17e journée d'onco-urologie à Casablanca Romuald Djabioh Du 1er au 2 décembre 2023, la 17e journée du congrès d'onco-urologie s'est déroulée à Casablanca, sous l'égide de l'Association Marocaine d'Urologie (AMU). Cet événement a rassemblé plusieurs experts du domaine médical qui ont partagé leurs connaissances avec les participants, mettant en lumière l'importance de cette initiative. Nous vous présentons ci-dessous un résumé du contenu de cet événement significatif. « Cette édition a réuni près de 400 experts nationaux et internationaux en urologie, radiothérapie, oncologie médicale, anatomo-pathologie, radiologie, médecine nucléaire et onco gériatrie, qui ont approfondi les explications en ce sens...», a fait savoir Dr Mezzour Mohamed Hicham, secrétaire général de l'Association Marocaine d'Urologie (AMU), lors d'une déclaration en marge de l'événement. Dans le même contexte, il a mis en avant l'importance de cette initiative pour les participants tout au long des deux jours consécutifs. « Nous avons examiné au cours de ces journées les développements récents concernant le diagnostic et la prise en charge thérapeutique des cancers urologiques de manière globale, en mettant l'accent sur les nouveautés dans le cancer du rein métastatique, le cancer de la vessie métastatique, le cancer de la prostate, entre autres. » Dans la même optique, il a ajouté : « Diverses master classes ont été organisées, comprenant des réunions de travail approfondies et des débats sur les dernières recommandations en matière de prise en charge des cancers urologiques. » Le Dr I. Boualaoui a également partagé son expertise lors de ce congrès, fournissant des explications approfondies sur le sujet. Il a souligné qu'en ce qui concerne les patients présentant des risques intermédiaires 3+4, le recours à la chirurgie entraîne une réduction significative de 13% de la mortalité globale. En se référant aux explications préalables de son confrère A. Slaoui lors du congrès, il a mis en lumière que, dans ces essais, un nombre considérable de patients, soit 133 au total, ont survécu, dont seulement 10% présentaient le score 3+4. Cela met en évidence la grande diversité au sein du groupe de patients à risques intermédiaires. En somme, cette édition a non seulement contribué à l'enrichissement des connaissances professionnelles, mais a également souligné la diversité et la complexité des défis rencontrés dans le domaine de l'onco-urologie. Cette rencontre a sans aucun doute marqué une avancée significative dans la collaboration internationale et le partage des meilleures pratiques pour améliorer la prise en charge des patients atteints de cancers urologiques.
