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Déprogrammation de «Made in France»
Suite aux attentats de Paris
Publié dans Albayane le 23 - 11 - 2015

Alors qu'il devait sortir sur les écrans parisiens Mercredi 18/11/2015, «Made in France», un film de Nicolas Boukhrief, a été déprogrammé à la suite des sanglants évènements qui ont frappé la capitale française ce fameux vendredi 13.
En effet, l'affiche du film, qui représente une Tour Eiffel en forme de Kalashnikov et sur laquelle est écrit «La menace vient de l'intérieur», a été retirée de tous les lieux publics immédiatement après les odieux attentats. Considéré par certains comme étant plutôt prémonitoire et par d'autres comme étant une réelle incitation à la violence sous son visage le plus abject, à savoir, le terrorisme, «Made in France» raconte l'histoire de Sam (Malik Zidi) qui, en tant que journaliste indépendant, profite du fait qu'il soit né de parents musulmans pour infiltrer un groupe de quatre jeunes français fraichement convertis à l'Islam et appelés à créer une cellule djihadiste pour mettre Paris à feu et à sang...Et si, le réalisateur du film admet, néanmoins, que «les évènements de ce vendredi 13 ne laissent aucune place, dans l'immédiat, à une fiction de ce type, aussi juste soit-elle», celui-ci reconnaît, toutefois, «qu'il y aura un temps pour montrer ce film, mais qu'il faudra, pour cela, que nous soyons sortis du deuil et du traumatisme». Il est à noter, enfin, que d'après les critiques, «Made in France» n'a jamais eu pour ambition de fournir des réponses quant au radicalisme mais que, comme tout polar qui se respecte, il veut seulement raconter le cheminement aveugle de jeunes dépourvus de repères.
Rebelote. Après les attentats de Charlie Hebdo en janvier 2015, le film «Timbuktu » d'Abderrahmane Sissako avait été retiré du cinéma municipal de Villiers-sur-Marne en région parisienne. Le film avait été déprogrammé par le maire par peur que le film ne fasse l'apologie du terrorisme au lendemain des attentats de Charlie Hebdo. Le film du réalisateur mauritanien qui a été récompensé aux oscars avait été finalement reprogrammé quelques jours plus tard. Le maire de la ville avait expliqué cette reprogrammation tardive par l'évitement de débordements au lendemain des attentats. Le film met en évidence, l'envahissement de la ville malienne Tombouctou par des islamistes qui y imposent la charia. Les terroristes y interdisent la musique, le football, les cigarettes. Ils procèdent à des mariages forcés, maltraitent les femmes. Dans les tribunaux qu'ils improvisent, ils rendent des sentences pour le moins qu'on puisse dire injustes et surtout absurdes. Mais la population ne se laisse pas faire. Elle résiste à cette répression avec beaucoup de courage, en brandissant une autre conception de l'islam.


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