Les faits remontent à 2010, quand une jeune femme marocaine avait porté plainte pour viol. Son violeur, un homme de 38 ans, a été acquitté ce vendredi 14 mars, faute d'une bonne traduction. Explications. En Belgique, une jeune femme parlant marocain avait déposé plainte le 19 janvier 2010 pour viol. Elle ne parlait, toutefois, pas suffisamment le néerlandais pour s'adresser aux policiers devant la rédiger. Celle-ci avait alors été aidée dans sa démarche par un ami, qui a traduit ses propos. Selon sa version des faits, la jeune femme était à la recherche d'un travail à l'époque. Elle avait alors fixé un rendez-vous à la Gare centrale d'Anvers, en région flamande, avec un certain Ali. Dans le taxi, l'homme l'avait contrainte sous la menace d'une arme à feu à le suivre dans une maison vide. Sur place, il l'avait violée. Le corps de la victime portait des traces de griffures, de morsures et des contusions, rapporte le journal en ligne belge 7sur7.be. Les déclarations de la victime n'ont eu malheureusement aucune importance devant les tribunaux belges, puisque elles ont été traduites par un ami au lieu d'un traducteur assermenté. Sans déclarations, les preuves étaient encore plus faibles. Une tache de sperme a été retrouvée sur un vêtement de la victime mais on n'a pu établir avec certitude qu'elle contenait l'ADN du suspect. Son violeur avait donc été condamné à une peine d'emprisonnement en 2010, pour tentative de viol, avant de se voir acquitter vendredi dernier.