Diplomatie : Le nouveau ministre allemand salue le partenariat maroco-allemand    Christophe Lecourtier : « La refondation franco-marocaine repose sur un élan humain et une vision partagée »    TGCC accélère son ancrage régional avec une hausse de capital de 2,5 MMDH    Signature d'un protocole d'accord entre le Maroc et l'OMPI pour la protection juridique du patrimoine culturel marocain    Semi‐conducteurs au Maroc : Un marché en plein boom dans la région MENA    USA: Entrée en vigueur le 1er août des nouveaux tarifs douaniers    Privé éducatif : Vers une intégration renforcée des publics vulnérables    L'UM6SS hôte de la finale du challenge « Ma Thèse en 180 secondes »    Les Espagnols considèrent le Maroc comme la principale menace extérieure en 2025    Aéroport Mohammed V: Inicio de las obras de la nueva terminal (ONDA)    Wimbledon : les gains des joueurs ont progressé plus vite que l'inflation    Liberté d'expression : le gouvernement adopte un nouveau projet de loi sur le statut des journalistes    Edito. Influence fiscale    Environnement : lancement à Windhoek d'une initiative sur les services climatiques et l'alerte précoce en Afrique    Jazzablanca 2025 : une 18e édition vibrante, entre icônes planétaires et souffle marocain    Nostalgia Lovers : quand les tubes d'hier rallument les feux d'aujourd'hui    Rozalla : "«Everybody's Free» a pris son envol et, 34 ans plus tard, elle continue de vivre" :    Record de l'année sur 10.000 m : Biniam Mehary brille au sommet mondial    Gabon. Brice Oligui Nguema lance son parti « l'Union Démocratique des Bâtisseurs »    Le Premier ministre malaisien : les BRICS, un espoir pour un ordre mondial plus juste pour le Sud global    AES : Bamako accueille le 2ème sommet en décembre    Energie. La plus grande centrale hydroélectrique d'Afrique bientôt inaugurée    Mali. Le chef de l'Etat aura un mandat de 5 ans renouvelables sans élections    Benkirane : le faux guide    Nostalgia Lovers 2025 : Trois jours de fièvre rétro et un succès éclatant à Casablanca    Angélique Kidjo, première diva africaine à briller sur le Walk of Fame    Jazzablanca 2025 Black Eyed Peas, Caravan Palace et Nubya Garcia enflamment la scène    Canaries : la présence du Front Polisario à la conférence du Parti populaire espagnol critiquée par les victimes du terrorisme    Abdelilah Benkirane appelle le Polisario à revenir au Maroc et critique le soutien de l'Iran    Pas encore prolongé, pas assez utilisé : l'énigme Brahim Diaz au Real    Aïta mon amour à Jazzablanca 2025 : «Les Marocains sont de grands fêtards !» [Interview]    Billetterie Réinventée : Place à la 3D    Bank of Africa UK doublement primée aux Business Chamber Awards    Les prévisions du lundi 7 juillet    Rabat: Lancement de la 16è édition de l'Université d'été en faveur des jeunes MRE    Economie sociale en Afrique : La Fondation OCP réaffirme son engagement    Le président comorien met en avant le partenariat stratégique entre son pays et le Maroc    Paiement multicanal : M2T lance son offre «Chaabi Payment»    Maroc : Un événement parallèle au Forum mondial de sociologie consacré à la Palestine    Nouveau terminal de l'aéroport Mohammed V : Lancement des travaux de terrassement    Yassine Bounou vers un départ d'Arabie Saoudite    L'AS ROME FAIT UNE OFFRE POUR NEIL EL AYNAOUI    El Partido Popular de España reafirma su postura sobre el Sáhara Occidental en su congreso    El 5o Foro Mundial de Sociología se inaugura en Marruecos    Jazzablanca 2025 : Seu Jorge, samba de feu et nuit électrisée    Mondial des clubs : Le PSG dans le carré d'as, Achraf Hakimi passeur décisif    Le Maroc mise sur un million de touristes chinois d'ici 2030    Un acte de sabotage du réseau d'eau menace la fermeture de la piscine municipale de Meknès    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Rentrée scolaire: Des acquis à préserver et des réformes à poursuivre
Publié dans MAP le 28 - 01 - 2012


2012).

Par Abdellatif Touzani
A chaque rentrée, des interrogations surgissent sur les mesures prises, l'efficience des réformes entreprises et sur la qualité de l'enseignement dispensé, sachant que le système éducatif national vit depuis des années au rythme de réformes censées apporter du nouveau, sans arriver à convaincre tous les acteurs du secteur.
Aujourd'hui, le programme d'urgence rentre dans sa dernière phase. Le bilan des réalisations reste mitigé en dépit des efforts déployés et les avancées constatées dans beaucoup de domaines, il reste encore du chemin à parcourir.
L'année scolaire 2011-2012, qui débutera effectivement demain jeudi, ne déroge pas à la règle et s'annonce chargée en perspectives et en défis à relever.
+L'Education-Formation, un enjeu majeur pour le développement du pays+
Le secteur a été solennellement érigé en deuxième priorité nationale après l'intégrité territoriale. Dès lors, les autorités publiques ont engagé une profonde réflexion sur la réforme du système éducatif.
Pour ce faire, un Programme d'urgence 2009-2012 a été élaboré qui s'insère dans une vision futuriste constructive, tout en insistant sur la continuité en se référant à la charte nationale d'éducation et de formation pour insuffler un nouveau souffle à la réforme de notre système d'éducation et de formation.
"L'idée du programme est d'amener et même obliger les enfants à se rendre à l'école, faire en sorte qu'ils y soient bien encadrés et qu'ils aient toutes les chances d'y réussir quelque soit leur milieu social", rassure la secrétaire d'Etat chargée de l'enseignement scolaire, Mme Latifa Labida, lors d'une conférence de presse, mardi, consacrée à la présentation du bilan d'étape du programme d'urgence et des données sur l'actuelle rentrée scolaire.
" C'est un double défi parce qu'il y a d'un côté le problème des enfants qui vont à l'école, mais qui l'abandonnent par la suite pour plusieurs raisons", explique-t-elle.
+ L'abandon et la déperdition scolaires, deux fléaux à combattre+
Le secrétaire général adjoint de la fédération national du personnel de l'enseignement (UNTM), M. Mohamed Attache, avance un chiffre de 400.000 élèves qui désertent les cours chaque année. "Malgré le programme d'urgence, rien n'a changé", déplore-t-il, dans une déclaration à la MAP.
Et puis autre problème, celui cette fois de la déperdition scolaire, faute d'établissements scolaires ou de moyens. C'est le combat du ministère de l'éducation nationale.
Pour faire face à ce fléau, Mme Labida souligne la création cette année de 499 établissements scolaires, l'extension de 4820 autres et la création de 142 internats, outre le raccordement des structures aux réseaux de l'eau potable et d'électricité.
Autre raison de fierté pour Mme Labida, l'initiative royale "un million de cartables" dont le nombre de bénéficiaires a passé de 1, 273 million en 2008-2009 à plus de 4 millions pour cette rentrée.
Mme Laabida vante aussi le programme d'aide directe aux familles démunies baptisé "Tayssir". Ce programme profite actuellement à 609.000 élèves formant 88.000 familles, contre 47.000 familles comprenant 363.000 élèves en 2008-2009.
Et pour atteindre les objectifs tracés, quelques axes ont été retenus dont celui visant à rendre l'école obligatoire jusqu'à l'âge de 15 ans. En terme d'indicateurs, il s'agit précisément d'atteindre en 2012 des taux de scolarisation de 95 pc au primaire au niveau de chaque commune, de 90 pc au collégial, et d'atteindre en 2015 un taux de scolarisation de 100 pc au préscolaire.
"C'est loin d'être appliqué surtout en milieu rural", rétorque M. Attache, en raison du manque d'infrastructures et des conditions matérielles des familles. Pour que ce ne soit plus le cas, des écoles vont être construites et des enseignants vont être recrutés. Et c'est précisément le sens d'un autre axe retenu à savoir faire en sorte que les lycées et les universités soient plus attractifs qu'ils aient davantage d'offres à proposer, en un mot, encourager l'excellence. Autre axe également retenu: L'idée est d'améliorer la gestion des ressources humaines. En dépit des importantes enveloppes budgétaires mobilisées, les résultats sont en deçà des attentes, estime M. Attache, insistant particulièrement sur le suivi sur place de la mise en Œuvre du programme notamment au niveau des académies et sur le recrutement de davantage d'enseignants pour combler le déficit.
L'opération de ce programme d'action a permis de mettre en place un portefeuille de 27 projets structurés autour de quatre pôles (généralisation, pédagogie, gouvernance et ressources humaines).


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.