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Portrait : Mohamed Said Afifi : Il était une fois … un «Hamlet» marocain
Publié dans Albayane le 11 - 09 - 2011

S'il y a un homme au Maroc qui a offert son corps et son âme aux planches, ce ne sera certainement que Mohamed Said Afifi. Celui qui fut surnommé, non sans raison d'ailleurs, « Hamlet marocain « s'est donné à fond et avec une conviction très rare à métier, plutôt à une passion. Natif de Rabat, en 1933, il dédia sa vie au théâtre, aux textes, aux planches, aux scénarios, aux tournages et aux shows. Il n'y a pas de planche au royaume qui ne l'a pas vu jouer avec une aisance, interpréter les grands et notoires personnages du théâtre international et semer la joie parmi le groupe de comédiens qui l'accompagne. Certes, tous les metteurs en scène et comédiens admettent que c'est difficile de jouer avec et devant Afifi, vu sa personnalité imposante, mais lui, il leur facilite la vie et leur permet une expression très limpide.
Son visage laissait lire un amour profond à son travail, une passion digne des grands hommes de théâtre et un engagement très fort aux valeurs et aux principes. N'est-ce pas lui qui est allé un jour de 1975 à l'Oriental, chez les mineurs d'une localité perdue dans une géographie dure et sans merci pour apprendre aux enfants de Jerada, la martyre, l'art dramatique.
D'El Jadida où il fut directeur du théâtre municipal, à Rabat, de Casablanca à Jerada, d'Alger à Cuba, de Paris à Londres et de Tanger à Carthage…
Un parcours riche et varié qui raconte une histoire d'amour immortel avec le théâtre. Son jeu, son regard, son gestuel, son costume, ses réactions ne laissent pas indifférent. Jean Jacques Gautier, critique et journaliste français, connu et reconnu, chercha longtemps ses mots pour dire tout le bien de lui et du théâtre marocain en général.
Celui qui ensorcela les férus des planches par ses pièces écrites et adaptées des célèbres pièces de théâtre de Molière «Fourberies de Scarpin», «le malade imaginaire «… fera aussi un penchant sur le Shakespeare avec son « Hamlet «… D'ailleurs ce rôle lui vaudra son surnom, grand honneur accordé par le public marocain et le peuple du théâtre. Au théâtre comme au cinéma il fut l'un des comédiens les plus imposants. Mohamed Bouânani dans Assarab en connait quelque chose, puisqu'il a offert à son film un aspect théâtral, poétique et chorégraphique.
Chose rare dans les films marocains.
Conscient de l'importance de la relève et de la continuité, il décida très tôt de partager son art avec d'autres.
Il dispensa ainsi ses connaissances, son savoir et son savoir-faire, ses techniques aux jeunes étudiants. Pendant vingt quatre ans, Afifi qui cassa sa pipe le 6 septembre 2010, fut ce grand professeur des arts dramatiques aux conservatoires de Rabat et de Casablanca.
La valeur de partage fut sa devise sur scène comme en classe. Une grande valeur d'un grand homme.


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