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Lachgar : «Les partis ne font pas de la figuration»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 06 - 2004

Driss Lachgar, chef du groupe socialiste de l'USFP à la Chambre des représentants, s'explique sur la teneur du communiqué du Comité central de l'USFP. Il met en garde contre ceux qui diffusent des propos sur l'inefficience des partis politiques.
ALM : Quel sens donnez-vous au communiqué du Comité central de l'USFP ?
Driss Lachgar : Ce communiqué émane d'une instance très importante de l'USFP. Il faut savoir que le Comité central, fort de 184 membres, a une importance égale au Bureau politique. Ses recommandations et directives revêtent une extrême importance. Elles sont d'autant importantes qu'elles interviennent après le 6ème congrès du parti, le départ de maître Youssoufi et le dernier réajustement ministériel.
Et justement, ce communiqué exhorte à la «réhabilitation de l'action politique». L'actuel gouvernement ne serait-t-il pas assez politique ?
Ecoutez, actuellement on tient un discours à la fois dangereux, pernicieux et liberticide sur les formations politiques. Certains encouragent la culture de la fin des partis politiques. Ils sous-entendent que les partis sont
ronronnants, usés, corrompus et incapables de gouverner. Je ne voudrais pas faire l'apologie des partis politiques, mais ceux qui tiennent ce discours ne visent pas l'USFP ou telle autre formation. Ils visent les soubassements de la Constitution du Maroc, fondée sur la pluralité des partis politiques.
N'y aurait-il donc aucune allusion dans cette phrase au Premier ministre qui n'appartient pas à une formation politique ?
Après les élections législatives, l'USFP a clairement formulé sa position sur la nomination de M. Jettou. Inutile de revenir là-dessus. Cela dit, la phrase du communiqué central de l'USFP ne vise pas une personne, mais met en garde contre ce rôle de figuration dans lequel certains veulent confiner et enterrer les organes de la démocratie. Ceux qui agissent de la sorte espèrent tuer, en même que la vie politique partisane, le système politique et gouvernemental du pays.
Ce communiqué comporte aussi une phrase sur «les lobbies nostalgiques du retour en arrière». Qui sont ces lobbies ?
Ils sont partout et revêtent plusieurs identités. Il ne faudrait pas voir en eux des forces puissantes et cachées, mais des groupements de personnes qui n'ont pas intérêt à ce que le Maroc continue son processus moderniste et démocratique. Ces groupements sont en déphasage avec le cours de l'Histoire contemporaine du Maroc. C'est l'ancienne garde, des courants obscurantistes qui font une lecture étriquée de l'Islam, des personnes qui ont cumulé des fortunes de façon illégale, d'autres qui appréhendent le moment où ils devraient rendre des comptes.
Ces personnes constitueraient-elles un danger ?
Ces personnes portent atteinte à l'image du pays et à la crédibilité de ses institutions démocratiques. Aujourd'hui paraît le rapport annuel d'Amnesty International. Tout n'est pas comme on l'aurait souhaité, par la faute de certaines initiatives individuelles. Je pense qu'il est du devoir du gouvernement de s'en détacher en prenant une position claire sur les violations des droits de l'Homme.
Autre chose qui surprend dans ce communiqué, c'est la référence à la Koutla démocratique. N'est-elle pas morte ?
La Koutla n'est pas un organe exécutif, mais un cadre de coordination entre des partis démocratiques. Elle n'a jamais cessé d'exister pour qu'on la soupçonne de mort. Aujourd'hui, elle est appelée à clarifier ses positions, compte tenu de nouvelles donnes. Car si l'USFP a des affinités avec le PI et le PPS, il n'en a plus par exemple avec la GSU.
La GSU s'est groupée avec quatre autre formations pour constituer le Rassemblement de la gauche démocratique (RGD). Avec la référence à la Koutla, l'USFP voudrait-elle montrer qu'elle n'est pas seule ?
Je me félicite du rassemblement de nos frères de la gauche, même si je constate qu'ils perdent beaucoup de temps dans la critique acerbe de l'USFP. Nous sommes d'accords avec eux sur à peu près tout, sauf sur le doute qu'ils veulent semer sur notre positionnement à gauche.
D'ailleurs, ce n'est pas la première fois. En 1975, quand l'USFP a décidé de participer aux élections législatives, elle a été taxée de tous les noms. Nous ne désespérons pas toutefois de trouver un terrain d'entente avec nos frères de la gauche. D'ailleurs, la voie du dialogue est déjà ouverte avec certains d'entre eux.


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