L'initiative, pilotée par le ministère des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, vise à combler les lacunes structurelles qui freinent l'accès au haut débit dans les zones mal desservies. D'un coût global de 1,6 milliard de dollars, le projet sera financé à hauteur de 1,1 milliard par des investisseurs privés, avec l'appui complémentaire de la Banque africaine de développement, de la Banque européenne d'investissement et de la Banque islamique de développement. Il prévoit le déploiement d'environ 90 000 km de fibre optique résiliente au climat, alimentée, lorsque nécessaire, par des solutions d'énergie renouvelable. Le plan de mise en œuvre comprend sept anneaux nationaux, 37 boucles métropolitaines, 77 réseaux régionaux ainsi que plusieurs centres de données périphériques. L'objectif du gouvernement est de faire passer la dorsale nationale de 35 000 km actuellement à plus de 125 000 km, afin de couvrir 70 % de la population dans les mois à venir. « Au cours des deux dernières années, nous avons travaillé sans relâche sur ce qui est sans doute le projet d'infrastructure numérique le plus ambitieux et le plus fondamental de l'histoire du Nigeria », avait déclaré en août le ministre des Communications, de l'Innovation et de l'Economie numérique, Bosun Tijani, en présentant la conception technique de BRIDGE.