Tout porte à croire que l'affaire de la cession de la totalité des actifs de la Samir arrive à son stade final. Une réunion aura lieu, le lundi 3 avril prochain, au Tribunal de commerce pour décider du sort de la raffinerie de Mohammédia et valider l'offre du repreneur définitif qui répond au mieux aux conditions exigées pour la poursuite et le démarrage de l'activité de la société dans les meilleurs délais et pour l'indemnisation des différents créanciers. Se dirige-t-on vers la vente définitive de la Samir en liquidation judiciaire après sa mise en faillite par le top management ? Apparemment, la procédure menée des mois durant par Mohamed El Krimi, syndic judiciaire désigné par le Tribunal de commerce de Casablanca, touche presque à sa fin. Lundi prochain, le juge commissaire devrait choisir le concessionnaire le plus approprié parmi les 10 ou 20 candidats en lice pour la reprise du site pétrolier de Mohammédia. Comme l'avait annoncé El Krimi à plusieurs reprises, il ne s'agit pas d'une vente libre, mais d'une vente judiciaire sous certaines conditions. Le prix de cession est une variable importante dans le choix du repreneur mais elle n'est pas déterminante ni décisive dans le choix du concessionnaire. Le démarrage de la raffinerie dans les brefs délais est une condition sine qua none de la procédure de cession. C'est aussi une requête du front syndical de Mohammédia qui s'inquiète de la situation de la société et de l'avenir des ses milliers de salariés. Pour le moment, on parle d'offres de reprise présélectionnées proposant un prix allant de 20 à 30 milliards de dirhams. Affaire à suivre...