L'immigration apporte à l'Etat espagnol plus que ce qu'elle lui coûte, même si une grande partie de la société pense le contraire, selon une étude financière rendue publique. La contribution financière des immigrés établis légalement en Espagne a contribué notamment à la contention salariale et permis d'éviter un déficit des caisses de retraites durant les cinq dernières années, explique cette étude réalisée à l'initiative de la Fondation «Obra Social la Caixa» et dont les conclusions ont été rapportées, jeudi, par les médias espagnols. L'étude révèle que le grand bénéficiaire de cette contribution est l'administration centrale de l'Etat, alors que les administrations autonomes locales ou régionales ont trouvé des difficultés à adapter leurs services publics sociaux face à l'augmentation de la population. Elle a relevé, en outre, l'existence d'un «déséquilibre» entre les ressources fiscales générées par l'immigration et leur distribution territoriale, qui entraîne une saturation des services sociaux des régions autonomes accueillant le plus grand nombre d'immigrés.