méry, risque fort de se faire rebaptiser «Le Monde des erratum» à force de publier, sans les vérifier, tous les mensonges que des mercenaires propagandistes en mal de tribune sont prêts à lui fourguer. Et dire que c'est le quotidien de l'hexagone qui a reçu le plus de subventions, versées par les contribuables français, au cours de ces dernières années.
Pourtant, l'acteur espagnol, aux penchants pro-polisariens affichés, ne faisait que rapporter aux journalistes français les propos que lui auraient tenu différentes personnalités qu'il a contacté, sans pouvoir avancer la moindre preuve de la véracité desdits propos. La moindre des choses aurait été de valider, avant publication, l'authenticité des déclarations prétendument faites par un représentant diplomatique de la France, qui touchent à l'honneur de toute une nation. Ce n'est pas un jeu et les excuses du genre «erreur de traduction» ou autres justifications tirées par les cheveux ne suffisent pas à réparer les dégâts causés aux relations entre deux pays, alliés et amis de longue date, par la publication d'injures attribuées hypothétiquement par une personne partiale à des officiels français. Ce n'est pas du tout sérieux et tout à fait indigne du quotidien parisien, dont de vrais professionnels de la plume ont fait antan l'inestimable réputation, aujourd'hui inconsidérément dilapidée.
En attendant que la campagne de propagande mensongère contre le Maroc, commanditée par les mêmes parties qui ont fiancé le documentaire de Javier Bardem, s'effondre comme un château de cartes, le Ministère de la justice marocain a annoncé, dans un communiqué publié mercredi, «suspendre l'exécution de toutes les conventions de coopération judiciaire entre les deux pays, pour en évaluer l'impact et les actualiser, dans le but de remédier aux dysfonctionnements qui les entachent ; et de rappeler le magistrat de liaison marocaine accréditée en France, en attendant de convenir de solutions adéquates garantissant le respect mutuel et total des conventions liant les deux pays dans la lettre et l'esprit, de manière à préserver la souveraineté des deux Etats sur la base du principe de l'égalité qui doit présider à leurs relations».
Le Maroc est dans son bon droit. A quoi sert-il de conclure des conventions judiciaires si elles ne sont pas respectées ? Même les conventions de Vienne sur l'immunité des missions diplomatiques ont été bafouées.
Les membres du groupe d'amitié France-Maroc au sénat français, qui «réprouvent l'utilisation de tels procédés, contraires à tous les usages diplomatiques et aux conventions entre la France et le Maroc», dans un communiqué récemment publié, se posent des questions légitimes sur les tenants et les aboutissants de cette affaire. «La méthode employée et le moment choisi pour médiatiser cette intervention suscitent de nombreuses interrogations sur les motivations réelles de cette affaire et ses véritables commanditaires», est-il précisé dans le communiqué.
Les sénateurs français du groupe d'amitié France-Maroc n'ont pas manqué de relever que cette sinistre mascarade intervient «au moment où le Maroc apporte un soutien sans faille à notre pays» au Mali comme dans l'ensemble du Sahel. Or, il n'est un secret pour personne quelle partie cherche, depuis de longues années, à empêcher à tout prix que le Maroc participe à la lutte anti-terroriste dans le Sahel. De manière à éviter que ne soient portées à la connaissance de l'opinion publique internationale les accointances douteuses entre les narco-terroristes jihadistes qui sévissent dans cette région et un certain régime de bidasses.
«Mentez, mentez, il en restera toujours quelque chose» disait le ministre de la propagande nazie, Josephs Gobbels. En réalité, tout ce qu'il en est resté, c'est tristesse et désolation.
«Mais le dernier mot est-il dit ? L'espérance doit-elle disparaître ?». On doit poser cette interrogation comme l'avait fait le Général De Gaulle, qui avait fait feu Mohammed V Compagnon de la Libération. La réponse est bien sûr: «Non !»
Général, réveille-toi, ils sont devenus fous !


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