«Nous prouverons qu'elle a été empoisonnée». Des proches de l'ex-mannequin marocaine établie en Italie cherchent toujours à établir la vérité, après les résultats de l'équipe légiste qui ont conclu sur une mort naturelle causée par une maladie rare. En effet, la famille d'Imane Fadil, témoin clé dans des affaires de mœurs impliquant Silvio Berlusconi, indique que la défunte a elle-même affirmé son empoisonnement. Beau-frère d'Imane Fadil établi à Londres, Cosimo Pasqualone confirme cette décision auprès du Daily Mail, faisant part de son choc en voyant l'état de santé de l'ex-mannequin au cours de son hospitalisation à Milan. «Elle était couverte d'ecchymoses pourpres. Ses yeux et ses ongles étaient jaunes. Honnêtement, je ne pouvais pas croire que je regardais la même personne. C'était comme si la vie lui a été aspirée», confie-t-il. Aujourd'hui, les proches de la jeune femme de 34 ans accusent frontalement «les forces obscures fidèles à Berlusconi d'avoir fait taire [Imane Fadil] afin d'empêcher la publication de détails plus sordides sur ses soirée bunga bunga et son implication dans la diffamation de plusieurs femmes». Si le corps a été autorisé à être inhumé, la famille de Fadil refuse d'organiser des funérailles et exige une nouvelle autopsie indépendante. «Cette détermination a été motivée davantage par le retour de Berlusconi à la vie politique active et les spéculations sur une future reprise du poste de Premier ministre italien», indique le Daily Mail. Et le média de rappeler qu'en 2013, il a été exclu et condamné à sept ans de prison car reconnu coupable de détournement de mineure, la Marocaine Karima El Mahroug en l'occurrence. Mais depuis, cette condamnation et l'interdiction d'exercer des fonctions publiques ont été levées. «En plus de se préparer à témoigner dans une nouvelle affaire contre Berlusconi, Imane Fadil était en train d'écrire un livre très attendu sur sa rencontre avec lui, intitulé "J'ai rencontré le diable"», explique la même source.