La propreté est une chose méritoire. L'éthique musulmane y invite du reste, qui en fait un des éléments de la foi. De surcroît, les règles d'hygiène et de salubrité publique en font une obligation dans les lieux communs. C'est ainsi que les commerçants y sont tenus de la manière la plus formelle. Et, à Rabat et à Salé, on ne peut pas leur jeter la pierre sur ce terrain. Du moins ne le pourrait-on pas s'agissant des commerces du centre-ville. Dès neuf heures et parfois jusqu'à onze, et quasiment tous les jours, garçons de café, mitrons ou femmes de ménage retroussent leurs manches pour laver à grandes eaux les sols des établissements dans lesquels ils exercent leurs autres talents. Affichant un souci d'isolement désolant, les plus audacieux d'entre eux vont même jusqu'à barrer le passage aux passants qui empruntent la portion de trottoir formant parvis de leurs commerces. Et… personne n'y trouve à redire. Pourtant, ces nettoyeurs du dimanche, usent à foison d'eau savonneuse et …comme chacun sait, le savon ça peut avoir raison des plus solides assises. En particulier sur surface lisse, comme en présentent les trottoirs carrelés d'artères aussi passantes que les avenues Mohammed V, Allal Ben Abdallah... Il y a donc danger à déverser à flots de l'eau savonneuse dans les endroits achalandés, obligeant les passants à choisir de deux maux le moins immédiat et, à marcher sur bande carrossable. Qu'une femme enceinte ou qu'un vieil homme passe par là, et c'est peut être l'accident. En France où le verglas a multiplié ce genre de risques, ce sont les municipalités qui se sont saisies de l'affaire en déversant du sel sur les trottoirs transformés en patinoires. On n'en demande pas temps aux municipalités de Rabat et de Salé, qui n'en peuvent mais de courir plusieurs lièvres à la fois. Cependant, on leur enjoindrait volontiers d'appliquer les règlements en usage. Il y a quelque part un vieil édit, mais qui reste toujours en vigueur, qui interdit les travaux de nettoyage à partir de 8 heures du matin. Il n'y a qu'à le dépoussiérer pour qu'il reprenne la route, et pour que les nettoyeurs intempestifs retrouvent le droit chemin. Ahmed Laâroussi Point de mire Quand l'art descend à la rue ! Lorsque l'art investit l'espace public, il fait tourner les têtes. Les têtes des passants évidement. C'est nouveau à Rabat ou presque, le village des arts est à découvrir, en plein centre ville, derrière le théâtre Mohammed V. Les espaces aménagés un temps pour les fleuristes, qui ont déménagés place Moulay Hassan (ancienne place Piétri), ont été réhabilités pour servir les arts plastiques dans un esprit interactif, qui permet aux tout venants de s'initier, sous l'œil bien veillant des artistes aux techniques picturales. Le tout en plein air à la manière des impressionnistes. Une nouvelle forme d'expression qui permet un véritable vis-à-vis entre les artistes et vous et nous. Rien avoir avec l'espace d'une galerie, qui supposerait un certain élitisme ! Ici l'air est bien présent, et permet de mieux apprécier l'art sous toutes ses formes. Certaines œuvres ont le mérite de surprendre, d'autres de faire sourire, d'embellir ou simplement d'exprimer une idée, un état d'esprit. L'art de la rue, véritable intervention artistique urbaine, est aussi pour ainsi dire, une école à ciel ouvert. Un institut d'apprentissage permanent où les artistes s'y retrouvent pour affiner leurs techniques, apprendre de nouvelles astuces, observer des artistes en pleine concentration, saisir sur le vif ce qui peut constituer leurs points d'inspirations, et ainsi s'en inspirer soit même avec ses propres outils de circonstances… A l'image des enfants que l'on forme, le temps d'une escale à toutes les nuances, celle de la couleur élémentaire mais aussi celle des formes, le temps d'une ballade artistique dans les rues de la capitale. Une bonne idée de sortie pour les week-ends ! Meryem Salmi Pignon sur rue Réunion du conseil administratif de l'AMDH Dans le respect total de la périodicité de ses réunions, le Comité administratif de l'AMDH a tenu sa 4 réunion après le 9 congrès, au siège central de l'AMDH à Rabat ; et ce le samedi 8 janvier 2011. En présence de la majorité des membres du CA et des présidents des régions, un rapport sur la situation des droits humains entre les 2 dernières sessions a été présenté par la présidente de l'AMDH Khadija Ryadi. Egalement à l'ordre du jour, un débat animé par les membres du comité administratif pour enrichir, corriger et orienter les instances de l'AMDH dans la bonne voie. Commission conjointe d'enquête dans les événements du 8 Novembre 2010 à Laâyoune Suite aux incidents graves survenus à Laâyoune le 8 Novembre 2010, les représentants de 11 organisations Marocaines des droits de l'homme (voir liste en bas) se sont constitués en commission d'enquête dans ces évènements. Ils ont effectué une mission à Laâyoune. Un rapport de mission sera dévoilé le vendredi 14 Janvier 2011 à dix heures, au siège de l'association des barreaux du Maroc à Rabat, situé Rue Afghanistan, l'Océan. L'UIR de Rabat et l'IEPG de Grenoble s'associent Une convention de partenariat dans le domaine des formations communes sera signée, jeudi 13 janvier à Rabat, entre l'Université internationale de Rabat (UIR) et l'Institut d'études politiques de Grenoble (IEPG). Cette convention définit ainsi les termes d'une coopération effective visant à déployer des formations communes de haut niveau et conférant aux étudiants de l'UIR un double diplôme reconnu par le Maroc et la France, indique un communiqué de l'UIR. Elle prévoit également d'instaurer des programmes de recherches et d'échange tant pour les étudiants que pour le corps professoral. En vertu de cette convention, l'UIR et l'IEPG s'engagent à mettre en place, dès la rentrée prochaine (septembre 2011), une formation de haut niveau en sciences politiques et en relations internationales qui sera ouverte aux étudiants marocains et africains. Meriem Chahrour à la galerie Mohamed El Fassi Le ministère de la culture organise l'exposition «Poèmes coloriés» de l'artiste peintre libanaise Meriem Chahrour à la galerie Mohamed El Fassi et ce jusqu'au 15 janvier. Meriem Chahrour, croit en la noblesse du message artistique, «un message humain et qui célèbre la beauté. L'artiste à qui incombe la mission de diffuser ce message doit être capable de toucher les gens, élever leur goût à travers des correspondances (couleur, sensations, souvenirs, poétique) et les fédérer autour d'un moment présent dans l'unité d'une existence», peut-on lire dans le communiqué publié à cet effet. Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash Flash AIESEC Maroc lance son programme de sensibilisation aux accidents La section de « la plate-forme internationale des jeunes qui souhaitent explorer leur potentiel de leadership » (AIESEC) au Maroc, lance au niveau de Rabat et Kénitra son programme baptisé « Life saving program » (LSP) portant sur la sensibilisation de jeunes marocains aux problèmes des accidents de la route. L'objectif du LSP est la formation des éducateurs pairs dans les lycées ainsi que le renforcement des capacités au sein des organisations œuvrant dans le domaine de la lutte contre les accidents de la route. Le coup d'envoi de ce programme sera donné le 15 janvier et se poursuivra jusqu'à fin avril prochain. Projets de l'INDH à Skhirat/Témara Les projets réalisés dans le cadre de l'initiative nationale pour le développement humain, dans la préfecture de Skhirat/Témara pour le période allant de 2005 à 2010, ont atteint 285 projets pour une enveloppe budgétaire de 262 463 705 DHS. D'après la division sociale de la préfecture, la contribution du budget de l'INDH s'élève à 163 767 126 DHS, soit 62% alors que celle des autres partenaires : collectivités locales, associations, services extérieurs et secteur privé ; a atteint les 38%. Ces projets portent sur la lutte contre l'exclusion sociale en milieu urbain, la précarité et la pauvreté en milieu rural, la construction et l'équipement de centres d'accueil, le renforcement d'accès aux services sociaux, le soutien aux activités sportives, culturelles et social ainsi que sur l'encouragement des activités génératrices de revenus ; la mise à niveau des centres d'accueil et le renforcement des compétences. 11ème édition du Forum de l'étudiant Du 7 au 9 janvier, s'est tenue à Rabat, la 11ème édition du Forum de l'étudiant. Evénement qui a réuni la participation de plusieurs établissements d'enseignements supérieurs publics et privés, et qui a eu pour objectif de favoriser l'information de proximité et de contribuer à l'épanouissement des jeunes par une orientation efficiente. Organisée par le groupe «l'Etudiant marocain », en collaboration avec les ministères de tutelle, les autorités locales, l'OFPPT, l'Académie régionale d'éducation et formation de Rabat-Salé-Zemmour-Zaers et l'Université Mohammed V, la 11ème édition du Forum de l'étudiant, privilégie le contact direct et met à profit une opportunité de dialogue et d'échange avec les responsables de formations. Plus de 30 000 visiteurs, élèves, étudiants, parents et professionnels de l'enseignement, ont donc répondu présents à l'invitation. « L'Etudiant marocain », qui est un groupe de presse spécialisé dans l'éducation et la formation, s'est fixé depuis une quinzaine d'années, pour mission d'œuvrer au service de la formation à travers, notamment, des publications et l'organisation d'événements pédagogiques. Par ailleurs, d'autres rencontres similaires du même type seront organisées entre janvier et mars 2011 dans plusieurs villes. Fermeture du service de chirurgie cardio-vasculaire à Ibn Sina «L'objectif est de protéger les patients» La fermeture provisoire, le 8 décembre dernier, du service de chirurgie cardio-vasculaire “A” du Centre Hospitalier Ibn Sina de Rabat (CHIS) vise à protéger les patients, a indiqué mercredi la direction du Centre. Dans une communiqué rendu public, la direction affirme que cette décision avait pour objectif de protéger les patients ayant été pris en charge par l'établissement sans respect des procédures en vigueur. Cette fermeture a permis également d'effectuer un inventaire complet pour faire le point de l'état de gestion de ce service. Dans un exposé sur le bilan d'activités des 4 dernières années, le directeur du Centre Hospitalier Ibn Sina, Al Mountacer Chefchaouni, a fait savoir que cette institution a connu une nouvelle dynamique et la réalisation de plusieurs actions structurantes. Il a rappelé, à cet égard, le réaménagement du bloc opératoire central de l'hôpital Ibn Sina, l'achèvement des travaux de construction de l'hôpital de jour à l'institut National d'Oncologie, l'équipement du service de la radiologie des urgences d'un scanner, la rénovation des bâtiments et services de l'hôpital Arrazi de Salé et le réaménagement d'un centre de consultation à la Maternité Souissi. Les infrastructures du CHIS ont été également renforcées par la création de nouvelles structures, à savoir le centre national d'évaluation et de traitement de la douleur, le centre de Consultation à l'hôpital des spécialités, l'hôpital de jour à l'Institut National d'Oncologie, le centre Hémato- Oncologie Pédiatrique, le service des Brûlés Pédiatriques, le centre de Pédopsychiatrie et le centre de traitement des addictions et désintoxication à l'Hô_pital Arrazi. Pendant l'année dernière, le Centre a enregistré environ 418.180 consultations médicales, contre 386.584 en 2009 (+8 %) et 371.703 en 2008, contre 171.306 en 2007. Le CHIS a effectué également 32.838 opérations chirurgicales en 2010, contre 32.618 en 2009 (+1 %), et 30.537 en 2008, contre 35. 686 en 2007. Bibliothèque nationale à Rabat Conférence sur le thème “La Grèce antique et nous” «La Grèce antique et nous» est le thème d'une conférence, qui sera donnée ce vendredi à la Bibliothèque nationale à Rabat, par l'écrivain Bensalem Himmich. Cette rencontre est initiée par l'association d'amitié Maroc-Grèce (AAMG), à l'occasion de l'ouverture de sa nouvelle saison culturelle, indiquent les organisateurs dans un communiqué. Cette conférence, axée essentiellement sur les activités culturelles, ambitionne de contribuer au rapprochement du Maroc et de la Grèce, ainsi qu'au développement de ces deux peuples méditerranéens et, au-delà, de contribuer au dialogue des cultures entre le Nord et le Sud de la Méditerranée. La rencontre vise également à mettre en relief l'apport fondamental, aussi bien du Maroc que de la Grèce, à la civilisation occidentale, ajoute le communiqué. Cette contribution mutuelle est fondée sur les principes que les deux pays ont fait leurs, en l'occurrence la coopération, le dialogue et la paix, grâce à la part active que jouent les penseurs et les intellectuelles dans l'évolution de la société, conclut-on. L'AAMC compte organiser d'autres activités culturelles pour contribuer également à l'action entreprise par la société civile au niveau national et international. A chaque jour suffit sa peine... Seul le feu rouge a arrêté cette voiture chargée comme un mulet. Les autres n'y ont vu que du feu. Avant de piler à ce croisement, le chauffeur qui la pilotait, avait croisé bien des regards scrutateurs sans qu'il en ait été inquiété. Il y a quelques années, les Occidentaux s'émerveillaient du génie des Vietnamiens qui parvenaient à faire de leurs bicyclettes des engins multifonctions sur tout terrain. Cette automobile chargée de biens meubles- et de surcroît, à hauteur d'immeuble- devrait les inciter à plus d'émerveillement. PH : Redouane Moussa
