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Les Dacia Sandriders au pied du podium
Publié dans Albayane le 21 - 01 - 2025

Pour leur première participation au Rallye Dakar
Pour leur premier départ sur l'une des épreuves les plus relevées du sport automobile, les Dacia Sandriders ont fait forte impression. Associant collectif sans faille et belles performances avec une victoire d'étape, l'équipe a vu Nasser Al-Attiyah et Edouard Boulanger jouer le podium jusqu'à l'arrivée du Rallye Dakar. Après environ 5000 kilomètres de compétition dans des conditions redoutables, rendez-vous est donné pour la suite de la saison en Championnat du Monde FIA des Rallyes- Raid avant l'édition 2026.
Après leurs débuts victorieux en octobre dernier au Rallye du Maroc, les Dacia Sandriders s'attaquaient à l'une des courses les plus emblématiques de la planète. Consciente de l'immense défi qui l'attendait, l'équipe affrontait également l'un des parcours les plus difficiles de l'histoire récente du Rallye Dakar, organisé pour la sixième année consécutive en Arabie saoudite.
Au fil des deux semaines, le Sandrider équipé de pneumatiques BF Goodrich et d'un carburant durable Aramco démontrait que les fondamentaux robustes et l'approche de l'essentiel de Dacia avaient toute leur place sur les terrains les plus hostiles. Dans cette aventure humaine et technique menée à un rythme effréné, la structure emmenée par Tiphanie Isnard terminait à un souffle du podium, signant ainsi un résultat prometteur en vue de l'avenir.
Un record pour AL-Attiyah
Devenu triple champion du monde des rallyes-raid en s'imposant dès les débuts en compétition du Sandrider, Nasser Al-Attiyah prenait le départ du Rallye Dakar en quête d'un sixième succès.
Premier à s'élancer avec son navigateur Edouard Boulanger, le Qatarien était dans le rythme dès le prologue. Fin tacticien, il mettait ensuite son expérience à profit en vue de la « 48 h chrono », où il consolidait sa présence sur le podium provisoire avant la casse de la rotule extérieure du triangle inférieur de suspension arrière.
Le duo concédait un peu moins d'une demi-heure grâce à l'assistance de leurs équipiers et aux innovations du Sandrider destinées à faciliter les interventions mécaniques, à l'instar des zones magnétiques intégrées dans la carrosserie. Repartis à l'attaque, ils se montraient les plus rapides avant la journée de repos à Hail, mais l'absence d'une roue de secours en raison d'un support fragilisé leur valait dix minutes de pénalité et les privait de la première place pour une seconde seulement.
Toujours en embuscade, l'équipage poursuivait ses efforts dans la deuxième semaine. Troisièmes entre Hail et Al Duwadimi, ils réalisaient une prestation pleine de maîtrise mardi entre Riyad et Haradh pour obtenir la première victoire d'étape du Sandrider au Rallye Dakar.
Revenus tout près du trio de tête, les deux hommes devaient néanmoins ouvrir la route dans les premières dunes de l'Empty Quarter. Piégés par la navigation, puis par la poussière d'un concurrent, Nasser Al-Attiyah et Edouard Boulanger n'abdiquaient pas. Déjà devenu le seul pilote de l'histoire à signer un scratch sur dix-huit participations consécutives au Rallye Dakar, Nasser Al-Attiyah terminait avec deux deuxièmes meilleurs temps pour sceller sa quatrième position, à seulement 3'37'' du podium et 23'58'' du vainqueur.
« Je suis très heureux d'être à l'arrivée. Le Sandrider fonctionnait vraiment très bien en étant performant et solide. Je me sentais vraiment bien à son volant. Nous savions que la victoire serait difficile à aller chercher dès notre première tentative, mais nous avons fait de notre mieux pendant deux semaines. Ce top cinq est un bon résultat pour commencer la défense de mon titre en Championnat du Monde des Rallyes-Raid », a déclaré Nasser Al-Attiyah. Et d'ajouter : «Bien sûr, j'aurais aimé gagner et égaler le record de cinquante victoires d'étapes de deux légendes que je respecte, Ari Vatanen et Stéphane Peterhansel, mais ce n'est que partie remise. Nous avons beaucoup progressé et nous reviendrons plus forts à l'Abu Dhabi Desert Challenge. Nous croyons en nos chances pour le Dakar 2026, mais c'est une longue course, toujours plus relevée, tant du côté des pilotes que des constructeurs, où tout peut arriver »
Gutiérrez et Moreno, l'esprit du rallye-raid
Un an après leur victoire en Challenger, Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno redécouvraient le Rallye Dakar au sein de la catégorie reine Ultimate. Septièmes pour leurs débuts avec le Sandrider au Maroc, les Espagnols allaient véritablement briller par leur contribution, leur sens du collectif et leur comportement exemplaire tout au long des deux semaines de course.
L'équipage prenait un bon départ avec un top cinq dès la première étape avant de porter assistance à Sébastien Loeb et Fabian Lurquin dans la première partie de la
« 48 h chrono ». Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno étaient toutefois mal récompensés de leurs efforts en étant contraints à l'abandon par un problème de direction assistée consécutif à un gros impact.
Dès lors au service de l'équipe, ils apportaient leur aide à Sébastien Loeb et Fabian Lurquin après leur accident, puis intervenaient auprès de Nasser Al-Attiyah et Edouard Boulanger lors de l'étape marathon.
Pablo Moreno mettait notamment tout son talent de mécanicien à profit pour réparer la rotule dans la spéciale avant d'échanger les boîtes de vitesses des Sandriders dans la soirée. Un apport décisif puisque leurs équipiers revenaient alors dans le match pour le podium.
Durant la deuxième semaine, l'équipage remplissait pleinement son rôle tout en montant en puissance à l'approche des dunes du Rub al-Khali, la plus grande étendue ininterrompue de sable de la planète. Malgré le poids supplémentaire des pièces de secours embarquées, le duo obtenait trois tops dix en quatre jours, concédant très peu de temps face aux concurrents évoluant aux avant-postes. Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno continuaient d'acquérir une expérience précieuse dans les étapes finales en vue de leurs prochaines échéances.
Partie remise pour LOEB
Pour sa neuvième participation au Rallye Dakar, Sébastien Loeb affichait également un rythme prometteur dès les premiers tours de roues du Sandrider en Arabie saoudite.
Epaulé par Fabian Lurquin, le nonuple champion du monde des rallyes se plaçait dans le top dix du prologue avant de miser sur une position favorable dans l'ordre des départs en vue de la « 48 h chrono ». Première vraie difficulté de l'épreuve, celle-ci portait un coup aux espoirs du duo franco-belge, victime d'un souci électrique affectant leurs ventilateurs. Repartis avec l'aide de
Cristina Gutiérrez et Pablo Moreno, ils ripostaient après une nuit en plein désert pour reprendre plus de vingt minutes à leurs concurrents.
Le répit était de courte durée. Après les violents orages dans la région d'Al Henakiyah, la troisième étape offrait un programme certes allégé, mais riche en défis. Sébastien Loeb et Fabian Lurquin étaient surpris par une saignée les envoyant en tonneaux. Indemnes grâce aux systèmes de sécurité intégrés à la conception du Sandrider, les deux hommes concédaient cinq minutes seulement dans l'opération. Parvenu à l'arrivée malgré la casse d'une biellette de direction fragilisée dans l'accident, l'équipage était finalement mis hors course par les commissaires techniques de la FIA en raison d'une déformation de l'arceau de sécurité.
« C'était frustrant de rentrer prématurément, d'autant que les événements ont montré qu'il y avait des opportunités lors de cette édition. Nasser, Edouard, Cristina et Pablo ont pu boucler l'épreuve pour faire le plein d'apprentissages et je suis convaincu que l'équipe saura en tirer profit très rapidement puisqu'il ne s'agissait que de notre deuxième course avec le Sandrider. Nous tenterons de prendre notre revanche dès le mois prochain à l'Abu Dhabi Desert Challenge », a fait savoir Sébastien Loeb.
Les Dacia Sandriders dans le match en W2RC
Le Rallye Dakar marquait aussi le coup d'envoi de la saison 2025 du Championnat du Monde FIA des Rallyes-Raid, où les Dacia Sandriders faisaient leurs débuts.
Après cette édition des plus ouvertes puisque dix équipages et quatre marques ont remporté au moins l'une des treize étapes (prologue inclus), Nasser Al-Attiyah lançait sa quête d'un nouveau titre mondial avec quarante-huit unités à son actif. Grâce à ses performances, le Qatarien se place en troisième position du championnat. Cristina Gutiérrez engrangeait également quatre points et Sébastien Loeb deux tandis que les Dacia Sandriders repartent d'Arabie saoudite au troisième rang parmi les constructeurs engagés dans la catégorie reine Ultimate.
Après avoir affiché un beau collectif et un potentiel prometteur, l'équipe va désormais analyser les données recueillies pour poursuivre le développement du Sandrider dans le cadre de son processus d'amélioration. Les premiers apprentissages des Dacia Sandriders seront mis à l'épreuve dès leur prochaine aventure à l'Abu Dhabi Desert Challenge (21-27 février).


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