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Drogues en milieu scolaire
Publié dans Albayane le 09 - 12 - 2012


Les signaux sont au rouge
La Toxicomanie, fait des ravages chez les jeunes, je ne vous apprend rien en disant cela mais par acquis de conscience, par devoir de citoyen dévoué pour les bonnes causes, par honnêteté aussi envers celles et ceux qui veulent être informés, savoir ce qui se passe réellement, il m'a semblé opportun d'écrire cet article destiné à attirer l'attention de nos lecteurs sur les drames qui se vivent au quotidien à l'intérieur, mais aussi à l'extérieur de nos écoles.
Ces drames sont inhérents à l'usage des drogues par nos jeunes dans les établissements scolaires.
Le fléau des drogues dans les écoles publiques est en train de se propager à une vitesse inquiétante. On assiste aujourd'hui à une dépendance de plus en plus grande à la drogue chez les collégiens et lycéens. Les garçons comme les filles semblent prendre plaisir à griller des cigarettes à l'intérieur de l'école comme à l'extérieur, un acte inimaginable il y a de cela quelques années. Ce qui est inquiétant, c'est l'usage des drogues et dans ce registre, il faut dire les choses comme il se doit, à savoir que le marché de la drogue a franchi les portes des établissements scolaires.
Ce que je dis là est un secret de Polichinelle. Tout le monde est au courant, du directeur de l'établissement en passant par l'enseignant, le chaouch, la secrétaire, tous savent ce qui se trame en dedans et en dehors de l'école.
Bien plus, le ministère de l'éducation nationale est au courant, le directeur de l'académie, le délégué, tous savent et ne veulent pas voir. Il s'avère, malheureusement, que cette politique de fuite en avant n'a fait qu'envenimer la situation. Aujourd'hui, le constat est accablant. Les signaux sont au rouge. L'emprise des psychotropes a pris des proportions inquiétantes et ne peut plus être cachée. Achat, vente et consommation se font en plein jour, au vu et au su de tous. Les transactions ont lieu, parfois, dans l'enceinte même des bâtiments publics.
Pour mesurer comme il se doit l'ampleur du problème, une enquête très sérieuse a été réalisée en milieu scolaire basée sur un questionnaire centré sur les usages, attitudes et opinions relatifs aux substances psycho-actives chez les jeunes élèves marocains en milieu scolaire, plus particulièrement ceux âgés de 15 à 17 ans.
La réalisation de l'enquête MedSPAD ou Mediterranean School Survey Project on Alcohol and Other Drug est une enquête transversale menée en milieu scolaire basée sur un questionnaire centré sur les usages, attitudes et opinions relatifs aux substances psycho-actives.le réseau MedNet, qui est un réseau de coopération sur les drogues et les toxicomanies dans la région méditerranéenne du Groupe Pompidou.
L'objectif du réseau MedNET est de promouvoir la coopération, l'échange et le transfert réciproque de connaissances entre pays du Sud de la Méditerranée et pays européens membres du Groupe Pompidou et donateurs (Echange Nord-Sud et Sud-Nord) mais également au sein des pays du Sud de la Méditerranée (Echange Sud- Sud).
Au niveau du Maroc l'enquête MedSPAD , a été confiée aux deux équipes conjointes du Ministère de L'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur et à l'Hôpital Universitaire Psychiatrique Arrazi de Salé. Cette enquête à grand échelle vient répondre à une volonté politique commune des Ministères de l'Education Nationale et de l'Enseignement Supérieur (plan d'urgence 2009-2012) et du Ministère de la Santé pour évaluer la prévalence de la consommation des substances psycho-actives chez les jeunes élèves marocains en milieu scolaire à, plus particulièrement ceux âgés de 15 à 17 ans et établir des recommandations adéquates et adaptées pour la prise en charge de ce phénomène.
Choix et caractéristiques de l'échantillon
L'enquête s'est déroulée au niveau du tout le Royaume, L'enquête s'est déroulée au niveau du tout le Royaume. Elle cible essentiellement les élèves âgés entre 15-17 ans, quatre niveaux ont été sélectionnés, notamment les trois dernières années des lycées à savoir le tronc commun, la première année et la deuxième année du baccalauréat, ainsi que la troisième année du collège.
Un échantillon représentatif des lycéens du Maroc a été établi et une moyenne de 36 élèves par classe a été estimée L'échantillonnage a été fait en grappe tout en respectant la représentativité par rapport aux académies, au genre, au milieu rural ou urbain ainsi que la nature public ou privé du lycée.
Les villes, les établissements et les classes ont été choisis de façon aléatoire. Par la suite, les lycées et les numéros des classes ont été tirés au hasard ciblant un échantillon de plus de 6000 élèves. Les lycées n'ont pas été avisés du passage des enquêteurs pour éviter tout biais.
L'enquête s'est déroulée dans 14 académies dont 34 villes. 192 classes (22 en milieu rural et 170 en milieu urbain) ont pu été recrutées au hasard dans 110 établissements différents (14 en milieu rural et 96 en milieu urbain).
Le nombre des classes de la 3èmeannée de collège est de 25. Soixante dix sept (77) classes sont du tronc commun, soixante six (66) de la 1ère année du baccalauréat et 24 de la 2èmeannée du baccalauréat. A la fin de l'enquête, 6371 questionnaires ont été remplis.
Des chiffres qui interpellent
1 / l'usage du tabac
Plus de la moitié des élèves de 15-17 ans (51.25%) ayant fumé des cigarettes durant les 30 derniers jours ont pris moins d'une cigarette par jour tandis que environ 17 % fument plus de 5 cigarettes par jour. Cette catégorie d'usagers réguliers pourrait être déjà concernée par un usage problématique du tabac L'usage des cigarettes reste dans la majorité des cas en phase d'expérimentation.
2 / L'alcool
De l'ensemble des élèves interrogés, 630 soit 10% déclarent avoir pris au moins une fois de l'alcool. Mais la prévalence est de 2,5 % chez ceux qui ont consommés de l'alcool durant au moins 30 derniers jours, soit un total de 112 élèves des élèves, ce qui représente 4,5% de garçons et 0,8% filles.
3 / Le cannabis
Concernant le cannabis, 9,2% des élèves interrogés ont déclaré avoir pris du
Cannabis à un moment ou un autre sans lendemains. 6,2% des élèves ont consommé du cannabis occasionnellement durant 12 mois tandis que 4,1% de l'échantillon total l'ont consommé plus régulièrement Cette population de jeunes consommateurs parait être déjà impliquée par un usage régulier ou pathologique.
La prédominance du sexe masculin est significative et les chiffres de prévalences augmentent avec l'âge des élèves. La courbe des prévalences est descendante, ce qui plaide en faveur d'un usage du cannabis en phase d'expérimentation
4 / Les psychotropes sans prescription médicale
La fréquence d'utilisation des psychotropes chez les élèves de 15-17 ans relève que jusqu'à
23% des consommateurs de psychotropes durant les 30 derniers jours, en ont pris
plus de 5 jours. La majorité des usagers restent des expérimentateurs.
Avec une prévalence de 4 % sur la vie entière (4,8 % chez les garçons et 3,4 % chez les filles)
Les taux de prévalence concernant les psychotropes ne sont pas influencés par le sexe de
l'élève .
5 / La Cocaïne
Concernant la cocaïne, 1,5% des élèves interrogés ont déclaré avoir consommé de la cocaïne durant la vie.
La prévalence durant les 12 derniers mois est de 0,9% tandis qu'elle est de 0,6% durant les
30 derniers jours.
La fréquence d'utilisation de la cocaïne chez les élèves de 15-17 ans relève que plus de
30% (n=10) des consommateurs récents de la cocaïne, l'ont pris pendant plus de 5 jours, tandis que 48% (n=15) l'ont utilisée qu'un seul jour.
Les autres drogues
Parmi les élèves âgés entre 15-17 ans, 5.8% ont déclaré avoir pris d'autres drogues.
Les autres drogues citées par les élèves étaient les dérivés opiacés dont l'héroïne, l'ecstasy et les produits à inhaler (colles, autres solvants) ainsi que les substances mentionnées sus dessus qui ont été exprimées par d'autres terminologies, comme pour les dérivés du cannabis (zalta, mâajoune, shit, chkoufa), du tabac (nafha, kala) ou de différentes familles de psychotropes essentiellement les benzodiazépines.
L'accessibilité aux drogues
44,3% ont déclaré que l'accès aux drogues est très facile, 31,4% trouvent que c'est facile de s'en procurer et seuls 10.9% des élèves rapportent qu'il est très difficile de se procurer les drogues Les élèves déclarent dans 32.3% des cas que la procuration des drogues se fait à l'intérieur des établissements scolaires. 56,6% rapportent qu'elle se fait à proximité de l'établissement et 55.1% déclarent que le lieu de procuration des drogues est au niveau des cafés et salles de jeux à proximité du lycée.
Les fournisseurs de drogues
De l'ensemble de l'échantillon, 65.0% rapportent que les fournisseurs de drogues sont les élèves. 9,1% des élèves déclarent que les fournisseurs de drogues sont le personnel de l'établissement, et ont été rapporté les gardiens de l'établissement scolaire, les enseignants voire les directeurs. D'autres fournisseurs ont été cités dans 26.5% notamment des dealers, les gardiens à proximité des établissements, les anciens élèves... etc. (voir figure 28).
Les filles ont rapporté que les fournisseurs sont les élèves dans 73.5% des cas, tandis que les garçons l'ont déclaré dans 56% des cas.
En finir avec le laxisme
Au regard de ce que nous venons de voir, il faut avouer que la situation est inquiétante car l'usage de la drogue à l'intérieur de l'école est une réalité qui ne peut laisser personne insensible. Nous sommes tous interpelés, parents, éducateurs, écoles, autorités, société civile, chacun doit assumer ses responsabilité, l'heure n'est plus au laxisme, il y a va de la santé et de l'avenir de nos enfants, des générations montantes du Maroc. C'est d'autant plus vrai que beaucoup de jeunes lycéens (garçons et filles) s'initient aux drogues au niveau des établissements scolaires.
Bien plus grave, la vente des différentes formes de drogues aux élèves, aux lycéens, aux collégiens s'est tellement banalisée que les dealers arrivent désormais à écouler leur maudite marchandise à l'intérieur même des établissements scolaires.
Les parents démissionnaires
Un enfant qui se drogue, ca n'arrive pas qu'aux voisins, il faut regarder ce qui se passe chaque jour dans sa famille, ne pas hésiter a aller à l'école pour voir ou en est votre fils ou votre fille. Parfois bien des surprises peuvent vous attendre. L'attitude qu'adoptent certains parent quand ils découvrent que leurs enfants se droguent est paradoxale, inacceptable et fort inquiétante.
Ne pouvant nullement admettre que leur progéniture puissent trahir leur confiance, nombreux sont les parents qui préfèrent se voiler la face. Même quand les preuves sont irréfutables, ils refusent de croire que leurs enfants se droguent. “Je connais mon fils, il ne peut pas faire ça à sa famille", se bornent à croire ces parents. Au lieu de penser aux meilleurs moyens à même de les aider à tirer leur enfant de cet univers, ils préfèrent laisser le temps faire, en se disant qu'un jour il arrêtera. Mais ce jour ne viendra pas sans la confrontation et l'aide de la famille car le degré de dépendance à la drogue n'est pas le même chez tous les jeunes. Les parents ne peuvent aider leur enfant en souffrant en silence et en satisfaisant tous ses caprices en vue d'éviter le pire. Ce pire auquel ils ne pourront pas faire barrage indéfiniment car bien des enfants finissent par sombrer dans la délinquance .En outre il faut noter que la consommation de drogue sous toutes ses formes hachich, alcool, Karkoubi, entraine toujours des réactions de violence de la part de l'étudiant et l'évolution de la situation de la violence en milieu scolaire un fait réel de plus en plus courant au sein des établissements scolaires finit toujours par provoquer des bagarres entres les élèves qui parfois n'hésitent pas a faire usage d'armes blanches. L'élève est tantôt victime tantôt auteur de faits de violence et dans beaucoup de cas c'est l'enseignant qui est agressé par l'étudient, les exemples sont nombreux et énormément de cas sont devant les tribunaux. A qui la faute ?
A la famille ? A la société ? A l'école ?
Lorsque la famille ne joue pas son rôle, elle laisse le vide à la déviation, les parents n'ont plus l'autorité sur les enfants et par conséquent, l'école ne peut pas se substituer totalement au rôle des parent, quant aux professeurs ils finissent par perdre également leur pouvoir face aux élèves.
Mais les parents qui sont soucieux de l'éducation et de l'avenir de leurs enfants doivent surveiller de près l'avenir de leurs enfants et noter le moindre changement dans leur comportement et leur attitude : l'enfant a les yeux rouges, le regard vague, les pupilles dilatées, le visage pâle, se laisse aller, somnole tout le temps, perd du poids, le goût à la vie, et ses résultats a l'école sont de plus en plus médiocres...
Les parents doivent agir vite avant qu'il ne soit trop tard. Tous les signes anormaux sont à prendre très au sérieux pour agir vite. Mais pour ce faire, les parents eux- mêmes se doivent d'être de bons exemples afin que leurs enfants s'imprègnent des bonnes attitudes dès leurs jeunes âges.
Responsabilité partagée
Que peut penser un père de famille qui apprend que son fils se drogue à l'école au moment où ce même père de famille à tout fait, tout entrepris pour assurer à son fils une très bonne éducation. Il est évident que la responsabilité de l'école est ici engagée. Il ne faut pas qu'on nous dise que le directeur de l'école, que les surveillants, les enseignants ne sont pas là pour assurer la surveillance des élèves, que leur rôle à eux c'est de donner des cours et que tout le reste ne les concerne pas.
Personnellement, j'affirme que le directeur d'un établissement scolaire est le premier responsable de tout ce qui se passe à l'intérieur de l'établissement dont il à la charge.
Idem pour les pions, les enseignants, ils partagent tous cette responsabilité par leur comportement. Ils contribuent grandement au pourrissement de la situation et ouvrent grande la porte au commerce de la drogue à l'intérieur de l'école.
Le ministère de l'éducation nationale, ne facilite pas la tache aux enseignants Un élève totalement bourré est rarement sanctionné, l'enseignant n'a pas le droit de le renvoyer, le directeur de l'école est contraint de fermer les yeux car il est interdit de renvoyer ou même de prendre des sanctions à l'égard de ces drogués qui dans bien des cas n'hésitent pas a agresser les enseignants, à les frapper, les insulter, à casser le matériel. C'est à l'évidence, ce genre de décisions qui sont prises au ministère qui décourage totalement les directeurs des écoles, les enseignants, ce sont aussi les lourdes carences du ministère en matière de prévention de la toxicomanie qui empêchent tous ces acteurs de faire face de manière efficace au développement préoccupant du problème des drogues en milieu scolaire. Le ministère de l'éducation se doit de rectifier le tir, oui à l'éducation pour tous, c'est un droit, mais nul ne peut utiliser ce droit pour envenimer la situation au sein d'un établissement scolaire.
Les directeurs des écoles doivent retrouver un peu de cette autorité qui, autrefois, faisait la renommée de nos écoles. Les enseignants doivent être respectés, les élèves, les collégiens, les lycéens doivent connaître les limites à ne pas dépasser. Dans tous les cas, l'école doit pouvoir assumer pleinement ses objectifs dans le respect total qui lui est dû par tous.
Afin d'éviter d'arriver a ce genre de situation fort regrettable, nous devons tous jouer un rôle dans la lutte contre la drogue et dans ce registre l'information constitue un vecteur privilégié de la lutte contre la toxicomanie auprès des jeunes en milieu scolaire. La logique de prévention doit être centrée sur les conduites à risque, il s'agit d'identifier dés la rentrée scolaire tous les élèves qui se droguent et ceux qui sont susceptibles de le devenir et d'agir très tôt pour leur faire changer d'attitude grâce à une approche qui privilégie l'écoute, l'accompagnement, l'information, l'éducation...
L'information et la sensibilisation doivent conduire les élèves à être acteurs de leur propre santé et à leur faire prendre conscience de leur responsabilité. Les associations spécialisées dans le domaine de la lutte contre toxicomanie peuvent être d'une très grande utilité.
La drogue est un fléau, il faudrait, si l'on veut protéger l'avenir de nos enfants, l'éradiquer le plus tôt possible. Mais pour ce faire, il est important, voire inéluctable de situer la responsabilité des un et des autres.


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