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Congrès d'après le printemps... La démocratie interne gagne beaucoup de terrain
Publié dans Albayane le 18 - 07 - 2012


Trois partis politiques ont tenu récemment leurs congrès. Le Parti de l'Istiqlal, le Parti de Justice et Développement (PJD) et le Parti de la Voie Démocratique (PVD). Et c'est d'emblée de bon augure. Abstraction faite des modalités, des détails et des effervescences internes, la première et importante remarque à faire est cette prévalence majeure de la démocratie interne. Les bases prennent le sort de leurs partis entre leurs mains. Que ce soit chez les istiqlaliens, chez les péjidistes ou chez les camarades d'extrême gauche, le climat a été aussi bien sérieux que vivace, voire intense. Le PI n'a pas pu élire son secrétaire général, ce qui n'est pas en soi une mauvaise information, mais bien un signe de bon augure que ce parti est en très bonne santé, et qu'il vit des transformations profondes à prendre en compte, prochainement. Et c'est là aussi l'une des conséquences du printemps à la marocaine. Les islamistes en tête du gouvernement n'avaient pas la tâche facile non plus. Si la conviction générale est de faire confiance à Abdelilah Benkirane, au poste de premier ministre, le combat pour occuper les autres postes des autres organes a été dur. Ainsi, la présidence du conseil national allait virer pour une jeunesse quelque peu « libre, acharnée et indépendante » en la personne de Abdelali Hami Eddine, si ce n'était la volte-face de Mustapha Ramid qui a laissé tomber, à la dernière minute, son « poulain ». Pour les gauchistes d'Annahj Addimocrati, le débat se dirige bien vers les questions épineuses qu'évitent les camarades, mais de manière plus lente que le veut la logique politique. Pas d'autocritique sérieuse, plus de crainte d'être traité de new libéral ou de révisionniste... Mais au niveau organisationnel, la démocratie interne a été au rendez-vous. Abdellah Harrif ne pouvait rester aussi longtemps au poste de secrétaire général, la course s'est limitée entre le chef de la jeunesse Omar Baâziz, et le « réformiste » Al Mostafa Brahma. Bizarre, ce dernier a été le dernier des élus pour le conseil national, mais les militants n'ont pas trouvé mieux que Brahma pour les guider dans cette nouvelle étape. L'enseignement à tirer est que les membres des partis politiques marocains n'acceptent plus d'être traités comme des comparses d'une pièce de mauvaise mise en scène. C'est désormais d'une veille partisane qu'il s'agit.

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