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Fixation et obsession d'un Tebboune qui cultive le mensonge d'Etat
Publié dans Maroc Diplomatique le 01 - 06 - 2025

Nasser Bourita rencontre-t-il son homologue slovène, et obtient-il la reconnaissance du Plan d'autonomie ? Voilà que, dans ses pas, le président Tebboune en personne fait le déplacement et propose à la Slovénie un pactole mirobolant pour contrer le Maroc ! L'Equateur annonce se rallier à la reconnaissance de la souveraineté du Maroc sur son territoire ? Il provoque également la surprenante décision d'Alger d'aller monnayer – dollars sonnants et trébuchants – son annulation par Quito...En vain !
L'annonce officielle ce dimanche 1er juin par la Grande Bretagne de son soutien au plan d'autonomie a étrillé, c'est le moins que l'on puisse dire, l'Algérie qui refuse sa responsabilité dans ce conflit de plus de cinquante ans et dans lequel elle est plus qu'impliquée, plus que concernée puisqu'elle est au cœur du problème....
Comme dans une course folle, le gouvernement algérien peine à rattraper le Maroc, et s'enlise de plus en plus dans un tissu de mensonges.
La machine de dénis
La machine de guerre propagandiste du gouvernement algérien ne s'essouffle décidément jamais. A ses commandes, disons à sa tête un président lui-même qui y croit et s'en convainc avec une propension qui dépasse la mythomanie. Premier mensonge : l'Algérie a été le tout premier pays à reconnaître en 1777 la jeune République des Etats-Unis.
Voyons donc ! L'Algérie en tant qu'Etat constitué existerait donc, déjà, à cette époque ? N'était-elle pas seulement une petite province occupée par les Ottomans, ces Turcs débarqués des siècles auparavant pour la coloniser, la façonner, inventer jusqu'à son langage ? Deuxième gros mensonge : Tebboune raconte à qui veut bien l'entendre que pendant la guerre de libération de 1954-1962 contre la France, celle-ci aurait provoqué plus de 5 Millions de morts, de chouhada ! Un argument fallacieux avancé à tout bout de champ, qui a valu en son temps aux dirigeants algériens une réflexion cinglante du Roi Hassan II, en même temps que de nombreux historiens et autres démographes précisant que dans les années cinquante la population algérienne n'était pas si nombreuse et que les martyres de la guerre ne dépassaient guère les cent mille...
L'Espagne n'a jamais voulu confier le Sahara à l'Algérie
Abdelmajid Tebboune n'avait que 9 ans lorsque la guerre de Libération était déclenchée...et il n'a aucun mérite à s'en prévaloir. Les leaders authentiques de la Révolution algérienne – qui ont tous ou presque vécu au Maroc – ont été liquidés par Boumediene, héraut sanguinaire et modèle archaïque de Tebboune -Le même Tebboune, tout à sa propension maladive à maquiller la ou les réalités, nous dit que le gouvernement espagnol du général Franco avait proposé en 1963 à l'Algérie de reprendre le Sahara marocain ( dit espagnol à l'époque) et que son gouvernement présidé alors par Ahmed Ben Bella – né à Marrakech – aurait décliné l'offre...Terrible fantasmagorie, cher Président Tebboune.
En 1963, je le répète de nouveau, Feu Hassan II était engagé dans le combat de libération du Sahara marocain et, à cette même année 1963, il avait rencontré lors d'un Sommet célèbre le général Franco à l'aéroport de Barajas...Le Roi du Maroc, conscient déjà du criminel jeu de nos voisins de l'est et de leurs ambitions expansionnistes, pressait le général Franco à engager le processus de libération de notre Sahara.
L'Algérie qui n'avait pas encore ou à peine un an d'existence, plongée dans une crise politique grave, dans une lutte fratricide pour le pouvoir entre ses leaders, pouvait-elle encore prétendre afficher des ambitions territoriales sur des terres marocaines, alors qu'elle venait d'essuyer un échec cuisant après s'être attaquée en octobre 1963 à des provinces comme Hassi Beida, Colomb Bechar et Figuig.
Dix morts innocents – pris par surprise – au sein des Forces Armées Royales n'avaient pas laissé indifférent le Roi Hassan II. Il avait furieusement réagi et donné ordre aux FAR de repousser les troupes algériennes de l'ALN. Cette contre-attaque marocaine est jusqu'à aujourd'hui interprétée paradoxalement comme une « agression marocaine », les propagandistes d'Alger – y compris Tebboune – évoquant une Hogra du Maroc...
La haine du Maroc pour cimenter l'inconcevable adhésion algérienne
Elle continue d'alimenter la haine qu'un connétable en perte de vitesse, appelé Saïd Chengriha, un Toufik Meddine, toute sa vie vouée à détester et combattre le Maroc, un général Nezzar hypocrite et autres soudards ne cessent de nourrir comme un leitmotiv au sein du peuple algérien, désormais acquis à de tels fantasmes. Or, la vérité toute simple est que c'est Ben Bella, avec à ses côtés l'ambitieux Boumediene à la veine dictatoriale, à couteaux tirés d'ailleurs avec ce dernier, qui avait lancé la guerre contre le Maroc.
Peu au fait de ces péripéties historiques et dignes d'un personnage de Shakespeare, Iago dans Othello, le président Tebboune, entre ses délires sur la puissance de son pays comme le deuxième dans le monde à produire l'électricité après les Etats-Unis, à avoir le plus important PIB en Afrique, à avoir réussi à faire entrer la Chine au Conseil de sécurité de l'ONU alors qu'elle en était l'un des membres fondateurs dès 1945...à nous édifier quotidiennement de ses calembredaines, ne se fatigue pas, jamais de mentir à son peuple. Il est à la fois le pourfendeur et maquilleur de l'Histoire et le prophète du bonheur de ce même peuple, égaré voire même perdu.
Histoire et mémoire
Certes, comme toutes les dictatures, et Dieu sait que l'Histoire de l'humanité en compte à tire-larigot, celle de l'Algérie se fabrique au détriment d'une triste réalité : l'inexistence d'une mémoire, et le point de départ de celle-ci commence en 1962 lorsque le général de Gaulle – non sans mépris et avec une condescendance inouïe – a estimé nécessaire de créer un Etat autrefois composé comme il le dit de tribus hétérogènes, de wisigoths, de Romains, de Turcs, d'andalous, de syriens, d'arabes et de berbères hétérogènes venues de nulle part pour composer et constituer une population et non un peuple au sens anthropologique, autrement dit avec des caractéristiques transgressives. Le postulat d'une nation algérienne homogène – même composée – n'a jamais existé et, la comparaison avec le Royaume du Maroc dont au moins la stabilité et la pérennité de quatorze siècles renforcent envie et jalousie, creuse depuis des décennies un fossé sidéral entre nos deux pays.
La Palestine
En 1974, au Sommet de la Ligue arabe organisé à Rabat, les vingt-et-un délégués, sous la conduite pertinente du Roi Hassan, ont adopté la Résolution faisant de l'OLP ( L'Organisation de Libération de la Palestine) le seul mouvement qui représentait le peuple palestinien et de Yasser Arafat son chef et leader.
Là encore, M. Tebboune qui n'avait que 29 ans à cette époque et rien compris au contexte géopolitique du Moyen Orient, semble radoter et nous conduire dans ses palinodies et ses versatilités. Ce n'est pas nier de notre part le soutien précieux que le peuple algérien apportait au peuple palestinien, mais la réalité historique, quelles qu'en soient les interprétations d'Alger, demeure que le Roi Hassan II – et à présent dans son sillage le Roi Mohammed VI – sont indéniablement au premier plan du combat pour une Palestine indépendante, la liberté et le progrès de son peuple.
Le mirage africain
En moins de vingt ans, ce que d'aucuns – y compris en Algérie même – considéraient des années durant comme un succès de la diplomatie algérienne en Afrique, a été battu en brèches par les succès indéniables du Royaume du Maroc caractérisés par des percées continues.
Jusqu'à nouvel ordre, et de toute l'histoire récente, nous n'avons jamais vu, ni appris qu'un chef d'Etat algérien, de Boumediene à Tebboune, s'est rendu en visite dans un Etat africain. A titre d'une simple comparaison, le Roi Mohammed VI a effectué en moins de quinze ans – de l'an 2000 à 2015 – plus de 50 voyages dans le continent dans différents pays et rencontré la grande majorité de leurs dirigeants. Mieux : il était encore Prince Héritier dans les années quatre-vingt lorsque son défunt père l'envoyait dans diverses missions en Afrique, si bien qu'il a nourri depuis lors une passion réelle pour l'Afrique et son peuple.
L'engagement en Afrique et pour ses peuples n'a jamais constitué chez lui un vain mot, ou un slogan. Au premier Sommet Europe-Afrique organisé en avril 2000 au Caire, il a été le tout premier à annuler la dette des pays africains à l'égard du Maroc, donnant ainsi l'exemple d'une solidarité effective. Aujourd'hui, sur les 53 Etats qui composent l'Afrique, l'écrasante majorité reconnaît la marocanité du Sahara, exceptés l'Afrique du Sud et quelques satellites biberonnés par Alger...
Le faux-nez de Tebboune
A l'inverse, le gouvernement algérien s'acharne dans des campagnes mensongères qui dépassent l'entendement et raconte à qui veut l'entendre que le projet de gazoduc Nigéria-Maroc – regroupant dès le départ pas moins de treize pays – serait voué à l'échec, à l'image de la débandade que celui dont Tebboune s'est prévalu jusqu'ici a connue.
Le plus grave dans cette énumération qui frise un total échec de vision, illustre amertume et arrogance en même temps, je veux dire le faux nez de Tebboune – au sens propre et figuré – c'est la tentative désespérée de soudoyer les Etats, notamment le gouvernement de Donald Trump où, sans vergogne, un certain ambassadeur algérien à Washington du nom de Sabri Boukadoum, propose sans vergogne « toutes les richesses du sous-sol, les terres rares, les gaz et pétrole du peuple algérien en contrepartie du retrait du soutien américain à la marocanité du Sahara ».
Au jour d'aujourd'hui, c'est-à-dire en ce début du mois de juin, le pouvoir algérien et ses propagandistes se regardent dans un miroir déformé : l'Angleterre socialiste vient de leur assigner un coup fatal en adoptant, en entérinant officiellement le Plan marocain d'autonomie au Sahara, dont Tebboune – encore un mensonge désespéré – ne cesse d'affirmer qu'il est une recommandation soufflée par la France !
A présent que l'Histoire rattrape le pouvoir militaire algérien, celui-ci semble s'enfoncer dans le reniement de sa responsabilité et continue de mentir à son propre peuple et de fourvoyer le monde...


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