Trêve de plaisanterie, si on se rappelle bien, le groupe Raja avait effectué un stage de préparation de début de saison en Turquie. Les images qui provenaient se limitaient à l'arrivée de l'aéroport, shopping et piscine. Une condition physique à batterie faible, la charge ne tenait rien et ce fut apparent durant cette phase « aller ». Changement d'effectif joueurs, changement de staff technique, médical et même, à un moment donné, de président. Le Raja se cherchait et continu de le faire. Preuve, face à l'IRT, alors qu'à l'époque des Dolmy, Haddaoui et Fethi Jamal se sont les Oulad Derb Soltane qui passaient à la marque. Aujourd'hui, c'est l'inverse. Deux buts de retard (Sipovic et Hamoudane respectivement aux 16ème et 35ème minute), un zéro point qui se profil et des cœurs qui se brûlent, les Verts mondialistes ne méritent pas ce sort. Heureusement que dans ce monde du football, tout est jouable. Retour de situation et énergie plus chez les Hafidi, Erraki, Ossagona et Jahouh. Ce dernier à la Mitouali était certain de réaliser le péno (45ème). Dans un match ouvert avec néanmoins, un Benchikha qui serait ravi de « corriger » ce RCA où il n'a pas dépassé le ...trimestre. Les occasions de buts se succédaient. Preuve, l'auteur d'une 3ème place pratique un football complet et que les Verts, nonobstant, ce frein de décembre 2015, a des qualités et potentialités qui lui permettent de retrouver très prochainement sa vitesse de croisière. Sipovic en duel permanent avec Osagona. Boukhriss face à ses ex coéquipiers, Kachani de même, un pied gauche magique à Oussama Al Gharib. « Los Hercules » cédèrent mais fair-play qu'ils sont, ce partage des points, nous renvoient à conclure que : Oui, effectivement, Tanger ne perd pas le Nord, et c'est aux Verts de trouver la sortie d'un labyrinthe inutile.