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Le PPS affirme n'adhérer qu'aux mouvements sociaux et politiques organisés et responsables
Publié dans MAP le 17 - 02 - 2011

Le Parti du Progrès et du Socialisme (PPS) a affirmé qu'il ne peut adhérer qu'aux mouvements sociaux et politiques organisés, responsables et qui s'appuient sur les outils et mécanismes de la lutte démocratique pacifique de l'intérieur des institutions.
"Fidèle à ses principes, à sa ligne politique en matière de lutte démocratique et à ses valeurs progressistes authentiques, le PPS ne peut adhérer qu'aux mouvements politiques et sociaux organisés, responsables et tendant à réaliser la justice sociale", souligne jeudi le bureau politique du parti, dans un communiqué rendu public au terme de sa réunion hebdomadaire tenue en début de semaine.
Tout en s'appuyant "sur les outils et mécanismes de la lutte démocratique pacifique de l'intérieur des institutions, bannissant l'anarchie et préservant la stabilité nécessaire à la concrétisation du progrès", ajoute-t-on de même source, ces mouvements se doivent de "donner un nouvel élan à la dynamique de réforme enclenchée à la fin des années 1990 et des acquis accumulés par notre pays".
Lesdits mouvements devront "mettre un terme aux manifestations de régressions et de déviations quant à l'orientation dans laquelle s'est engagée notre pays depuis le gouvernement de l'alternance consensuelle, lui épargner les risques de la tendance systématique de certaines parties à vider la solution médiane historique de sa substance démocratique et progressiste, ainsi que consacrer encore la fédération constructive et fructueuse des forces vives autour de l'institution monarchique et du projet national moderniste", poursuit le communiqué.
La conjoncture nationale et le contexte régional et international exigent, plus que jamais, de faire montre de "courage politique et d'un haut degré d'appartenance nationale" et d'avoir présent à l'esprit "les défis que le Maroc doit relever, à leur tête le raffermissement de l'intégrité territoriale et le succès de l'initiative d'autonomie des provinces du sud", a fait remarquer le bureau politique.
Le PPS insiste sur le caractère prioritaire de la question de l'intégrité territoriale et la nécessité d'en garantir la victoire à travers la cimentation et l'immunisation du front intérieur en amorçant une nouvelle génération de réformes constitutionnelles, politiques, économiques, sociales et culturelles, estimant que ces réformes sont à même de "renforcer la position de notre pays aux yeux de la communauté internationale et de ses principaux partenaires et face aux ennemis et adversaires de l'intégrité territoriale".
Pour ce faire, souligne le communiqué, il serait judicieux de "donner une nouvelle impulsion au processus d'édification démocratique fondée sur un Etat fort de ses institutions démocratiques, de sa bonne gouvernance, de son développement économique, de sa justice sociale et du respect des droits humains".
Cette conjoncture critique nécessite de lancer d'urgence des initiatives politiques fortes, audacieuses et porteuses de signaux clairs quant à la transformation du contenu de la nouvelle génération de réformes en un agenda bien ficelé, mesures concrètes et démarches précises qui auront des répercussions positives sur la vie politique et institutionnelle et la vie quotidienne des citoyens et donneront des gages pour l'avenir.
Au plan constitutionnel, considère le PPS, les nouvelles réformes doivent porter sur un rééquilibrage des pouvoirs, préservant à l'institution monarchique, garante de l'Imarat Al Mouminine, son rôle d'orientation, d'arbitrage et de veiller sur la souveraineté et l'unité nationales, les grandes orientations du pays et les fondamentaux de la voie démocratique.
Elles sont appelées à consolider les prérogatives de l'Exécutif en matière de gestion des politiques publiques, sur la base d'une véritable séparation des pouvoirs, à élargir les compétences du pouvoir législatif et à consacrer l'indépendance de la Justice, tout en inscrivant à la Constitution les acquis dans le domaine des droits de l'Homme et de la question amazigh, détaille le communiqué.
Pour le PPS, le succès du défi de la démocratie, de la liberté, du progrès et de la justice sociale interpelle, au premier chef, les forces nationales et progressistes que représentent les partis de la Koutla démocratique et les formations de gauche appelées à davantage de conjugaison des efforts, à des révisions internes et à l'entame sans tarder de la formation d'un front national et progressiste soudé, capable de modifier les rapports de force et d'œuvrer à faire entendre les demandes de réforme et de démocratie, pour une réponse sérieuse à l'agenda national de réforme et de changement, en tant que référentiel de base de toute approche réformatrice nationale indépendante et débarrassée de toute ingérence extérieure tendancieuse.
Les réformes réclamées par la PPS aux plans économique et social sont de nature à donner un nouveau souffle aux réalisations de la dernière décennie et constituent, par là-même, "un prélude essentiel à un traitement radical à la question du développement économique, par le biais d'une politique globale et intégrée, réunissant les conditions de rencontre et de complémentarité entre les différentes stratégies sectorielles".
S'agissant du champ politique et partisan national, le bureau politique a appelé à "la correction des déviations et des tares apparues ces dernières années et à des réforme profondes épargnant au pays la reproduction des périls d'expériences piètres et misérables d'une pratique partisane hégémoniste", ce qui garantira le développement d'une expérience constructive démocratique et la réhabilitation et la crédibilisation des instances élues et des formations politiques.
Au cours de la dernière période, relève le communiqué, le pays a démontré qu'il est capable de relever les grands défis et à en sortir plus démocratique, plus fort et plus développé, à la faveur d'initiatives audacieuses et renouvelées et des acquis accumulés au cours des dernières années et en adoptant une feuille de route claire pour la mise en œuvre des réforme susceptibles de préserver et promouvoir la démocratie, tout en faisant preuve de suffisamment de vigilance afin de faire en sorte que de forces politiques aventureuses, irresponsables et sans horizons et les courants rétrogrades n'hypothèquent les réalisations et acquis.
Ces réformes doivent permettre l'élargissement de l'espace de la démocratie et du champ des libertés publiques, individuelles et collectives, dont les libertés d'opinion et d'expression qui ont franchi d'importantes étapes au Maroc et qui ont grandement besoin d'être développées, conclut le communiqué.


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