Hilale: La coopération Sud-Sud, un axe stratégique de la Diplomatie Royale    Hilale: La coopération Sud-Sud, un axe stratégique de la Diplomatie Royale    Un coup fatal porté au régime algérien : proclamation de l'indépendance de la République de Kabylie depuis Paris    Kordofan/Soudan: 6 Casques bleus tués et huit autres blessés dans des attaques de drones    CAN 2025 : la CAF et le LOC s'engagent à offrir les meilleures conditions de travail aux médias    La finale de la Coupe intercontinentale opposera le PSG au Flamengo    Classement IFFHS : la RS Berkane, meilleur club marocain et troisième en Afrique    Éducation : logement de fonction obligatoire à tous les directeurs d'établissements    Riyad accueille le Salon international de l'artisanat marocain    Tras las revelaciones de Elmahdaoui, Younès Moujahid fue apartado del buró político de la USFP.    Trois prix pour «La mer au loin» au 21e Festival international cinéma et migrations    Omar Hilale : la coopération Sud-Sud, un axe stratégique de la diplomatie royale    Espagne : Le Parlement approuve la loi accordant la nationalité aux Sahraouis et à leurs descendants    Le Cambodge suspend les passages de frontière avec la Thaïlande    USFP : Driss Lachgar rebat les cartes de son bureau politique    Aziz Akhannouch : « La vision royale est notre boussole pour l'édification du Maroc émergent »    CoSPAL : l'Afrique revendique un siège permanent au CS et réaffirme son attachement à l'intégrité des États    Billetterie du Mondial 2026: Brésil–Maroc, 2ème match le plus prisé    CAN Maroc-2025: ITRI, une technologie de pointe enrobée d'authenticité    Aziz Akhannouch: « Le Maroc consacre son rang d'acteur central dans la coopération intra-africaine »    Banques : Le déficit de liquidité se creuse de 5,93% du 4 au 11 décembre    Alerte météo : chutes de neige et fortes pluies de samedi à dimanche dans plusieurs régions    Casablanca-Settat: L'AREF adopte son plan d'action et son budget 2026    Les températures attendues ce samedi 13 décembre 2025    RNI. Des réalisations concrètes et palpables    Casablanca accueille le Winter Africa by WeCasablanca    Mohamed Ramadan à Marrakech pour tourner l'hymne officiel de la CAN 2025    La version chinoise de 2 ouvrages sur le patrimoine culturel marocain présentée en Chine    Sidi Bennour – Douar El Abdi : 96 familles bénéficient des premiers lots de terrain dédiés à leur relogement    Marsa Maroc et les syndicats concluent un accord social jusqu'en 2030    Mondial féminin de handball 2025 : l'Allemagne et la Norvège en finale ce dimanche    FIFA Challenger Cup : ce samedi, Flamengo vs Pyramids FC pour une place de finaliste face au PSG    Athlétisme : Kénitra organise la 5 édition de son ''10 Km International''    Commerces de proximité : L'inéluctable mise à jour des « Moul l'hanout » [INTEGRAL]    L'Humeur : L'humour vin de BFMTV    Métaux lourds : Le poison discret des sociétés modernes    Prévisions météorologiques pour samedi 13 décembre 2025    Le tunnel sous-marin entre le Maroc et l'Espagne est-il enfin sur la voie de la réalisation ?    Après l'Algérie, le Polisario consulte l'Afrique du sud sur la prochaine phase des négociations    Les influenceurs, nouvelle vitrine du Maroc    Le Parc national de Dakhla : Un sanctuaire écologique et un levier de développement durable    Après l'inscription du caftan, nouveau succès du Maroc à l'UNESCO    Le Royaume consolide sa diplomatie culturelle à l'international    Colloque international à Rabat – Lire le sacré : Enjeux géopolitiques de l'exégèse    Trump annonce un cessez-le-feu entre la Thaïlande et le Cambodge    Message de solidarité libyen avec la déclaration d'indépendance de la Kabylie    Rabat International Fashion Fair : Voyager le monde à travers la mode    Production céréalière record en Chine renforçant la sécurité alimentaire et la reprise agricole    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



Assainir le champ politique national!
Publié dans Albayane le 07 - 07 - 2019

Au lendemain de l'indépendance, notre pays pouvait se targuer de se faire doter d'une belle armada de patriotes dévoués qui constituait, à l'époque, ce que l'on appelle toujours le mouvement national.
Tout auréolé du triomphe légendaire sur le joug colonial, le royaume devait bien s'appuyer sur cette complicité décennale entre la monarchie et la résistance, en parfaite symbiose. La médiation envers le peuple était fluidifiée par des passerelles de fidélité, sans conteste ni bavure.
Au fil du temps, cette collusion allait subir une collision, en cours de chemin, truffée de méfiance mutuelle. L'état d'exception qui s'en suivait, au début des années 70, allait désagréger la pérennité de cette connivence en fracture saccadée.
Certes, le Maroc avait prématurément, prôné le pluralisme dans son système politique et préconisé les tout premiers fondements de la démocratie, encore en état embryonnaire. Mais, chemin faisant, il s'est avéré que ces choix reposaient sur d'autres appuis qui s'opposaient, de fond en comble, aux valeurs de l'éthique et de la loyauté.
Le processus démocratique que la nation s'était irréversiblement fixé pour son long parcours de construction, allait se faire asséner de coups durs, en termes de fondation de l'échafaudage politique et institutionnel. Par mesure de «sécurité» et souci de «maîtrise», on se lançait alors dans une large entreprise de balkanisation morbide de la vie politique marocaine, en oppressant les partis traditionnels, assujettissant de nouvelles créatures et, en conséquence, bafouant la volonté de tout un peuple.
Quoique muni de textes de haute qualité institutionnelle, le Maroc se fait sienne une approche beaucoup plus axée sur l'apparence que l'évidence, en matière de gouvernance politique. C'est ainsi que se prolifère une cohorte de notabilités de l'opportunisme et de la dépravation, au sein de la classe partisane, à travers des «formations» montées de toutes pièces par les rouages de l'Administration, en 1977, 1983, 1984, 2008…, sans légitimité historique ni renvoi sociétal.
Pour faire perdurer ces fantasmes dans le champ politique national, durant plus de quatre décennies, on a dû faire appel au «génie» marocain du «montage» électoral et de la «cartographie» politique.
Aujourd'hui, par ce traitement bouffon auquel fut soumis le paysage politique marocain, pendant des décades, on se voit sanctionner par des déboires chroniques et créditer de lésions assassines, menant droit à la dérive.
Dans une nation émergente comme la nôtre qui se veut détentrice de la démocratie authentique, on ne saurait absolument se passer de la santé de son pilier majeur qu'est une vie politique forte, autonome et agissante. Le cas d'échec de la préfabrication des ramassis partisans, hybrides et asservis, en est, en fait, une désillusion cinglante dont le dernier en date n'est autre que l'engin de labour, en plein essoufflement.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.