Le programme d'aide au retour volontaire et à la réintégration, mis en œuvre par l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) en partenariat avec le gouvernement marocain, a bénéficié à 11.300 migrants depuis 2005. Ce programme assiste chaque année en moyenne 1.500 migrants en détresse et vulnérables qui souhaitent retourner volontairement dans leur pays d'origine mais qui ne peuvent le faire faute de moyens. Parmi eux, 76% proviennent des huit nationalités ciblées. Ces chiffres ont été dévoilés lors d'un séminaire international sur le renforcement des capacités pour une réintégration durable, organisé mardi et mercredi à Rabat par l'OIM et le ministère chargé des Marocains résidant à l'étranger et des Affaires de la migration. Pour sa part, le projet Foras, qui est complémentaire au programme d'aide au retour volontaire et à la réintégration (AVRR), vise à offrir aux migrants les plus vulnérables et en détresse et qui souhaitent retourner volontairement dans leurs pays d'origine la possibilité d'un retour et d'une réintégration dans des conditions sûres, dignes et respectueuses des droits humains. Depuis son démarrage en septembre 2017, ce projet a accompagné 1.385 bénéficiaires inscrits à l'AVRR à mieux comprendre les défis et les opportunités de réintégration dans leurs pays d'origine à travers des séances de sensibilisation. Les organisateurs ont fait savoir qu'en 2018, 276 migrants ont bénéficié de sessions de développement personnel, d'initiation à l'entrepreneuriat et à la commercialisation. En outre, 776 migrants ont assisté à des sessions de sensibilisation collectives sur les opportunités dans les pays d'origine.