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Atelier Tribeca, place à la formation
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 14 - 11 - 2005

Un climat studieux règne au « Marrakech Tribeca atelier » en ce mardi après-midi. Dans le décor, des tables basses, des ordinateurs et des caméras sont installés dans une salle d'un hôtel de Marrakech. Cette salle servant d'habitude pour des conférences et autres rencontres a été transformée en salle de cours. C'est dans ce cadre que les participants au workshop initié par la Fondation du FIFM en partenariat avec le Festival du film de Tribeca ont élu domicile. Objectif : apprendre de nouvelles techniques du cinéma et approfondir ses connaissances.
En tout seize étudiants ont été sélectionnés pour prendre part à cette manifestation où l'apprentissage est le maître-mot. Huit étudiants américains provenant de l'Université de Hunter de New York sont venus à Marrakech spécialement pour cet atelier. Ils y ont rencontré d'autres candidats marocains. Ensemble, ils apprennent à se connaître et à découvrir les différentes techniques du cinéma. « Cet atelier est très enrichissant car on découvre une autre culture, une autre façon de penser et un autre cinéma », explique David Pavlovsky, un étudiant américain. Du côté marocain, c'est le même son de cloche : la satisfaction est de mise. « On ne peut qu'être contents et motivés puisque pour la première fois on a l'occasion d'apprendre l'écriture de scénario, la réalisation de films, etc, auprès du grand cinéaste américain Martin Scorsese», se réjouit Bouchra Ijourk, réalisatrice marocaine sélectionnée pour bénéficier du workshop.
Cet atelier de formation est né d'une rencontre. « Je m'étais rendu en novembre dernier à Marrakech lors de l'édition précédente du FIFM, j'ai été surpris de constater que très peu d'étudiants s'intéressaient aux projections de films », déclare Peter Scarlet, le directeur exécutif du festival du film de Tribeca. Ce dernier avait rencontré lors de sa visite à Marrakech un réalisateur marocain résidant aux Etats-Unis, Hakim Belabés. Après plusieurs discussions, Peter Scarlet a appris qu'il y avait une absence d'école de cinéma et que les salles obscures fermaient l'une après l'autre. Hakim Belabés avait expliqué néanmoins que les cinéastes marocains avaient d'énormes potentialités. Mais une chose était claire, cette énergie et ces compétences avaient besoin d'être canalisées. « Dans ce même hôtel, nous avons eu des discussions pendant trois à quatre heures avec d'autres jeunes comme Khalil Benkirane et nous avons été frappés par la curiosité et l'enthousiasme de ces jeunes », ajoute le directeur du festival de Tribeca. À partir de ce moment, Peter Scarlet a émis l'idée de créer un atelier de cinéma en marge du festival. « Nous en avons parlé à Fayçal Laraichi, le directeur de la TVM, et ce dernier était intéressé par le projet, il en a par la suite touché mot au président du FIFM, SAR le Prince Moulay Rachid », poursuit –il. Ainsi, le Marrakech Tribeca atelier est né. La TVM a prêté ses caméras pour cet atelier. Une fois de retour, le staff de Scarlet a commencé à ficeler le projet. Il fallait lancer un concours pour sélectionner les bénéficiaires. Les organisateurs ont suivi l'exemple des autres workshops qui sont organisés à l'institut de Tribeca à New York et qui ont été dirigés par d'illustres cinéastes. Abbas Kiarostami, le réalisateur iranien est l'un d'eux. « Nous l'avons contacté et il a tout de suite accepté de donner un master-class », souligne Peter Scarlet. Le premier jour de l'atelier, on assayé de trouver un thème sur lequel les étudiants devaient se pencher pour réaliser un film. « Alors qu'on s'était réuni autour des premières présentations, une sonnerie tout à fait déconcertante envahit l'ambiance du cours et c'est là que Ababas Kiarostami annonce le sujet du Workshop : « les cellulaires », explique Peter Scarlet
Le réalisateur de Taxi Driver, du péplum Gangs of New York, Martin Scorsese a donné son aval au mois d'août pour diriger lui aussi un master class, mais par manque de temps celui-ci n'a animé que la séance de lundi dernier. « On était tous, étudiants et modérateurs ébahis, on buvait ses paroles, il a une certaine classe et une modestie que seuls les grands cinéastes possèdent », fait remarquer Hakim Belabés. Lors de ce master class, Scorsese a commenté un de ses films les plus émouvants de sa longue carrière : Raging Bull. Le cinéaste converti en professeur pour sa plus grande joie expliquait sa démarche dans ce film. « C'était un grand moment d'émotion », souligne une des candidates du workshop. Entre pratique et théorie, le Marrakech Tribeca atelier a donné naissance à seize courts-métrages, une production qui a été projetée le 18 novembre, une façon pour les étudiants de découvrir leurs potentiels et leurs faiblesses. En attendant l'édition prochaine…


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