L'Oriental vit à des rythmes accélérés, depuis quelques années. Les visites royales s'y succèdent, ponctuées par le lancement de nouveaux projets, l'inauguration et le suivi de réalisations antérieures. Le fameux « Maroc inutile », s'étendant au Nord et à l'Est de la ville de Fès est en train de se métamorphoser. Depuis le nouveau règne, une attention particulière est donnée à cette région du Maroc, presque laissée pour compte depuis l'indépendance du pays. L'objectif est de faire rattraper le temps perdu, tout en préparant la côte méditerranéenne à rivaliser avec les meilleures plateformes du sud européen. C'est aussi une vision d'avenir qui veut que le Maroc soit outillé pour relever les nouveaux défis du nouveau contexte politique et économique. SM le Roi Mohammed VI a élu domicile dans la région, depuis le début du mois de mai dernier pour suivre de «visu» les chantiers structurants ouverts et manifester sa volonté de parvenir, en un temps record, à rendre cette partie du Maroc impressionnante par son développement économique et social. Plusieurs dizaines de milliards sont investis, en 2010, à Oujda, Nador, Al Hoceima et leurs régions. Ils font suite aux gigantesques réalisations effectuées surtout depuis 2005. Pour ne parler que des derniers investissements intervenus après l'inauguration, il y a un an, presque jour pour jour, de la Marina de Saïdia, avec tout son méga projet, il y a lieu de souligner que les mois de mai et juin 2010 ont connu une forte présence royale sur le terrain de la mise à niveau des centres urbains et ruraux de la région. Aucun domaine n'est épargné. Les infrastructures routières et ferroviaires, surtout pour désenclaver le Rif, les investissements économiques de proximité, les réalisations sociales au profit des populations et métiers locaux. «Nador West Med», Marchicha, et beaucoup d'autres projets s'inscrivent dans cette volonté de faire aboutir de grands travaux qui mettront la population au travail et généreront une valeur ajoutée à l'économie nationale. Zaio, Driouch, Midar, Ben Tayeb et Farkhana, d'une part, Ras El Ma, Arekman, Béni Nsar, Al Aroui, Selouane, d'autre part, ont eu droit au partage du progrès et de la richesse nationale. C'est une vision de la modernité et du progrès porteuse d'épanouissement local et national.