La 27e édition de Jazz à Rabat s'est clôturée avec succès, samedi 27 septembre, au bout de trois soirées musicales à guichet fermé. Dans le nouvel écrin du Parc Hassan II de la capitale, le festival tenu du 25 au 27 courant a célébré des rencontres musicales inédites, entre artistes marocains et de divers pays d'Europe. Il a également confirmé sa place comme «rendez-vous incontournable du dialogue interculturel par la musique», indique la délégation de l'Union européenne au Maroc. «Dans cette atmosphère unique, jazz européen et musiques marocaines se sont rencontrés, offrant trois soirées exceptionnelles qui ont conquis le public venu nombreux», souligne un communiqué. Ambassadeur de la DUE au Maroc, Dimiter Tzantchev indique en effet que ce festival «est bien plus qu'un rendez-vous musical». «C'est un espace de création et de dialogue, où artistes et publics se rencontrent, échangent et s'enrichissent mutuellement», a-t-il affirmé, tout en mettant en avant une illustration du partenariat entre les deux parties. Majid Bekkas, Jean-Pierre Bissot : Les complicités musicales tissées à Jazz à Rabat [Interview] C'est dans ce contexte que la programmation musicale de cette année a mis à l'honneur «des créations originales, marquées par une forte présence féminine» et des collaborations artistiques mémorables : Tania Giannouli Trio et Abdelfettah Houssaini, Céline Bonacina Quartet et Hamza Bennani Smires et Driss Nigra, Alba Careta Group et Jazz'in Trio, Sara Bolyki & Petra Várallyay et Tchubi Sextet, A.M.E. et Mehdi Qamoum, Lina Nyberg quartet et BabL'bluz. Cette année, Jazz à Rabat a également investi la ville avec un spectacle de rue et des ateliers participatifs, avec Stéphane Galland, Tchubi, Axel Camil et Adil Hanin. Initiative de l'UE au Maroc, le festival est tenu en partenariat avec le ministère de la Jeunesse, de la culture et de la communication et la Wilaya de Rabat-Salé-Kénitra.