Au lendemain d'un vote au Parlement israélien pour un projet d'annexion de la Cisjordanie occupée, le président américain a voulu dissiper les craintes d'une extension de la colonisation israélienne sur ce territoire palestinien occupé. Donald Trump a affirmé, jeudi 23 octobre, qu'Israël n'annexerait pas la Cisjordanie, au lendemain du vote au parlement israélien en faveur de l'examen de deux projets de loi visant à étendre la souveraineté israélienne sur ce territoire palestinien occupé. « Ne vous inquiétez pas à propos de la Cisjordanie », a déclaré le président américain en réponse à la question d'une journaliste. Celle-ci lui demandait s'il considérait ce vote comme un acte de défiance envers ses tentatives de parvenir à la paix dans la région. « Israël ne va rien faire avec la Cisjordanie », a martelé Donald Trump. Lire aussi : Donald Trump annonce qu'il se rendra en Chine au début de l'année prochaine Plus d'une douzaine de pays arabes et musulmans ont condamné, jeudi 23 octobre, dans un communiqué conjoint, l'examen par le parlement israélien de deux propositions de loi visant à étendre la souveraineté israélienne en Cisjordanie. Condamnation des pays arabes et musulmans « L'Arabie saoudite, la Jordanie, l'Indonésie, le Pakistan, la Turquie, Djibouti, Oman, la Gambie, la Palestine, le Qatar, le Koweït, la Libye, la Malaisie, l'Egypte, le Nigeria, la Ligue arabe et l'Organisation de coopération islamique condamnent avec la plus grande fermeté l'adoption par le Parlement israélien de ces propositions de loi », lit-on dans le communiqué qui regrette « une violation flagrante du droit international ». Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), l'aide humanitaire entrant dans la bande de Gaza est « insuffisante » et n'a pas permis une amélioration de la situation dans le territoire palestinien, ravagé par la famine. « La faim est toujours présente car il n'y a pas assez de nourriture qui entre dans la bande de Gaza depuis l'entrée en vigueur du cessez-le-feu et «la situation reste catastrophique », a annoncé aux journalistes le directeur général de l'OMS, Tedros Adhanom Ghebreyesus.