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GB / UE: To be or not to be in
Publié dans L'opinion le 29 - 05 - 2015

Réélu confortablement à la tête du Royaume-Uni, le Premier ministre est parti sur le continent pour tenter de convaincre ses alliés de réformer en profondeur l'Union européenne. Hier jeudi, il était à Paris, l'un des deux pôles stratégiques avec Berlin, pour rencontrer François Hollande qu'il devra convaincre habilement. Habituellement consensuel, le président français avait fermé la porte aux demandes britanniques, jugées trop exigeantes et surtout contraires aux lois fondamentales de l'UE. "Nous souhaitons que la Grande-Bretagne reste dans l'Union européenne" a précisé Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères ce jeudi sur France Inter. "Mais autant nous disons oui à une amélioration de l'Union, autant nous ne pouvons pas être d'accord avec un démantèlement." Parmi les demandes, la fin de la libre circulation des personnes ou le rapatriement de certains pouvoirs à Londres. Inacceptable pour les européens.
Le Royaume-Uni doit-il rester membre de l'UE ?" : telle est la question à laquelle les Britanniques devront répondre, lors d'un référendum. Le vote, auquel il faudra répondre par "oui" ou par "non", se tiendra d'ici fin 2017, a annoncé jeudi 28 mai le gouvernement conservateur.
La formulation positive de la question place les europhiles dans le camp du "oui". Elle figure dans le projet de loi détaillant les modalités de la consultation, présenté au Parlement britannique jeudi, au lendemain de l'ouverture de la session parlementaire.
Un référendum "dangereux"
Ce référendum est l'une des principales promesses de campagne du Premier ministre, David Cameron, qui a remporté les législatives le 7 mai avec une courte majorité absolue. C'est "la première fois depuis quarante ans que le peuple britannique a son mot à dire sur notre place dans l'UE", a souligné une source proche de David Cameron. Le dernier et seul référendum sur la question de l'appartenance du Royaume-Uni au bloc européen remonte à 1975. L'électorat sera pratiquement le même que pour les élections législatives. Les membres de la chambre des Lords pourront voter. Par contre, les ressortissants de l'UE, autorisés à voter lors des élections locales, ne pourront pas s'exprimer.
Le référendum sur le maintien du Royaume-Uni dans l'Union européenne est "dangereux" et la France n'a aucune intention d'accéder à des demandes qui entraîneraient un "démembrement" du bloc communautaire, a déclaré jeudi Laurent Fabius.
Le Premier ministre britannique David Cameron est attendu jeudi soir pour un dîner à l'Elysée, dans le cadre d'une tournée des capitales européennes visant à sonder ses partenaires sur sa volonté de renégocier les traités, mal perçue à Paris et Berlin.
A quelques heures de cette visite, le ministre français des Affaires étrangères a rappelé que la France attendait de voir les propositions de David Cameron pour se prononcer mais voyait d'un mauvais oeil le référendum prévu.
"Il a lancé ce projet de référendum, c'est quelque chose de très risqué", a dit Laurent Fabius sur France Inter.
"Evidemment, la population britannique qui a été habituée à ce qu'on lui dise ‘l'Europe c'est une mauvaise chose, l'Europe c'est une mauvaise chose', le jour où elle va être consultée, il y a un risque qu'elle dise : ‘vous nous l'avez dit, l'Europe c'est une mauvaise chose", a-t-il ajouté.
"Ce débat peut être inopportun mais s'il permet à la Grande-Bretagne de dire si oui, vraiment, elle veut être en Europe, ça peut avoir un aspect bénéfique. Je trouve ce processus au total assez dangereux."


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