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Les coupeurs de cheveux en quatre
Publié dans Maroc Diplomatique le 26 - 02 - 2016

Une certaine agitation s'est emparée – ce n'est pas nouveau – du pouvoir algérien et de la presse « voix de son maître » qui lui emboîte le pas à la faveur de la célébration du 27ème anniversaire de l'Union du Maghreb Arabe à Marrakech. Etrange et inexplicable, cette agitation qui relève du pathos a constitué aussi l'occasion pour vomir leur haine contre le Maroc, encore une fois sans raison aucune. Spécieuse aussi la mise en cause gratuite par la même presse algérienne qui, non contente de faire dans la calomnie, s'en prend à notre pays parce qu'il a « fait peu de cas de la lettre de félicitations que le président Abdelaziz Bouteflika a adressée au Roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de l'UMA » ! C'est à proprement parler ce vieux dicton populaire bien de chez nous : « Drabni wa bka, sbaqni wa chka » ( Il m'a tapé et pleuré, puis m'a devancé et s'est plaint).
Force nous est de constater, encore une fois, que la même rengaine est de nouveau déployée, l'anniversaire de la création de l'UMA lui servant de prétexte. Ainsi, et pour ne parler que du journal « Algérie Patriotique », son éditorialiste n'hésite pas à écrire : « Les autorités et les médias marocains ignorent superbement le message de fraternité du président Bouteflika au Roi du Maroc Mohammed VI ». Soit. Or, le commentateur ne s'en tient pas à ce constat posé sur le mode d'un regret, il ajoute aussitôt : « Dithyrambique, la missive du chef de l'Etat ( Bouteflika) à son homologue marocain n'en contient pas moins une réprimande, formulée dans un style diplomatique, sur le retard pris dans la construction de l'UMA » ! Et de s'interroger : « Cette remontrance a-t-elle incommodé le Makhzen qui a donné ordre à ses médias de ne pas relayer la lettre d'amitié du président algérien ? Cette éventualité n'est pas exclue. »ne certaine agitation s'est emparée – ce n'est pas nouveau – du pouvoir algérien et de la presse « voix de son maître » qui lui emboîte le pas à la faveur de la célébration du 27ème anniversaire de l'Union du Maghreb Arabe à Marrakech. Etrange et inexplicable, cette agitation qui relève du pathos a constitué aussi l'occasion pour vomir leur haine contre le Maroc, encore une fois sans raison aucune. Spécieuse aussi la mise en cause gratuite par la même presse algérienne qui, non contente de faire dans la calomnie, s'en prend à notre pays parce qu'il a « fait peu de cas de la lettre de félicitations que le président Abdelaziz Bouteflika a adressée au Roi Mohammed VI à l'occasion de l'anniversaire de l'UMA » ! C'est à proprement parler ce vieux dicton populaire bien de chez nous : « Drabni wa bka, sbaqni wa chka » ( Il m'a tapé et pleuré, puis m'a devancé et s'est plaint).
Nous sommes en plein délire du balancement contradictoire. Et le prétexte invoqué des prétendues entraves du Maroc à la construction du Maghreb, n'est que de la poudre aux yeux. La presse marocaine ne reçoit pas des ordres, de qui que ce soit, c'est une presse libre et indépendante, riche de ses titres et variétés. Elle n'est pas bâillonnée et n'obéit qu'à sa conscience. En vérité, dans leur hargneuse quête de chercher la petite bête au Maroc, nos confrères algériens, sans exception, échafaudent des scénarios dont le moins que l'on puisse dire est qu'ils sont, d'une part alambiqués et faux, et d'autre part cousus de fil blanc. Pis : ils prospèrent dans l'amalgame et le dénigrement, se mélangeant les pinceaux. On met dans le même panier la visite royale à Paris, la mission que le Souverain a confiée à Salaheddine Mezouar pour rencontrer son homologue américain, John Kerry à Washington, la visite de Christopher Ross dans la région, l'annonce de celle qu'effectuerait le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon dans la région, les blocages contre l'édification du Maghreb...Tout ça sur fond d'une antienne, devenue leitmotiv récurrent, de prétendues violations des droits de l'Homme au Sahara... et d'un tissu de mensonges inouï.
«Le Makhzen est loin d'accorder sa priorité aux appels du pied de Bouteflika, d'autant que les appels inattendus – lancés à partir d'Alger – à la réouverture des frontières fermées depuis 1994 n'ont eu aucun écho auprès des décideurs politiques qui n'y ont même pas répondu » ! Nous voilà interpellés : ainsi des appels du pied pour la réouverture des frontières ont-ils été lancés et le Maroc ne les aurait-il pas pris en compte ? Cet angélisme auquel le Maroc ne souscrit pas, ne participe-t-il pas d'une volonté rédhibitoire des dirigeants algériens de fourvoyer la communauté internationale avec ce langage ambivalent qui souffle le chaud et le froid ? Comment se fait-il alors qu'au moment même où le président Bouteflika en appelle à la réouverture des frontières terrestres avec le Maroc, son premier ministre Abdelmalek Sellal et son ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, prenant avec arrogance le contrepieds de ses propos, n'ont de cesse de crier sur tous les toits que « la question n'est pas à l'ordre du jour » ?
Le Maroc plaide pour une réouverture des frontières au nom de la fraternité des peuples marocain et algérien, sans « a priori » ni calculs. Il s'est constamment heurté au refus obstiné des dirigeants d'Alger qui, parfois, ont cru répondre d'un air moqueur, insultant la volonté de leur peuple, piétinant ses désirs profonds. Le Maroc fait montre de réalisme, pour dépasser les contingences politiciennes et briser les réticences au nom du Maghreb et de l'UMA, dont il est aussi plus que le cofondateur. Si la politique aveugle des responsables algériens empêche sa réalisation ou bloque sa marche vers le succès, inscrit pourtant sur son fronton un certain 17 février 1989 par ses pères fondateurs, c'est parce qu'après l'ère de Chadli Bendjedid , ils se sont évertués à combattre toute ouverture et à étouffer toutes aspirations du peuple algérien. Néanmoins, il convient de rappeler que la construction du Maghreb implique une certaine cohérence et, surtout, pose comme préalable l'entente sur le principe de respect de l'intégrité territoriale de chaque Etat membre. Ce qui ne semble guère constituer le souci majeur du gouvernement algérien, farouchement hostile à l'unité du Royaume du Maroc et qui s'acharne à la combattre depuis maintenant quarante et un an.
La presse algérienne, se faisant certainement l'écho des dirigeants algériens s'est lancée dans une campagne de pseudo-explications sur la prochaine visite de Ban Ki-moon, secrétaire général des Nations unies dans la région, croyant en découvrir et déceler « des craintes du Maroc » à cet égard. A telle enseigne que, allant vite en besogne, certains commentateurs ont cru faire le lien automatique avec la visite du Roi Mohammed VI à Paris et ses entretiens avec François Hollande le 17 février dernier, comme aussi avec le fait que Salaheddine Mézouar se soit déplacé à Washington pour s'entretenir avec le secrétaire d'Etat américain, John Kerry et Suzan Rice, Conseillère spéciale du président Obama...
Saupoudrées d'arguties et de commentaires fallacieux, les proses algériennes ne tiennent pas debout. Tout simplement parce qu'elles constituent des allégations. En quoi la visite annoncée de Ban Ki-moon gênerait-elle le Maroc ? Celui-ci ne s'est-il pas conformé aux résolutions du Conseil de sécurité qui, faut-il le rappeler, a entériné dès avril 2007 la négociation et la solution politique au conflit du Sahara, contenue dans le Plan d'autonomie élargie soumis par le Maroc et que la communauté mondiale soutient ? Le Maroc n'a-t-il pas, et ce depuis toujours, pris la décision de coopérer avec les Nations unies pour la mise en œuvre d'une solution politique négociée, alors que rien ne l'y force ?… A la limite, oserait-on dire, Ban Ki-moon est le secrétaire général des Nations unies, dont le mandat expire fin décembre prochain, soit dans neuf mois, et de ce fait en quoi pourrait-il inquiéter le Maroc ? En quoi surtout sa visite dans la région changerait-elle fondamentalement la donne alors qu'il est partant et que le « concours » pour sa succession est lancé depuis quelques mois déjà et les candidatures attendues ? Il est vrai cependant que dans quelques semaines, au mois d'avril notamment, le Conseil de sécurité de l'ONU sera comme d'habitude saisi de la question du Sahara, ensuite appelé à entériner le rapport du secrétaire général , lequel rapport – factuel – sera basé sur les conclusions de son envoyé personnel dans la région, Christopher Ross. Dans la foulée, sera adoptée la résolution qui prolongera la mission de la MINURSO au Sahara...
Or, jusque-là il n'y a pas de nouveauté sur le dossier et Christopher Ross ne peut guère se prévaloir d'avoir fait avancer en quoi que ce soit les négociations, conformément aux résolutions pertinentes du Conseil de sécurité pour la mise en œuvre d'une solution politique. Sauf à se prêter au jeu machiavélique des sirènes algériennes qui n'ont de cesse de réclamer un « référendum d'autodétermination » et d'accuser le Maroc d'être un « colonisateur du peuple sahraoui ». La solution est claire pour l'émissaire Ross comme aussi pour le secrétaire général Ban Ki-moon : l'ONU ne peut dire une chose et son contraire ensuite, au prétexte que le gouvernement algérien s'efforce d'édicter sa conduite à l'organisation internationale, à manipuler ses instances, à faire plier celles-ci à ses caprices et surtout à combattre l'unité nationale du Maroc...
Que Christopher Ross, et peut-être même Ban Ki-moon soient ralliés au jeu suicidaire du gouvernement algérien ne change rien à la réalité que le Sahara est une terre marocaine. Les Algériens eux-mêmes le savent et l'on affirmé, notamment le président Boumediene – par qui le conflit a été créé – et qui a proclamé lors du Sommet arabe de 1974, son soutien explicite à la marocanité du Sahara. Encore une fois, la mascarade doit cesser et, surtout, l'irascible amalgame dont procède toute la propagande algérienne contre le Maroc, fourvoyant les esprits, dévoyant la vérité, pêchant par une mesquinerie à toute épreuve. Une invitation est-elle lancée par des partis marocains à leurs homologues algériens pour participer à un forum à Marrakech en avril, portant sur le Maghreb et le Sahara ? Elle devient aussitôt pour le pouvoir algérien et sa presse « voix de son maître » une « manœuvre marocaine pour piéger les partis algériens » !!! Et lorsque le secrétaire général du FLN algérien, Ammar Saadani rappelle solennellement que le « Sahara est marocain », c'est la foudre qui lui tombe sur la tête...Pour rappel, son propos sera relayé par le général Nezzar qu'on ne peut – tant s'en faut – soupçonner pourtant de sympathie pour le Maroc !
Sur le qui-vive nos amis de la presse algérienne ? Ignorants invétérés de la réalité historique, bornés à ce point, fourvoyeurs et coupeurs de cheveux en quatre....


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