L'Union africaine (UA) soutient et appuie le processus onusien mis en place par le conseil de sécurité de l'ONU et supervisé par l'envoyé personnel du SG de l'instance onusienne pour la Sahara, Horst Köhler, en vue de trouver une solution politique au conflit régional provoqué autour du Sahara marocain. C'est en effet lors du 32eme sommet, qui a clos lundi ses travaux à Addis-Abeba, que l'Union africaine a consacré la mise en œuvre de la décision du Sommet de Nouakchott. Ce sommet avait décidé que la question du Sahara marocain est traitée au niveau des Nations unies et que l'UA doit apporter son appui et son soutien au processus onusien. A ce propos, le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Nasser Bourita a noté que le sommet d'Addis-Abeba est le premier qui ne prend pas de décision sur la question du Sahara marocain parce que les décisions sont prises à l'ONU à New York. Ainsi, le sommet de l'Union africaine d'Addis-Abeba confirme l'initiative du sommet de Nouakchott. De même, a confirmé le ministre des Affaires étrangères et de la coopération internationale, le sommet d'Addis-Abeba a consacré l'alignement progressif mais réel de l'Union africaine sur les dispositions et la littérature des Nations unies sur la question du Sahara marocain. C'est dire que l'UA s'est résolument rangée du côté de la légalité internationale. En fait, c'est le fruit du retour triomphal du Maroc à l'Union africaine et de sa présence au niveau des commissions compétentes, des débats et des batailles juridiques au sein de l'institution africaine. Une présence pour défendre l'intégrité territoriale du royaume et servir en même temps la cause africaine sur tous les registres. C'est ainsi que les Africains et l'Afrique pourraient être mieux servis et que toutes les forces du continent seraient orientées et investies pour assurer son développement et sa promotion à l'échelle internationale.