Aymane Ben Jaa, responsable du pôle jeunesse du Cercle Eugène Delacroix, vient d'être nommé à la tête de la Communauté méditerranéenne des énergies renouvelables (CEMER). Il succède à M'jid El Guerrab, initiateur de cette structure visionnaire. La création de la CEMER, adoptée à la quasi-unanimité par l'Assemblée nationale française en 2021, incarne la volonté de faire de la Méditerranée un espace commun de coopération énergétique et climatique. Dans un contexte mondial marqué par une COP à Bakou jugée décevante et à l'approche d'une COP décisive au Brésil, Ben Jaa inscrit sa présidence sous le signe de la responsabilité partagée et de l'urgence d'agir. «La Méditerranée doit, elle aussi, prendre sa part de responsabilité», a-t-il déclaré, appelant à transformer la vision de la CEMER en une réalité fédératrice, écologique et géostratégique. Inspirée par l'héritage de la CECA, qui a posé les fondations de l'Union européenne en 1951, la CEMER aspire à bâtir un pilier méditerranéen de l'énergie propre, fondé sur la solidarité, la paix climatique et l'intégration régionale.