Des opérations autorisées menées sur 2,4 km en lisière de Tanger. L'Agence nationale des eaux et forêts (ANEF) a tenu à rétablir les faits vendredi, après la publication d'articles évoquant une prétendue «destruction totale d'une vaste zone de la forêt Al Borj en périphérie de la ville de Tanger par des parties inconnues». Dans une mise au point transmise à la presse, l'ANEF précise qu'il ne s'agit nullement d'une exploitation forestière illégale, mais de travaux forestiers techniques et préventifs menés par l'Office national de l'électricité et de l'eau potable (ONEE – branche électricité), destinés à créer et transporter l'énergie produite par le parc éolien Tanger II au moyen d'une ligne électrique à haute tension. Des coupes encadrées par la législation forestière Le projet, qui s'étend sur une longueur de 2 440 mètres et traverse la forêt domaniale, a obtenu toutes les autorisations nécessaires de la part de l'ANEF et a été approuvé par le conseil communal de Melloussa lors de sa session ordinaire, en conformité avec les dispositions légales en vigueur, notamment le dahir de 1917 relatif à la conservation et à l'exploitation des forêts, ainsi que le dahir de 1976 portant organisation de la participation des populations au développement de l'économie forestière. Les travaux d'élagage et d'abattage des arbres situés sur le tracé de la ligne sont menés à des fins de prévention contre les incendies et les risques de contact électrique accidentel, souligne l'ANEF, qui précise que «ces opérations sont menées sous la supervision technique et le suivi direct sur le terrain des services compétents de l'Agence, conformément aux normes et procédures techniques en vigueur dans ce domaine». Dans ce contexte, l'Agence appelle les citoyens et les organes de presse à «faire preuve de prudence et de responsabilité dans le traitement et la diffusion des informations non vérifiées», tout en réitérant «sa disposition à fournir toute information fiable ou complément d'éclairage pour lever toute ambiguïté».