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Rencontre nationale sur «Partis et démocratie» : «La gauche a un passé, à quelles conditions aura-t-elle un avenir ?»
Publié dans Albayane le 29 - 02 - 2012

«C'est aujourd'hui que nous avons besoin de l'appui et de l'engagement de tous pour gagner ensemble le combat de la démocratie, au sein des partis et au sein de la société». La faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de Rabat a organisé, avec l'appui de la fondation Konrad Adenauer Stiftung, une rencontre nationale sous le thème «partis politiques et démocratie», il s'agissait de soumettre à la réflexion et au débat les questions suivantes : Comment contribuer à rétablir la confiance entre les partis politiques et les citoyens et limiter l'indifférence à l'égard de la vie politique ? Quelles pistes de réflexion suggérer pour contribuer à faire des partis politiques un relais véritable entre la société civile et l'Etat ? Quelle place occupe la démocratie interne au sein des partis ? Comment renforcer les liens entre partis politiques et société civile ? Comment dépasser l'actuelle crise de légitimité des partis politiques et leur permettre de mieux contribuer à consolider le processus démocratique ? Dans quelle mesure les dispositions de la nouvelle constitution peuvent –elle permettre aux partis politiques de contribuer à la démocratisation de la société ?
Plusieurs universitaires, intellectuels et politiques ont animé un débat extrêmement riche : le ministre Lahbib Choubani, les intellectuels et universitaires : Hassan Aourid, Amina Messoudi, Abdelhay Moudden, Mohamed Hanine,», Mohamed Sassi,», Ahmed Touhami,», M. Abderrahim Maslouhi,», Manar Slimi…. Abdelahad Fassi-Fehri, membre du PPS, a présenté une communication sous le thème « Alliances stratégiques et coalition gouvernementale : quelle approche pour la gauche ? » Ci-joint un papier inspiré des principales idées de cette communication.
Le Maroc traverse une période cruciale de son histoire qui exige un débat politique de haut niveau, fait de sérénité, de rationalité, de respect des points de vue différents…Notre rencontre, organisée dans un cadre universitaire, est propice et, c'est du moins mon souhait, permet de s'éloigner des polémiques politiciennes et des invectives intéressées qui trop souvent, par presse interposée, caractérisent le débat public. C'est dans cet esprit que j'aborde ma communication sous le thème «Alliances stratégiques et coalition gouvernementale : quelle approche pour la gauche ?».
Ce débat sur les choix de la gauche, sur la stratégie de ses différentes composantes, sur la construction d'une alternative politique de gauche, sur les alliances de la gauche… n'intéressent pas que les intellectuels ou le peuple de gauche. Il intéresse et devrait intéresser l'ensemble de notre peuple, de ses intellectuels et de ses forces vives pour plusieurs raisons :
* Tout d'abord, je voudrais m'inscrire en faux contre l'idée que les notions de droite et de gauche sont des notions dépassées ; les tenants de ce point de vue, arguant de la fin des idéologies ou de la «fin de l'histoire», cherchent à nous attirer, consciemment ou inconsciemment, vers une vision » pragmatiste» de la politique et, en fait, à nous entraîner vers l'unipolarité, la pensée unique, une politique unique…. Selon cette thèse, concrètement, sur un plan de gestion, les politiques publiques ne peuvent être, dans le contexte actuel, qu'une réponse technique et gestionnaire à des problèmes concrets sociaux et économiques …. Cette idée n'est pas acceptable et génère la paresse intellectuelle «quand on pense tous de la même manière, c'est qu'on ne pense plus». Il est vrai que dans la dernière période, plus exactement depuis 1998 , l'alternance consensuelle et l'expérience, dans un contexte politique particulier, d'une très large coalition gouvernementale, expérience qui s'est prolongée plus que prévue et plus que nécessaire, ont conduit à une certaine «transparence» des lignes de clivage idéologique ; j'admet volontiers que les partis de gauche engagés dans cette expérience –PPS et USFP- ont leur part de responsabilité dans cette situation: enfoncés dans leurs préoccupations gouvernementales et gestionnaires, ils n'ont pas suffisamment fait l'effort de renouveler leur analyse de la société marocaine et de ses évolutions pour présenter une offre de gauche différenciée, alternative aux choix néo-libéraux prédominants. Malgré cela, je crois que la différenciation droite- gauche est une réalité (je vais m'en expliquer) et, si elle s'est un peu éclipsée, il faut très vite la rétablir dans l'intérêt d'une exploration complète de toutes les voies possibles vers le développement et la démocratie
* En second lieu, si la gauche a un passé et une histoire, a-t-elle un avenir ? ma réponse est un oui catégorique, un oui de conviction mais aussi de raison ;
La gauche a un passé et une histoire qui en fait se confondent avec l'histoire des luttes du peuple marocain pour la démocratie, les libertés, l'égalité, la justice sociale et la dignité. Elle a eu également le mérite de proposer une vision structurée, cohérente du monde … ; elle a ainsi exploré, en introduisant dans notre pays l'idée de socialisme, les voies d'un modèle alternatif au modèle capitaliste ; cette vision a d'ailleurs rencontré à un moment donné de notre histoire une adhésion massive de nombreux intellectuels et de larges couches de notre peuple. Elle a aujourd'hui incontestablement besoin d'un «aggiornamento» ; mais elle conserve, dans ses principes et ses fondements, toute sa pertinence et son actualité.
Le gauche a également un avenir ; en effet, dans le contexte de la crise mondiale, qui est en fait la crise de la mondialisation néo-libérale, la gauche apparaît comme la force qualifiée pour proposer un modèle susceptible de combattre la libéralisation débridée, modèle qui puise ses fondements dans les idées de toujours de la gauche, à savoir :
- la réhabilitation du rôle de l'Etat, non seulement à des fins de régulation, mais comme acteur agissant à travers un secteur public fort, rénové et démocratisé,
- la protection de la souveraineté nationale économique et financière et la défense des couches défavorisées et les secteurs les plus fragiles de notre économie, contre une concurrence internationale déséquilibrée,
- la promotion de politiques publiques où la question sociale est l'axe majeur et dont l'humain constitue l'alpha et l'oméga,
- la promotion d'un modèle de société où, à coté de la propriété privée, se développent des formes diverses de maîtrise collective des moyens de production et d'échange à travers l'intervention de l'Etat et des collectivités territoriales ou encore à travers diverses formes de regroupement solidaire des petits producteurs et petits propriétaires,
- la promotion d'une véritable planification écologique et décentralisée, fondement de la solidarité interrégionale
La gauche a également un avenir immédiat ; elle est aujourd'hui interpellée sur les conditions de mise en œuvre de la nouvelle constitution du pays … On s'en rend compte aujourd'hui de plus en plus : notre constitution peut donner lieu a des i
nterprétations restrictives, même si, tout le monde l'admet, elle comporte de grandes avancées démocratiques. La gauche me paraît qualifiée pour donner, dans sa mise en œuvre concrète et dans la pratique institutionnelle, le contenu le plus avancé et le plus progressiste possible à notre nouvelle constitution, particulièrement sur 3 plans :
- faire en sorte que la référence à notre identité nationale - fondée sur l'Islam et sur la diversité des sources qui alimentent l'unité nationale – ne soit pas interprétée dans un sens passéiste et rétrograde mais, au contraire, soit assortie, en toutes circonstances, du respect des valeurs de dialogue, de tolérance et d'ouverture sur les acquis universels de ce que nous pouvons appeler «la civilisation humaine».
- faire en sorte que les principes de bonne gouvernance soulignée par la constitution se confondent avec les principes de la gouvernance démocratique,
- aller le plus loin possible en matière d'égalité et en matière de droits et libertés, bien entendu dans le respect des constantes de la nation et du choix démocratique.
Mais, qui sont aujourd'hui les forces de gauche ?
Citons par souci d'exhaustivité scientifique la gauche extrême (ou extrémiste) avec lesquels les conditions d'un débat ne sont pas aujourd'hui vraiment réunies, engagée qu'elle est dans une logique insurrectionnelle (confondue avec la logique révolutionnaire), qui va jusqu'au refus de la forme monarchique de l'Etat et au reniement sur la question de l'unité nationale. Son isolement la conduit à une stratégie de nuisance fondée sur les théories de la minorité agissante et de la politique du pire pariant sur «l'aggravation de la crise».
Et puis, il y a toutes les forces regroupées récemment autours du mot d'ordre «la monarchie parlementaire maintenant», forces qui représentent sûrement un vrai courant d'opinion ayant sa légitimité ; ces forces, dans leur évaluation de la situation concrète et du rapport de forces, estiment que «nous ne pouvons pas être en transition démocratique permanente » et que les condition sont réunies pour une monarchie parlementaire immédiate, système universel qui limiterait le rôle de l'institution monarchique à un rôle de symbole et d'arbitre, sans pouvoir réel en matière exécutive. Cette position l'a conduit au boycott des dernières élections ; ce qui limite énormément ses possibilités d'agir dans le débat public et sur le contenu des réformes à engager.
Et puis il y a la gauche qui se retrouve pour considérer que la participation aux institutions aujourd'hui ( gouvernement et parlement) même imparfaites ,est la voie privilégiée pour influer sur les politiques publiques et inscrire dans la réalité les principes, valeurs, objectifs et programmes dont elle se réclame. Au sein de cette gauche, il y a essentiellement le PPS et l'USFP, associés dans les diverses coalitions gouvernementales depuis 1998 et qui aujourd'hui se trouvent dans des positionnements différents par rapport à la question du gouvernement dirigé par le PJD .Cette gauche «gouvernementale» a un avenir moyennant un certain nombre de conditions et un grand effort de renouvellement voire de «refondation» :
- renouvellement de l'organisation et des méthodes de travail, promotion de la démocratie interne, valorisation et responsabilisation des femmes et des jeunes à tous les niveaux
- renouvellement des relations avec la société par la présence dans les mouvements de vigilance citoyenne, dans l'expression responsable des revendications populaires légitimes, présence nullement contradictoire avec la participation au gouvernement (pour le PPS) et au parlement (PPS et USFP),
- ouverture plus grande sur les élites nouvelles et sur les forces vives … mais une ouverture vigilante contre tous les opportunismes,
- renouvellement du projet de la gauche par un grand effort théorique à partir d'une analyse fine de la société marocaine, de ses évolutions démographiques, sociales et culturelles et d'une position d'écoute de ses attentes.
Le PPS, quant à lui, doit retrouver sa vocation de producteur d'idées et de force de proposition, vocation qui fonde sa raison d'être et alimente le respect dont il continue à jouir à travers le souvenir de ses grands hommes : Abdelaziz Belal, Ali Yata, Adeslam Bourquia , Simon Levy …. et bien d'autres
Mais la gauche, en même temps qu'elle se renouvelle, est astreinte à un devoir de lucidité : la gauche n'est pas majoritaire dans notre pays ; ni sociologiquement, ni culturellement, ni politiquement, ni électoralement (même associée à l'Istiqlal dans le cadre de la Koutla). D'où, si l'on se pose la question, comme c'est le cas au PPS et à l'USFP, de ne pas se contenter d'une fonction tribunitienne et de participer à l'exercice du pouvoir, l'importance de la question des alliances.
De ce point de vue, mon pronostic est que 2 offres d'alliances vont solliciter la gauche dans les prochaines années :
- sous une forme ou sous une autre, en essayant de n'en pas rééditer les erreurs, on va tenter de reproduire l'expérience du G8 d'avant les élections, sous l'appellation ou le couvert de « pôle de défense du projet de modernité», pole où les partis libéraux ou «socio-libéraux» (qualificatifs revendiqués par le PAM, le RNI, l'UC….) joueraient un rôle de moteur … ; ce pôle chercheraient à attirer certaines forces de gauche, dont en particulier l'USFP. Le PPS, engagé dans la majorité gouvernementale, n'est pas à l'heure actuelle concerné par cette offre.
- En face de cette offre, il y a le scénario d'un pôle constitué par le PJD et les partis de la Koutla, pôle appelé de ses vœux par le chef du gouvernement au lendemain des élections du 25 novembre. Comme on le sait, l'USFP et le PPS ont réagi de manière différente à cette offre.
Le refus de l'USFP de la main tendue par le PJD pour constituer un gouvernement PJD + Koutla a été justifié par des arguments divers et variés :
- besoin de clarification idéologique
- nécessité pour l'USFP de renouer avec ses bases populaires et de reconstituer ses forces, à partir d'un positionnement dans l'opposition
- réaffirmation de la vocation de «leader de l'USFP» et par conséquent, refus d'une position de complément ou d'appoint à une coalition gouvernementale qu'elle ne dirigerait pas.
Le PPS, quant à lui, a répondu positivement à l'offre du PJD à l'issue d'un débat de fond de grande qualité, tranché démocratiquement au sein de son comité central. Les considérations qui ont conduit à cette réponse positive sont de divers types :
* la participation au gouvernement PJD n'est pas fondée sur des considérations ou un accord idéologique ; le choix du PPS l'a été à partir de son positionnement de parti de gauche et de ses valeurs progressistes,
* il s'agit d'un accord politique qui correspond à une phase historique précise sur la base d'un programme de gouvernement bien précis : ce programme, en plus des objectifs de renforcement démocratique et de lutte contre les injustices sociales, est focalisé sur la lutte contre la corruption et l'assainissement de la vie publique aussi bien sur le plan politique qu'économique et administratif ; cet objectif d'assainissement est devenu, au cours de l'année 2011, une revendication sociétale majeure,
* la signification du vote PJD en 2011 est assez proche de la signification du vote pour la gauche il y a une vingtaine d'année lorsque cette dernière était dans l'opposition ; inspiré par les valeurs d'éthique et de justice, ce vote va bien au-delà des électeurs traditionnels du PJD et englobe des secteurs imprégnés des valeurs de modernité et de progrès,
* le programme adopté est globalement un programme progressiste, élaboré de manière participative, pas très éloigné de ce qu'aurait pu être un programme commun de la Koutla si cette dernière avait eu l'opportunité de gouverner seule,
* il s'agit pour le PPS de contribuer le plus efficacement possible à la mise en œuvre de la nouvelle constitution, notamment en participant de l'intérieur du gouvernement à l'élaboration des lois organiques sur des aspects aussi importantes que la régionalisation, la parité, l'amazighité …. Il s'agit d'une tâche historique de reconfiguration de l'Etat et de concrétisation des droits et libertés qu'il faut conduire à bien dans le sens le plus progressiste possible.
L'USFP et le PPS sont aujourd'hui dans des positionnements différents ; le débat entre ces 2 forces doit se prolonger dans le respect et dans la conviction que les liens tissés durant des décennies de combat commun ne peuvent être effacés d'un revers de main .Mais des choix fondamentaux de stratégie et d'alliance vont se poser à l'USFP et au PPS dans les mois et années qui viennent ; j'ai voulu partager avec vous quelques réflexions relatives aux alternatives possibles.


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