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Diaspo #248 : Eleveur de chevaux aux Emirats, Farid El Yousfi rêve d'ouvrir un club équestre au Maroc
Publié dans Yabiladi le 23 - 07 - 2022

Farid El Yousfi a hérité de son père l'amour de l'équitation et même après son émigration aux Emirats arabes unis, il est resté attaché au cheval et à l'art équestre. Entraîneur de chevaux dans la ville d'Al Ain, il a participé à de nombreuses compétitions et envisage de prendre part à des courses en Europe.
Le jeune marocain Farid El Yousfi est entraîneur de chevaux aux Emirats Arabes Unis, depuis 2018. Son travail dans ce domaine n'est pas un hasard. Né en 1984 dans la commune Meknassa Al Gharbia dans la province de Taza, il grandit au sein d'une famille passionnée par l'équitation traditionnelle au Maroc.
Après des études primaires dans sa ville natale, il s'installe dans la ville de Taza pour poursuivre ses études au collège et au lycée, avant de se diriger vers la formation professionnelle. Après l'obtention de son diplôme, Farid El Yousfi travaille dans plusieurs entreprises entre Meknès, Tanger, Fès, Nador et Khemisset.
Et parallèlement à son travail, le jeune homme avait à cœur d'assister aux compétitions et aux saisons d'arts équestres traditionnels. Sa passion pour ce type de sport, classé par l'UNESCO patrimoine immatériel mondial, a débuté dès son jeune âge. A 12 ans, il commence à monter à cheval aux côtés de son père, qui occupait la tâche de «Moqadem» d'un escadron d'une vingtaine de chevaliers. En 2001, Farid El Yousfi participe à la première Tbourida hors de la ville de Taza, à l'occasion de la circoncision du prince héritier Moulay Hassan, organisée dans la ville de Fès.
Un entraîneur de chevaux au Driving Stables Club à Al Ain
L'expérience de Farid se développe dans l'équitation traditionnelle, jusqu'à ce qu'il devienne vice-moqadem, dirigeant l'escadron à plusieurs reprises à la place de son père. En février 2018, il se rend alors aux Emirats arabes unis. «En raison de mon penchant pour les chevaux et l'équitation, j'ai commencé à chercher des opportunités d'emploi liées à ce domaine et j'ai rejoint le Driving Stables Club à Al Ain, qui est administrativement affiliée à l'Emirat d'Abu Dhabi, et j'y travaille encore à ce jour», confie-t-il à Yabiladi.
Farid travaille comme entraîneur et surveille aussi tout ce qui concerne les cavaliers et les chevaux, avec les traitements et les soins. Le sport équestre est l'un des sports les plus en vue aux Emirats arabes unis puisque de nombreux événements et tournois y sont organisés, que ce soit pour des courses de chevaux pur-sang arabes, des championnats d'endurance, de beauté équestre ou de saut d'obstacles.
«Ma connaissance de l'équitation s'est accrue et elle ne se limite plus à un loisir. Ici, le travail est professionnel. Bien sûr, l'équitation aux EAU est différente de l'équitation que nous avons au Maroc. Aujourd'hui, je me suis familiarisée avec tout ce qui touche au cheval et au cavalier.»
Farid El Yousfi
Ouvrir un club équestre au Maroc
Le jeune marocain a participé aux premières courses hippiques aux Emirats arabes unis en 2019 et a remporté sa première victoire sur le terrain. «J'ai également supervisé les chevaux de courses d'endurance, et l'entraînement des cavaliers de ce genre de sport. Nous avons déjà participé à ces courses s'étendant sur une distance de plusieurs dizaines de kilomètres, et nous avons eu la chance à plusieurs reprises d'atteindre des classements avancés», ajoute-t-il.
Farid El Yousfi a confirmé que le club pour lequel il travaille prévoit de «participer à des compétitions d'endurance en Europe». «Ici, aux Emirats, les compétitions s'arrêtent en été, en raison de la température élevée, alors qu'en Europe, les compétitions se déroulent pendant cette saison», explique-t-il.
Même avec son travail aux Emirats, le jeune marocain n'a pas oublié son amour pour l'équitation traditionnelle au Maroc. D'ailleurs, il a demandé à son employeur de l'autoriser à s'absenter périodiquement pour participer à des compétitions organisées au Maroc.
Toutefois, pour le jeune marocain, l'équitation au Maroc n'est pas encore sortie du statut de loisir, alors même que «le chef d'escadron doit avoir une grande expérience dans le domaine, et avoir un charisme pour faire face au groupe et le contrôler».
Dans ce sens d'une professionalisation de cet art, Farid El Yousfi confie qu'il rêve de revenir un jour au Maroc pour y «créer un club équestre» et profiter de l'expérience acquise aux Emirats. «Je sais qu'il y a beaucoup de difficultés, mais je travaillerai pour les surmonter, si Dieu le veut», conclut-il avec espoir.


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