Le chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, a salué ce soir la «cohésion sans précédent» entre les trois partis de sa majorité : le RNI, le PAM et l'Istiqlal. Lors d'une interview accordée mercredi 10 septembre aux chaînes Al Aoula et 2M, le chef de l'exécutif a minimisé les divergences qui surgissent parfois sur certains sujets. «C'est normal», a-t-il souligné. Akhannouch a expliqué que les «tirs amis» venant de ses alliés s'expliquent par les contradictions entre «les agendas partisan et gouvernemental». Ces critiques, selon lui, relèvent de la liberté d'expression des militants des partis. «C'est normal», a-t-il martelé. Pour rappel, le PAM, un pilier de la majorité gouvernementale, avait appelé le 12 mars l'exécutif à annuler les exonérations douanières et fiscales destinées à réduire les prix de la viande, estimant qu'elles n'avaient pas eu l'effet escompté. De son côté, le secrétaire général de l'Istiqlal, Nizar Baraka, avait déjà critiqué les mauvais résultats du gouvernement Akhannouch le 11 janvier à Casablanca. À une année des élections législatives de 2026, les «tirs amis» au sein de la majorité gouvernementale pourraient bien s'intensifier.