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«Rendre à césar ce qui lui appartient»
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 29 - 05 - 2002

Interview. Fakhreddine Rajhi, dit Friekh, est l'un des entraîneurs qui ont marqué la deuxième moitié du championnat national. Il a placé l'équipe du WAC en tête du championnat et il rêve de remporter le titre qui échappe au club depuis neuf ans.
Aujourd'hui le Maroc : Pour la deuxième fois, cette saison, le WAC de Casablanca surclasse le Hassania d'Agadir. A deux journées de la fin du championnat, comment comptez-vous gérer votre prochain match contre cette équipe?
Fakhreddine Rajhi : Il faut dire qu'aujourd'hui les conditions sont totalement différentes. A l'aller, les deux équipes se disputaient le fauteuil de leader. Le titre n'etait pas en jeu. Aujourd'hui, les donnes ont changé. Et le WAC et le HUSA veulent remporter le sacre. Jusqu'à dimanche dernier, le club gadiri était dominateur, à un moment où le Wydad, pénalisé par l'arrêt de championnat et par les événements qui ont marqué le début de la phase retour, revenait de loin.
Pour la rencontre de dimanche prochain à Agadir, nous partons avec un avantage psychologique certain puisque, grâce à notre nouveau classement, les joueurs se sont débarrassés de la pression. Mais cela n'empêche que la rencontre, dans son ensemble, sera difficile. Et les joueurs du WAC en sont conscients. Expérimentés et armés par la volonté de redorer le blason de leur club, les Rouge et Blanc ont un autre avantage : ils jouent très bien à l'extérieur. Pour sa part, le HUSA n'a d'autre choix que la victoire s'ils veulent espérer glaner le titre. Chose qui va le pousser à développer un jeu beaucoup plus ouvert.
Depuis que vous avez pris les commandes des Rouge et Blanc, le club a retrouvé son lustre. Quel est le secret ?
Il n'y a pas de secrets. Tout ce que je peux dire c'est que, en tant qu'ex-attaquant, je jouais pour l'offensif, les trophées et les consécrations, comme on dit « ne pas sortir les mains vides ». Depuis mon arrivée à la tête du club, j'ai surtout essayé de développer cet état d'esprit chez les joueurs. C'est ce qui explique la série de victoires qu'enchaîne l'équipe.
En donnant un nouveau souffle au Wydad de Casablanca, est-ce que vous êtes, en quelque sorte, en train de prendre la revanche du cadre technique national?
De tous les temps, le Maroc disposait de cadres techniques de haut niveau. Ntifi, Zaouli, Bettach, Sttati, El Khoumiri, pour n'en citer que ceux-là. Pourtant, il n'y avait pas d'encadrement à l'époque. Comme ses prédécesseurs, la nouvelle génération d'entraîneurs, dont je fais partie, est constituée en grande partie d'ex-joueurs. Sauf que nous avons eu le privilège d'apprendre beaucoup de choses à travers la formation et les stages à l'étranger. Toutefois, le manque d'opportunités nous fait vraiment défaut. Notre pays regorge de potentialités. Il faut juste leur donner un peu de chance pour qu'ils puissent montrer leurs talents. Autrement dit, rendre à césar ce qui lui appartient. Il faut mettre un terme aux pratiques de clientélisme. L'heure est venue de donner plus de confiance aux cadres nationaux. A l'étranger, on voit les anciens joueurs prendre les destinées des grands clubs. Il y en a certains même qui commencent à s'intéresser à la présidence.
Deux entraîneurs nationaux disputent le même titre. L'un ex-joueur du WAC et l'autre un ancien-rajaoui. Qu'en pensez-vous ?
Au-delà de ce clivage Raja-WAC, nous sommes d'abord et avant tout des amis. Je suis très heureux de voir un cadre marocain qui joue pour le titre. Le HUSA est une équipe qui n'est pas composée d'éléments de gros calibre, mais qui, match après match, a su s'imposer parmi les grands du championnat de cette saison grâce à ses dirigeants, son comité et son public.
Maintenant que vous avez fait preuve de compétences, est-ce que vous allez enfin signer un contrat avec le WAC ?
Certes, les choses ont changé depuis mon premier match contre Sonacos en coupe d'Afrique des clubs vainqueurs de coupes, mais j'ai toujours la même réponse. Je suis un enfant du club et j'œuvre au service du club. J'ai pris en main le Wydad dans des moments difficiles où personne ne voulait de l'équipe, alors que c'était le directeur technique qui devait assumer la responsabilité de la crise que traversait le club. C'est dire qu'on manque encore d'audace. J'ai pris la responsabilité de faire sortir l'équipe de l'impasse. Et si j'ai réussi c'est surtout grâce aux joueurs, que je remercie beaucoup, au comité et aux dirigeants. Je ne demande rien, mais que reconnaissance soit faite.
On parle par ci et par là d'un éventuel retour du Français Ladilas Lozano à la tête du Wydad de Casablanca. Qu'en pensez-vous?
Qu'il soit le bienvenu.


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