Plus de 300 migrants subsahariens ont tenté de traverser la frontière du Maroc et de l'enclave espagnole de Melilla, ce qui a entraîné la mort d'un migrant et la blessure de six personnes, dont trois migrants. Parmi les six blessés figurent également trois agents de la Garde civile espagnole, selon l'agence de presse espagnole EFE, notant que 50 migrants ont réussi à traverser la frontière mais ont été arrêtés par les forces de sécurité. La tentative de passage de la frontière de Melilla a eu lieu le 20 août à 6 heures du matin, a révélé la Garde civile à la même source. Le migrant décédé est tombé de la barrière frontalière d'une hauteur de quatre mètres. La tentative la plus récente est la première en ce qui concerne le nombre de migrants tentant de traverser la frontière marocaine pour se rendre à Melilla. Le 6 avril, 260 migrants subsahariens ont tenté de franchir la frontière, dont 50 qui ont réussi à entrer sur le territoire espagnol. Une tentative similaire a eu lieu le 19 juillet 2019, lorsque 200 migrants ont tenté de franchir la barrière frontalière entre le Maroc et Melilla, dont 50 qui ont réussi à traverser le Centre de séjour temporaire des immigrants (CETI). Les tentatives de migration récurrentes ont conduit le gouvernement espagnol à faire progresser la coopération avec les autorités marocaines pour contrôler la migration irrégulière. Le 10 mars, la ministre espagnole des Affaires étrangères Arancha Gonzalez Laya a souligné l'importance de la collaboration et d'une «stratégie globale» pour réduire le nombre de migrants irréguliers entrant en Europe via l'Espagne, lors du Conseil des ambassadeurs arabes à Madrid. «Pour l'Espagne, la relation avec la rive sud de la Méditerranée est d'une importance capitale», a déclaré le ministre. « La promotion de l'intégration et le renforcement des liens économiques, y compris les investissements et le commerce avec le monde arabe » sont vitaux pour l'Espagne, a-t-elle ajouté. Un aspect fort de la collaboration Rabat-Madrid est la lutte contre la migration sans papiers, ainsi que le terrorisme. Le journal espagnol El Pais a écrit en octobre que le Maroc avait aidé l'Espagne à réduire de plus de moitié le nombre de migrants en situation irrégulière en janvier-octobre 2019, par rapport à la même période l'année précédente.
