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Il n'y a pas de culture de dopage dans le football (responsable FIFA)
Publié dans MAP le 07 - 05 - 2010

Le Belge Michel D'Hooge, membre du comité exécutif et président de la commission médicale de la Fédération internationale de football (FIFA), a assuré qu'"il n'y a pas de culture de dopage dans le football".
"Je n'ose pas dire qu'il n'ya pas de dopage dans le football. Nous comptons 260 millions d'affiliés. Donc, il serait inadmissible de dire qu'il n'y en a aucun qui pourrait se doper. Mais, à mon avis, il n'y a pas de culture de dopage dans le football", a indiqué M. D'Hooge à la MAP, en marge d'une table ronde sur le dopage et le sport, organisée jeudi à Rabat.
"La FIFA veut avoir un football sans dopage, car c'est un fléau qui va à l'encontre de l'éthique du sport, de l'intégrité de nos compétitions et de la santé de nos athlètes", a affirmé M. D'Hooge, également président d'honneur de l'Union Belge de football et président du FC Bruges.
Afin d'atteindre cet objectif, "nous effectuons annuellement entre 30.000 et 35.000 contrôles antidopage sur un total de 150.000 effectués dans le monde, soit le majorité des contrôles au niveau international", a-t-il fait observer, ajoutant que les résultats sont "excellents", à savoir "un pourcentage positif en dessous de 0,3 pc".
Afin de mettre en relief les efforts de la FIFA en matière de lutte contre ce fléau, M. D'Hooge a détaillé les mesures prises avant et durant la Coupe du Monde 2010, prévue en Afrique du Sud (11 juin-11 juillet) et visant à faire de cette grand-messe du football mondial un "événement sain".
"A l'occasion de la Coupe du monde, j'ai réuni les 32 médecins des équipes qualifiées pour leur expliquer la stratégie antidopage envisagée et avoir leur appui pour l'organisation d'un Mondial sans dopage à l'instar des précédentes éditions en France (1998), au Japon et Corée (organisation commune en 2002) et en Allemagne (2006)", a rappelé le responsable de la FIFA, précisant qu'"à l'issue de cette réunion, les médecins des équipes nationales sont priés de signer un mémorandum où ils affirment leur soutien à la stratégie de la FIFA".
Le deuxième volet de cette stratégie, qui intervient pendant la phase finale du Mondial, consiste en des visites programmées, pendant les entraînements aux 32 équipes qualifiées en vu d'effectuer un contrôle urinaire et sanguin sur 8 joueurs par sélection, ce qui totalise 256 contrôles, a-t-il poursuivi.
"En plus, lors de chacun des 64 matches programmés, nous choisirons via un tirage au sort, comme par le passé, quatre joueurs (deux par équipe) ce qui donne encore 256 contrôles ", a-t-il dit, soulignant que "cela fait un total de 512 contrôles antidopage, seulement au niveau de la coupe du monde".
Cette table ronde, organisée sous le thème "Dopage et sport, font-ils bon ménage?" par l'Institut des Hautes Etudes de Management (HEM) à Rabat, a réuni des spécialistes, des responsables sportifs et des représentants d'institutions de lutte contre le dopage, qui ont essayé de diagnostiquer ce phénomène, d'en déterminer les vrais dangers aussi bien pour les sportifs que pour les valeurs du sport et d'examiner les moyens efficaces de lutter contre ce fléau.
Ainsi, certains intervenants ont estimé que si l'industrie des produits dopants est florissante, c'est qu'il y a une clientèle derrière, relevant le "laxisme" de certaines Fédérations à l'égard des mesures de lutte contre le dopage, comme c'est le cas de la Fédération américaine de baseball.
Le fait de trop évoquer le dopage peut donner un effet contraire dans la mesure où il constituerait une sorte de "publicité" pour ce fléau, affirment d'autres conférenciers, tout en insistant sur le fait que la multiplication des contrôles n'est pas la solution pour lutter contre ce fléau, dont la plus grande part de responsabilité, selon eux, est attribuée aux laboratoires.
Enfin, pour d'autres intervenants, il y a des disciplines où prévaut la culture de dopage et d'autres qui sont épargnées par cette pratique. Les partisans de cette thèse citent l'exemple des JO-2004 d'Athènes, où 27 cas de dopage ont été détectés dans les sports individuels, alors qu'aucun contrôle positif n'a été enregistré dans les sports collectifs.


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