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La Direction des Impôts dans l'air du temps : Omar Faraj, D.G. : «L'exigence du contribuable d'une qualité de service à la hauteur de ce qu'il paie est plus forte, à juste titre»
Publié dans L'opinion le 17 - 10 - 2016

Sujet d'actualité majeur, l'amélioration de la qualité des services fournis par les administrations aux usagers, vient d'être rehaussée, avec tous les facteurs négatifs, les carences et les injustices de celles-ci qui en font une exigence, au niveau de l'équité, de la responsabilité, de l'obligation et de l'éthique qui sont les siens, et qu'elle est loin d'atteindre, comme Sa Majesté le Roi le constate dans son discours de vendredi dernier devant le Parlement.
Ces facteurs négatifs, avec leur diversité et effets préjudiciables et ruineux pour le citoyen, l'entreprise et l'économie, subsistent fortement malgré toutes les réformes dont l'administration a pu faire l'objet. Sans doute que celles-ci n'ont pas pris en considération et à partie, comme il le fallait, la racine du mal qui plonge dans la mentalité des agents de l'administration et de ses responsables qui l'ont affectée d'une inefficacité et d'un handicap permanents.
Sortant du lot des administrations immergées depuis des lustres dans des espaces souterrains malsains, quelques entités ont démontré une saine prise de conscience et pris sur elles de focaliser leurs réformes et programmes sur l'amélioration de la qualité des services aux ,usagers dans une vision et un cadre durables.
Le témoignage en est fourni par la Direction générale des Impôts, qui a fait de ce chantier d'amélioration de ses relations avec les contribuables sont cheval de bataille. Son Directeur général, M. Omar Faraj, vient d'apporter un tel témoignage lors d'une conférence organisée par le Groupement Marocain de l'Association Fiscale Internationale (IFA Maroc), le 12 octobre 2016, à Casablanca, «l'amélioration de la qualité de service aux contribuables».
La vision et les actions entreprises par la DGI dans ce cadre s'inscrivent dans l'espace et la voie tracés par le discours royal, comme le lecteur pourrait le constater. En effet, le DG des Impôts consent que les contribuables ont «des exigences de qualité de service, de respect de leurs droits et d'équité et c'est très légitime». Il souligne que «l'exigence du contribuable d'une qualité de service à la hauteur de ce qu'il paie, en l'occurrence, directement à la Direction Générale des Impôts, est plus forte, à juste titre».
M. Faraj reconnaît qu'une étude menée en interne a démontré qu'une bonne partie des réclamations (faites par dizaine de milliers à la DGI NDLR) est due à des erreurs répétitives de l'Administration. «Nous sommes donc en train d'analyser tous les types d'erreurs et les corriger, pour éradiquer à la base certaines catégories de réclamations», dit-il. «Je crois qu'en chef d'entreprise, un citoyen, a bien mieux à faire que de venir perdre son temps dans les couloirs de l'Administration. Un temps précieux qu'il peut investir pour développer ses affaires, ajoute-t-il.
Il concède que «la marge d'interprétation (des textes réglementaires sur les impôts) des agents de l'Administration fiscale doit être limitée au minimum et quand, par nécessité, un effort d'interprétation s'impose, le principe est de toujours faire l'interprétation la plus favorable au profit du contribuable.
Il constate que «le dialogue, la concertation et le partenariat autour de la fiscalité sont d'une nécessité certaine, sur le plan opérationnel et institutionnel, pour aller de l'avant et prendre de bonnes décisions en l'objet. Avec les uns et les autres, la DGI a jeté des ponts et des passerelles car elle ne veut pas faire cavalier seul. Au contraire, elle veut élargir le champ du débat avec les experts, les professionnels et l'ensemble des intervenants comme elle le fait aujourd'hui avec vous au sein de votre association. C'est du débat que jaillit la lumière et non par nos cogitations solitaires de bureau».
M. Faraj annonce l'engagement des la Direction Générale des Impôts à dématérialiser la quasi-totalité de ses services et qu'elle poursuivra d'autres chantiers de réformes. «Parler d'une Administration numérique n'est pas un gadget technologique ; c'est un choix stratégique qui implique un changement radical dans notre façon de comprendre les besoins de nos clients et d'interagir avec eux. C'est un vrai changement de paradigme».


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