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L'école, l'enjeu majeur des années à venir
Publié dans Aujourd'hui le Maroc le 31 - 07 - 2014

D'abord, SM le Roi a entrepris un travail d'analyse et d'autocritique en lançant, dans son discours du 20 août 2003, un projet collectif et participatif d'étude, de réflexion et de débat sur l'évaluation rétrospective du développement humain au Maroc depuis son indépendance, et sur la vision de ses perspectives pour les vingt prochaines années. Ce rapport, intitulé «50 ans de développement humain au Maroc et perspectives pour 2025», a présenté une radioscopie sans concession de notre système éducatif. Ainsi, la revue d'un demi-siècle d'évolutions, d'involutions et de réformes éducatives révèle un parcours marqué par des hésitations et des inconstances quant aux choix stratégiques.
Elle montre aussi que beaucoup de problèmes du système éducatif national sont inhérents à sa genèse et que les maux de l'enseignement au Maroc découlent moins d'un manque de diagnostic clair que de l'inefficacité des remèdes qui leur ont été apportés, selon ce rapport. Sur un autre plan, l'université et la recherche apparaissent, malgré une assise qui a toujours existé, comme un domaine où la marginalisation par rapport au monde de l'administration et de l'économie a été coûteuse pour la compétitivité globale du pays et pour son insertion dans l'économie du savoir et de la connaissance.
Actuellement, l'enseignement préscolaire au Maroc se caractérise par de larges disparités en termes de chiffres entre le secteur privé, largement majoritaire, et le public qui reste limité. Près de 40% des enfants âgés de 4 à 5 ans n'étaient pas inscrits en cycle préscolaire au titre de l'année scolaire 2012-2013, selon les résultats d'une étude initiée par le ministère de l'éducation nationale et l'Unicef.
Dans les zones rurales, le taux de préscolarisation des enfants ne dépasse guère les 39,4%, alors que celui des filles se situe à 25,5%. Cette étude a fait aussi état d'une série de difficultés qui entravent l'instauration d'un préscolaire généralisé et de qualité, dont l'absence d'une vision du préscolaire, l'inexistence de curricula éducatifs fondés sur des valeurs claires et des principes éducatifs adéquats, l'irrégularité des sources de financement, le faible niveau de formation de base des éducateurs-éducatrices de jeunes enfants, ainsi que le faible niveau d'intervention dans le préscolaire, notamment en milieu rural. L'intérêt que porte SM le Roi Mohammed VI au domaine de l'éducation et la formation ne s'est jamais démenti.
Et rien qu'au cours de ces deux dernières années, le Souverain s'est particulièrement intéressé à ce secteur hautement stratégique. «La nouvelle Constitution du Royaume accorde une importance capitale à la démocratie représentative et participative impliquant tous les citoyens et prévoit, à cet égard, la création des différents mécanismes favorisant leur participation efficiente à la vie publique du pays. Nul doute que l'adhésion des jeunes à ce choix stratégique reste tributaire de leur niveau de qualification et de la manière avec laquelle ils sont préparés pour l'avenir.
Ceci nous renvoie ipso facto au système d'éducation et à sa capacité à former les générations montantes et à les préparer à s'investir pleinement dans le processus de développement et de progrès démocratique de la société», avait souligné SM le Roi Mohammed VI dans un discours à l'occasion du 59ème anniversaire de la Révolution du Roi et du peuple le 20 août 2012.
Une année après, jour pour jour, le Souverain aborde la même question, mais avec un nouveau ton. «Le secteur de l'éducation est en butte à de multiples difficultés et problèmes, dûs en particulier à l'adoption de programmes et de cursus qui ne sont pas en adéquation avec les exigences du marché du travail. Ces écueils sont également imputables aux dysfonctionnements consécutifs au changement de la langue d'enseignement dans les matières scientifiques.
Ainsi, l'on passe de l'arabe, aux niveaux primaire et secondaire, à certaines langues étrangères dans les branches techniques et l'enseignement supérieur. Ce changement implique, à l'évidence, l'impératif d'une mise à niveau linguistique de l'élève ou de l'étudiant pour qu'il puisse suivre utilement la formation qui lui est dispensée», avait précisé SM le Roi le 20 août 2013. Dans ce discours, qualifié d'historique, SM le Roi Mohammed VI a mis le doigt sur l'origine de la défaillance du système éducatif : « (…), il n'est pas raisonnable que tous les cinq ans, chaque nouveau gouvernement arrive avec un nouveau plan, faisant l'impasse sur les plans antérieurs, alors qu'il ne pourra pas exécuter le sien intégralement, au vu de la courte durée de son mandat». Le Souverain est arrivé à la conclusion que «le secteur de l'éducation ne doit pas être enserré dans un cadre politique stricto sensu, pas plus que sa gestion ne doit être l'objet de surenchères ou de rivalités politiciennes».
Désormais, il faut inscrire ce secteur dans le cadre social, économique et culturel qui est le sien, d'autant plus qu'il a pour vocation d'assurer la formation et la mise à niveau des ressources humaines pour favoriser leur insertion dans la dynamique de développement, et ce, à travers la mise en place d'un système éducatif efficient.


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