Les tomates marocaines dans le viseur de producteurs européens    Vers une reconnaissance de la Belgique de la marocanité du Sahara ?    Législatives 2026 : Les Verts marocains plaident pour des sièges aux MRE    Casablanca approuve une convention pour accélérer la réalisation de l'Avenue royale    Millennium Challenge Corporation retient le Maroc parmi les candidats à son programme 2026    Cheptel national : le PPS interpelle le ministère sur des écarts jugés "inexplicables"    ADS Group et Stellantis Maroc notifient au Conseil de la concurrence la création d'AS Parts SA spécialisée dans la distribution automobile    Managem annonce la production du premier lingot d'or de la mine de Boto au Sénégal    Palestine : Israël mobilise les réservistes pour son offensive à Gaza    Désarmement du Hizbollah : Vendredi, ça passe ou ça casse !    Plus de 1000 morts dans un glissement de terrain au Darfour    Le phénomène « La Niña » pourrait refaire surface dès septembre    Le Grand stade de Marrakech, un joyau architectural qui fait peau neuve    La police saisit 7 650 comprimés et 962 grammes de cocaïne à Casablanca, une arrestation    13eme édition du festival international Malhouniyat d'Azemmour : 3 soirées mettant à l'honneur l'art, le savoir et la célébration identitaire    Les travaux du projet de la LGV Kenitra – Marrakech atteignent leur vitesse de croisière    Cinq régions concentrent les trois quarts des dépenses de consommation des ménages en 2023 (HCP)    La BERD nomme l'égyptien Haytham Eissa à la tête de ses opérations au Maroc    Afghanistan : le séisme dans l'est du pays fait plus de 900 morts    Près de 300 migrants atteignent Ceuta en deux semaines    Bénin. Romuald Wadagni entre dans la course à la présidentielle de 2026    PLF 2026 : les économistes istiqlaliens déclinent leur feuille de route    Le Maroc poursuit les travaux du stade Adrar pour la Coupe d'Afrique des nations et le Mondial 2030    Foot : Cérémonie en hommage à la sélection nationale sacrée championne du CHAN    Football. Eliesse Ben Seghir dans la Bundesliga    La présidente de la commission des affaires économiques du Sénat français salue le dynamisme "notable" du Maroc dans le secteur des EnR    Un Marocain de 29 ans interpellé en Italie en vertu d'un mandat international pour organisation de flux migratoires clandestins    Qu'est-ce que le «polisario» ?    Le FIFM lance « Atlas Programs », une nouvelle bannière des actions professionnelles    7 ème Art : Entrée en vigueur de la réforme du CCM et de l'industrie du cinéma    Eclipse: La próxima «luna de sangre» será visible en Marruecos el 7 de septiembre de 2025    Sudáfrica: Abdessalam Ouaddou y el cuerpo técnico de los Orlando Pirates heridos en un accidente automovilístico    Afrique du Sud : Abdessalam Ouaddou et le staff des Orlando Pirates blessés dans un accident de voitures    2B pose sa première pierre au Maroc    Pékin accueille pour la première fois la "Course caritative Zayed"... Un événement mondial alliant sport et humanité    Les prévisions du mardi 2 septembre 2025    Maroc U20 : Voici la liste des joueurs convoqués pour affronter les Etats-Unis en amical    Le festival le plus attendu de l'automne dévoile son line-up et invite à prolonger l'été à Essaouira !    Elim Mondial 2026 : les Lions de l'Atlas lancent leur préparation    Accidents, enseignement supérieur et droits d'auteur au menu du prochain Conseil de gouvernement    Sécurisation des établissements scolaires    Soins dentaires : le Maroc refuse l'étiquette du "low-cost"    Football : L'international marocain Sofyan Amrabat rejoint le Real Betis    Souk Sebt Oulad Nemma : Un veilleur de nuit arrêté pour l'enlèvement d'une fillette de deux ans    Cinéma : entrée en vigueur de la réforme du CCM et de l'industrie du cinéma    Mostra de Venise : Le Maroc, un partenaire stratégique dans la coproduction cinématographique    Atlas Programs : Le FIFM renforce son ancrage professionnel avec Atlas Distribution Meetings    Clôture de Ciné Plage Harhoura : le film "Mon Père n'est pas mort" remporte le grand prix    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Syrie: Assad vainqueur attendu d'une élection présidentielle controversée
Publié dans L'opinion le 04 - 06 - 2014

Les Syriens votaient mardi pour la présidentielle controversée organisée dans les régions sous contrôle du régime dans le pays en guerre, un scrutin gagné d'avance pour Bachar al-Assad et dénoncé par ses adversaires comme une «farce».
M. Assad, 48 ans, qui a maintes fois dit sa détermination à en finir avec les rebelles assimilés à des «terroristes»,
Dans le camp adverse, rebelles et militants ont parlé d'»élection du sang» et leur allié américain d'»imposture», alors que la guerre a fait en trois ans plus de 162.000 morts, déraciné quelque neuf millions de personnes et laissé le pays en ruines.
Dès l'ouverture des bureaux de vote à 07H00 locales (04H00 GMT), de longues files d'attente se sont formées notamment à Damas et à Homs (centre), où les rues sont placardées d'affiches à la gloire de M. Assad, au pouvoir depuis 2000.
Deux autres candidats Hassan al-Nouri et Maher al-Hajjar, qui servent de faire-valoir à M. Assad, ont eux aussi voté dans la capitale survolée intensément par l'armée de l'air et où l'on entendait le bruit des bombardements et des explosions en provenance de zones proches en proie aux combats.
Mobilisées, les télévisions d'Etat montraient des images d'une forte affluence de votants qui, dans leur majorité, ne prenaient pas la peine de se rendre dans l'isoloir et cochaient devant les caméras la case sous la photo de M. Assad avant de déposer leur bulletin dans l'urne.
«J'ai voté pour le président, naturellement», affirme Nadia Hazim, 40 ans, dans un bureau à Damas. Comme d'autres, Hind al-Homsi, 46 ans, s'est même fait une petite coupure au doigt pour «voter avec son sang pour le président qui est le meilleur».
‘Elections de sang'
Dans la ville de Homs (centre), prise par le régime début mai, les membres de la sécurité sont déployés en force, les voitures sont fouillées minutieusement et autobus ou camions bloquent des rues pour prévenir d'éventuels attentats.
«Nous votons pour montrer au monde entier que c'est le peuple qui choisit son chef», affirme Saleh Ali Mayyassa, 50 ans. Sur la centaine de personnes qui y ont voté, tous ont choisi Bachar al-Assad, pour un troisième mandat de 7 ans.
Dans Alep, la métropole du Nord divisée en secteurs pro et anti-régime, il y avait aussi une grande affluence, selon la télévision d'Etat. «Nous espérons que cette journée s'écoulera sans victimes», a dit le gouverneur Wahid Akkad.
Plus de 15 millions de Syriens sont appelés aux urnes et le vote supervisé par des observateurs iraniens, russes et même nord-coréens, devra s'achever à 16H00 GMT. Il pourra être prolongé si besoin alors qu'aucune indication n'a été donnée sur la date des résultats.
Le régime contrôle 40% du territoire, selon le géographe spécialiste de la Syrie Fabrice Balanche.
Alors que les combats et bombardements continuent de faire rage, avec des raids près de Damas, à Alep et à Idleb (nord-ouest), les insurgés, l'opposition et leurs alliés arabes et occidentaux assistent incrédules au maintien au pouvoir de M. Assad.
«Parallèlement aux élections de sang, les forces d'Assad bombardent violemment Daraya avec des barils d'explosifs», a indiqué Mohannad, un militant de cette localité proche de Damas, dans un communiqué.
«Assad tente de se redonner une légitimité et d'atténuer son image de criminel de guerre. Les Syriens ne le haïront que davantage», ont affirmé les comités de coordination locales, réseau de militants sur le terrain.
‘Mise en scène'
A la tête d'une armée restée soudée autour du régime malgré les défections, M. Assad est aussi fort des soutiens russe et iranien, ses principaux alliés, et de l'aide précieuse des combattants aguerris du Hezbollah libanais et de supplétifs syriens et étrangers.
C'est avec leur aide qu'il a réussi des avancées ces derniers mois face aux rebelles.
En théorie, il s'agit de la première élection en Syrie depuis un demi-siècle, Bachar al-Assad et avant lui son père Hafez ayant été désignés par référendum, mais elle est organisée en vertu d'une loi excluant de facto toute candidature dissidente. Le clan Assad dirige le pays d'une main de fer depuis plus de 40 ans.
Pour Noah Bonsey, de l'International Crisis Group (ICG), la présidentielle «ne changera pas la donne» si ce n'est de faire perdurer le conflit. «Cette mise en scène n'influera guère sur les positions» des protagonistes.
Le conflit a débuté en mars 2011 par une contestation pacifique dans le sillage du Printemps arabe. Violemment réprimée, elle s'est transformée en une révolte avant de devenir une guerre complexe avec également des combats entre rebelles et jihadistes.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.