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Allergies aux printanières : Quand les pollens attaquent
Publié dans Albayane le 27 - 03 - 2011

Avec le printemps, les beaux jours sont de retour, la nature se pare de ses plus beaux habits Les arbres bourgeonnent, les graminées fleurissent. Si nous sommes nombreux à accueillir à bras ouverts cette période de l'année , à nous promener au niveau des forêts environnantes, à cueillir
les fleurs du printemps qui parsèment les champs, pour des centaines voire des milliers de Marocains le début de la belle saison rime avec mal-être.
Dès que le printemps pointe du nez, les réactions allergiques reviennent en force Elles se caractérisent par une inflammation de la muqueuse nasale, ce qui provoque des troubles désagréables : pleurs, yeux gonflés, éternuements, démangeaisons, nez qui coule. La cause de leur tourment : le rhume de foins, une rhinite allergique induite par les pollens d'arbres.
Des allergies printanières
Les allergies de mars-avril concernent avant tout des allergies aux pollens. C'est la période de floraison, de pollinisation de différentes espèces végétales : bouleau, frêne, chêne, platane, saule et graminées. Ces allergies se manifestent par plusieurs symptômes, on a les yeux qui piquent, on ressent des sensations de brûlures, rougeurs, gonflements et larmoiement oculaires, éternuements en salve, obstruction ou écoulement nasal abondant, démangeaisons intenses…
Il faut savoir que toutes ces réactions sont exacerbées au printemps, chaque année à pareille époque, c'est la même chose qui se répète .On a le nez en chou-fleur, les yeux qui piquent et qui deviennent rouges et larmoyants, on tousse, on éternue , la gorge qui gratte….
Parmi les deux grandes catégories de pollens, ceux qui déclenchent les allergies sont les pollens anémophiles transportés par le vent et de formes très aérodynamiques, les pollens anémophiles entrent en contact avec les muqueuses respiratoires (la taille du grain de pollen détermine son dépôt dans l'appareil respiratoire) mais aussi au niveau des yeux. Les espèces le plus souvent en cause sont les graminées, les urticacées, les composées (pissenlit, marguerite), l'ambroisie, l'armoise ainsi que les arbres tels que les bétulacées, les oléacées (frêne, olivier) ou encore le platane. Les personnes allergiques déclenchent une allergie au pollen lorsque la concentration dans l'air dépasse un certain seuil. Ce seuil est généralement atteint lors des périodes de pollinisation : de janvier à mai pour les arbres, de mai à fin juillet pour les graminées et de juillet à octobre pour les herbacées.
Mais souvent les symptômes ne sont pas toujours aussi flagrants et donc par fatalisme ou méconnaissance, trop de nos concitoyens mettent leur rhinite allergique sous le mouchoir et ne consultent pas. Les plus fragiles peuvent avoir des difficultés à respirer et des crises asthmatiformes.
Les personnes qui sont allergiques aux pollens vivent avec des symptômes gênants, invalidants, des troubles du sommeil, irritabilité, absentéisme scolaire, arrêt de travail. Les réactions allergiques printanières peuvent devenir handicapantes et s'aggravent au fil des années.
En effet d'année en année, les allergies aux pollens ont plutôt tendance à s'aggraver qu'à disparaître, notamment à cause de l'augmentation de la quantité de pollens. Les symptômes peuvent durer plus longtemps, un asthme peut apparaître ou s'aggraver. Cet asthme est souvent méconnu car les crises se limitent parfois à de la toux. Pourtant, de très petits pollens comme ceux du bouleau se faufilent jusqu'aux bronches et peuvent déclencher des crises d'asthme.
Les spécialistes sont unanimes pour reconnaitre qu'une rhinite allergique non soignée peut au fil des ans multiplier par 4 le risque de développer un asthme.
Au-delà du fait qu'un simple nez bouché peut vous gâcher la vie, mieux vaut donc ne pas le prendre a la légère et consulter.
Il faut savoir que le problème des allergies aux pollens de par sa fréquence pose un réel problème de santé publique car le nombre de patients qui s'adressent aux hôpitaux dans un tableau de détresse respiratoire inhérent à une allergie printanière est en nette recrudescence. Ce qui fait que ces réactions allergiques n'ont en fait rien d'anodin.
Comment savoir à quelles espèces on est sensible ?
Il suffit de vous adresser à un allergologue qui vous aidera à identifier quel est le ou les coupables. Pour ce faire, l'allergologue va d'abord vous soumettre à un interrogatoire serré qui passera en revue l'environnement dans lequel vous évoluez, votre mode de vie, vos antécédents ….
Le spécialiste pourra procéder à ce qu'on appelle les Prick tests consistant à déposer quelques gouttes d'allergènes sur l'avant bras, à donner un petit coup de pointe en plastique minuscule pour le faire pénétrer dans la peau , et il observe s'il y a une réaction . En complément l'allergologue pourra vous demander de faire un examen sanguin qui lui permettra de savoir quels sont les anticorps à l'origine des réactions allergiques. En sachant que, s'il existe trois grandes familles à pollens allergisants (arbres, graminées, herbacées), on est rarement allergique à une seule plante ou à un seul arbre.
Quel traitement ?
Quand la rhinite est là, les antihistaminiques vont agir rapidement sur l'écoulement et les démangeaisons nasales, ainsi que sur symptômes oculaires. Cotés effets secondaires (somnolences, altération de la vigilance..), nous vous conseillons de vous informer auprès de votre médecin au moment de la prescription médicale. Toujours est-il que les nouvelles molécules de dernière génération ont fait de nets progrès. Des corticoïdes en pulvérisation ou en comprimés peuvent aussi être utilisés, mais là aussi sur avis de votre médecin traitant, surtout pas d'automédication. Cela dit la seule façon de vaincre réellement votre allergie, c'est la désensibilisation
Et la désensibilisation
Il suffit généralement d'éviter les allergènes pour échapper à une crise d'allergie. Mais si le pollen nous monte au nez, il faut une désensibilisation. Elle consiste à habituer peu à peu l'organisme à cet allergène incriminé pour éviter une surréaction.
Le traitement consiste à administrer régulièrement de petites doses de l'allergène incriminé pour développer une tolérance. Au fur et à mesure du traitement, les doses sont augmentées jusqu'à atteindre la dose maximale tolérée par le patient.
Le seul petit problème en ce qui concerne la désensibilisation reste le temps qui est compris entre 3 à 5 ans, mais les bénéfices se font sentir dés la première année et, au finish, non seulement cette immunothérapie spécifique désensibilise vis-à-vis de l'allergène qui vous envenime la vie, mais elle a aussi une action préventive sur l'apparition de nouvelles allergies et d'un asthme. Que du bénéfice.
Conseils pour les personnes exposées
Eviter de sortir lorsque l'air est chargé de pollen (surtout au printemps et au début de l'été). Profiter de vous promener pendant ou juste après la pluie, car la concentration de pollen dans l'air est moins forte à ce moment-là.
Porter toujours des lunettes de soleil pendant les périodes de floraisons (cela permet d'éviter des conjonctivites). Dormir les fenêtres fermées pour éviter que le pollen entre dans la chambre (surtout à l'aube). Choisir des régions, lors de vos vacances, moins riches en pollen comme la montagne ou le bord de mer.Laver au moins une fois par semaine les draps et les taies d'oreillers, car le pollen s'y dépose facilement. Se laver souvent les cheveux (surtout s'ils sont longs) pour éliminer toute trace de pollen est fortement recommandé. Les cheveux ont tendance à absorber de très nombreux pollens. Consulter un médecin lorsque vous avez de la fièvre, des maux de tête ou des secrétions nasales ou si vous éprouvez de la difficulté à respirer (il pourrait s'agir d'une crise d'asthme).


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