Le président de la transition guinéenne, Mamadi Doumbouya, s'impose nettement à l'issue des premiers résultats partiels de l'élection présidentielle du 28 décembre, selon les données communiquées lundi soir par la Direction générale des élections (DGE). D'après les résultats provisoires issus des circonscriptions déjà centralisées et validées, le chef de l'Etat de transition enregistre des scores particulièrement élevés, dépassant fréquemment les 70 %, voire 80 % des suffrages exprimés dans plusieurs localités. Une dynamique qui se confirme aussi bien dans les zones urbaines que rurales, traduisant une implantation électorale étendue sur l'ensemble du territoire. Face à lui, ses principaux challengers affichent des performances plus contrastées, variables selon les circonscriptions déjà dépouillées, sans toutefois parvenir, à ce stade, à inverser la tendance observée en faveur du candidat indépendant. Lire aussi : Référendum constitutionnel en Guinée : Le « Oui » dépasse 90 % selon les résultats partiels La DGE a par ailleurs souligné que le scrutin s'est déroulé dans un climat globalement apaisé et dans le respect du calendrier électoral. Le taux de participation provisoire est estimé à environ 85 %, un chiffre élevé qui, s'il se confirme, traduirait une forte mobilisation de l'électorat pour ce rendez-vous politique majeur. Neuf candidats étaient en lice lors de ce scrutin, dont Mamadi Doumbouya, ainsi qu'Abdoulaye Yéro Baldé, Makalé Camara, Ibrahima Abé Sylla, Faya Lansana Millimouno, Abdoulaye Kourouma, Mohamed Nabé, Elhadj Bouna Keita, et Mohamed Chérif Tounkara. Une victoire annoncée, mais sous observation Si ces résultats partiels confirment une avance confortable du président de la transition, ils interviennent dans un contexte politique particulièrement scruté, tant au niveau national qu'international. L'ampleur des scores annoncés et le taux de participation élevé renforcent l'image d'un leadership solidement ancré, mais soulèvent également des attentes quant à la transparence du processus jusqu'à la proclamation des résultats définitifs. Les prochains jours seront déterminants pour évaluer la consolidation démocratique promise à l'issue de la transition.