, soit près de 9 milliards d'euros, selon une nouvelle étude d'Allianz Trade, leader mondial de l'assurance-crédit. Dans cette étude préliminaire, l'assureur relève que les récentes vagues de chaleur qui ont frappé l'Europe centrale, l'Europe du Sud, les Etats-Unis et la Chine pourraient avoir des conséquences économiques importantes, estimant à 0,5 point de PIB le coût économique pour l'Europe. «Les pertes estimées en termes de PIB vont de -0,1 point de pourcentage pour l'Allemagne à -1,4 point pour l'Espagne en passant par -0,3 point pour la France, avec des pertes totales de -0,5 point pour l'Europe, -0,6 point pour les Etats-Unis et -1,0 point pour la Chine », détaille l'étude intitulée « Le coût économique des vagues de chaleur». Lire aussi: Canicule en France : Le ministre de la santé alerte sur « une journée à haut risque » Pour mettre cela en perspective, une journée de chaleur extrême (supérieure à 32 °C) équivaut à une demi-journée de grève, décryptent les experts d'Allianz Trade. Dans ce contexte, l'adaptation s'avère essentielle pour les auteurs de l'étude qui plaident notamment, à court terme, pour des mesures d'alerte et de prévention à mettre en place. Ils insistent néanmoins que celles-ci « doivent être complétées par des mesures structurelles à plus long terme, afin de préparer les villes au changement climatique (par exemple à travers le verdissement urbain) ». Les experts évoquent aussi l'impératif d'«adapter les lieux de travail à une chaleur accrue afin qu'ils restent productifs (par exemple, l'adaptation des bâtiments, des infrastructures et des horaires de travail) ». Dans l'hexagone, les canicules survenues entre 2015 et 2020 auraient coûté entre 22 et 37 milliards d'euros, soit 814 euros par habitant, d'après une précédente étude de l'agence Santé Publique France qui cite l'agriculture et le commerce parmi les secteurs les plus touchés.